mercredi 16 octobre 2013 Le mercredi de la 28e semaine du temps - TopicsExpress



          

mercredi 16 octobre 2013 Le mercredi de la 28e semaine du temps ordinaire Ste Marguerite-Marie Alacoque, confidente du Sacré-Cœur, St Gérard Majella, rédemptoriste (1726-1755) Commentaire du jour Bienheureux John Henry Newman : La tradition et la volonté de Dieu Rm 2,1-11. Toi, lhomme qui juges les païens, tu nas pas dexcuse non plus : quand tu juges les autres alors que tu fais comme eux, tu te condamnes toi-même en les jugeant. Or, nous savons que Dieu jugera selon la vérité ceux qui font de telles choses. Et toi, lhomme qui juges ceux qui font de telles choses, et qui les fais toi-même, penses-tu échapper au jugement de Dieu ? Ou bien méprises-tu ses trésors de bonté, de patience et de générosité, en refusant de reconnaître que cette bonté de Dieu te pousse à la conversion ? Avec ton cœur endurci, qui ne veut pas se convertir, tu accumules la colère contre toi pour le jour de la colère, où sera révélé le juste jugement de Dieu, lui qui rendra à chacun selon ses œuvres : pour ceux qui font le bien avec persévérance et recherchent ainsi la gloire, lhonneur et la vie impérissable, ce sera la vie éternelle ; mais pour les partisans de la révolte, qui se refusent à la vérité pour se donner à linjustice, ce sera la colère et lindignation. Oui, détresse et angoisse pour tout homme qui fait le mal, dabord le Juif, et aussi le païen, mais gloire, honneur et paix pour tout homme qui fait le bien, dabord le Juif, et aussi le païen. Car Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. Ps 62(61),6-7.8.9. Je nai mon repos quen Dieu seul ; oui, mon espoir vient de lui. Lui seul est mon rocher, mon salut, ma citadelle : je reste inébranlable. Mon salut et ma gloire se trouvent près de Dieu. Chez Dieu, mon refuge, mon rocher imprenable ! Comptez sur lui en tous temps, vous, le peuple. Devant lui épanchez votre cœur : Dieu est pour nous un refuge. Lc 11,42-46. Jésus disait : Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue, et vous laissez de côté la justice et lamour de Dieu. Voilà ce quil fallait pratiquer, sans abandonner le reste. Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous aimez les premiers rangs dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Malheureux êtes-vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux quon ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » Alors un docteur de la Loi prit la parole : « Maître, en parlant ainsi, cest nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux dun seul doigt. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris Commentaire du jour : Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de lOratoire en Angleterre Sermon « Ceremonies of the Church » ; PPS, vol. 2, n°7 La tradition et la volonté de Dieu Peu importe la façon dont nous apprenons à connaître la volonté de Dieu, que ce soit par lÉcriture, par la tradition apostolique, ou par ce que saint Paul appelle la « nature » (cf Rm 1,20), pourvu que nous soyons sûrs que cest bien sa volonté. En réalité, Dieu nous révèle le contenu de la foi par linspiration, parce que cest de lordre surnaturel. Mais il nous révèle les questions pratiques du devoir moral par notre propre conscience et notre raison divinement guidée. Les questions de pure forme, il nous les révèle par la tradition de lÉglise, par lusage qui nous les fait mettre en pratique, bien quelles ne relèvent pas de lÉcriture. Ceci pour répondre à la question que nous pouvons nous poser nous-mêmes : « Pourquoi donc observer des rites et des formes que lÉcriture ne prescrit pas ? » LÉcriture nous transmet ce quil faut croire, ce vers quoi il faut tendre, ce que nous devons maintenir. Mais elle ne dit pas la façon concrète de le faire. Puisque nous ne pouvons le faire que de telle ou telle façon précise, nous sommes bien forcés dajouter quelque chose à ce que nous dit lÉcriture. Elle nous recommande par exemple de nous réunir pour la prière et elle lie son efficacité...à lunion des cœurs. Mais comme elle nindique pas le moment ni le lieu de la prière, lÉglise doit compléter ce que lÉcriture sest contentée de prescrire de façon générale... On peut dire que la Bible nous donne lesprit de notre religion ; lÉglise, elle, doit façonner le corps où cet esprit sincarne... La religion nexiste pas de façon abstraite... Les gens qui essaient dadorer Dieu dune manière (disent-ils) « purement spirituelle » finissent en fait par ne plus ladorer du tout... LÉcriture donc nous donne lesprit de notre dévotion, et lÉglise son corps. Et comme nous ne pouvons pas voir lesprit dun homme sans lintermédiaire de son corps, ainsi nous ne pouvons pas comprendre lobjet de notre foi sans sa forme extérieure.
Posted on: Tue, 15 Oct 2013 22:33:25 +0000

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