la suite: ar le travail politique s’est rapidement doublé d’un travail de fond en faveur de l’écologie et de l’environnement, dans ce département le plus rural de France. Tout cela n’avait pourtant pas très bien débuté. Alors député du Gers, Philippe Martin avait dû, dès son arrivée, batailler ferme avec les agriculteurs. Passé de l’autre côté, en tant qu’élu, les rapports n’ont pas été moins rudes. Mais plus courtois. Les penchants écologistes de l’élu se transforment en étendard, dans la bataille contre les OGM, quand le foie gras est menacé par les États-Unis… Son rapport sur la gestion de l’eau, remis au début du mois de juin au Premier ministre, aurait pu le « griller » auprès des écologistes. Il a semble-t-il souligné une capacité à l’écoute, à la synthèse. Joint hier soir, sur le chemin de Matignon pour un dîner de travail, Philippe Martin se voulait déjà tout à ses nouvelles fonctions. Se refusant à toute déclaration. Se disant simplement « fier pour mon département ». La nouvelle, il l’a apprise par le Premier ministre lui-même, au téléphone. Il était 17 h 30. Bien sûr, les déclarations de Delphine Batho « avaient fait du bruit », mais, promis juré, Philippe Martin avoue la surprise totale. « Je n’y pensais pas ce matin en me rasant », ajoute celui qui aime à jouer avec les mots, les bonnes formules. Il avait la tête ailleurs hier soir. Tout à la préparation de la passation de pouvoir, ce matin à 8 h 45, puis à son premier Conseil des ministres, dans la foulée.
Posted on: Wed, 03 Jul 2013 09:49:17 +0000
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