mon périple en camion pour déménager à dakar : Trajet de - TopicsExpress



          

mon périple en camion pour déménager à dakar : Trajet de France à Dakar en fourgon Déménageant à Dakar, j’ai cherché le meilleurs rapport qualité prix pour emmener mes effets personnels dans ma nouvelle maison. J’avais obtenu un prix de 2200€ pour un container de 30m3 avec 2 heures pour le charger et 2 semaines de transit pour le récupérer. Jusque là tout allait bien. C’est en voulant passer commande que je me suis aperçu que ce prix ne comprenait pas les frais de débarquement, de taxe portuaire et le transport jusqu’à la maison à Dakar. Bilan, plus de 2000€ supplémentaires. A presque 4500€ le déménagement, je décide de changer mes plans refusant de donner bêtement une somme astronomique. J’achète donc un camion avec galerie (je compte le revendre une fois arrivé), fait le tri de mes affaires, emmène le strict nécessaire et vends ce que je peut en foire à tout, dépôt vente et leboncoin (merci pour la pub) Et c’est parti pour 5200 kms. Je trouve le véhicule le 02 mai chez un garagiste de ma connaissance. Ce dernier doit changer le moteur et je doit récupérer le camion le 10 Mai. L’opération effectuée, impossible de démarrer. Il commande des nouveaux injecteurs et tout rentre dans l’ordre le 17 Mai. Ceci fait, il s’aperçoit que la 4ème croche un peu. Je lui rends donc l’engin le 20 en lui rappelant que je pars le 26. Impossible de réparer sans changer la pièce, je me résigne donc, faute de temps, à partir comme ça. 25 Mai, chargement du camion. Canapé et bureaux sur la galerie, meubles, lits, petits effets à l’intérieur, nous mettons presque 6 heures à charger. Plein à bloc et m’étant résigné à laisser quelques effets sur place, je pars faire vérifier le poids total. J’ai un PTAC de 3t3. J’accuse 4t3 à la balance et je dois encore mettre mes valises et quelques caisses derrière les sièges plus la planche à voile sur la galerie. Soit 4t5 au total (estimation) Je ne suis pas en période migratoire, je roule en France un dimanche, je suis déjà fatigué par le chargement, tant pis, je laisse comme ça, ferme les portes et passe ma dernière soirée en Normandie. On verra bien, je tente le coups. Dimanche 26 Départ 5h30 de Normandie. A28 en direction de Bordeaux. Bravo les péages. Plus personne en caisse et avec ma hauteur de 3m50, je suis systématiquement surclassé. Le pompon revenant à la gare de péage entre Chartres et Tours avec 62€ à la caisse. Heureux. 16 heure, je suis à la frontière espagnole. (en dessous de Bayonne) la 4ème qui crochait refuse obstinément de passer. Je doit donc faire sans. Super, j’attaque justement les Pyrénées et les péages espagnols ont la particularité de se situer toujours en bas de côtes. Quand il faut élancer 4t5 et passer de la 3ème à la 5ème dans des dévers importants, bonjour l’angoisse. Bref, je me traine. Je passe Burgos, et m’arrête vers Minuit pour ma première nuit. Bel Hôtel. 32€ la chambre avec un confort digne des Ibis ou autres Campaniles. Personnel sympa (normal on est plus en France) ah, j’oubliais, en Espagne, il y a du personnel aux péages. On se demande lequel des 2 pays est le plus en crise. J’ai mis le réveil à 6h, mais suis réveillé à 5h15. Je me prépare et part à 6h avec le projet de m’arrêter pour abreuver le camion et son chauffeur dans l’heure qui suis. Toujours pas de 4ème mais la route est moins vallonnée. Une petite averse qui me lave le pare-brise et je trace ma route. Je veux être à Algésiras pour 15h. le ferry est à 16h. En passant par la droite de Madrid direction Séville, la route est bonne, légèrement vallonnée et surtout gratuite. Arrivé comme convenu à 15h, je me gare sur le parking du port, pensant prendre mon billet à l’entrée. Un Marocain autoproclamé parkingdriver, me saute dessus en me disant qu’il faut que j’aille chercher mon billet à l’agence. Il me montre une direction. Je ne sais pas si c’est les vibrations du camion, son accent ou ma fatigue, mais je ne comprends rien. Il m’emmène. C’est son boulot. Le cochon, il me fait à moitié courir pour être sur que j’attrape le ferry de 16h. je lui donne 5€ pour sa peine et parce que c’est son gagne pain. De plus, il très sympa. Embarquement, et enfin je me détends un peu. Un peu trop. Pendant que je profite de l’air marin, je loupe l’appel pour faire valider mon passeport. C’est en sortant à Tanger que la police me le fait remarquer. J’ai le droit de me faire sermonner. Ils me notent un numéro sur mon passeport, je m’excuse et pars au contrôle. Alors là, on arrive dans une zone difficile à décrire. Si vous avez le temps, c’est le paragraphe suivant. Sinon, passez plus loin. Douanes marocaines. 1ère étape : formulaire à prendre au 3ème guichet. 2ème étape : les douaniers vous font attendre votre tour 3ème étape : vous amenez le camion au contrôle des rayons x 4ème étape : vous rentrez le camion dans un grand box 5ème étape : vous déchargez une partie de votre cargaison, une estimation de ce que vous transportez est faite 6ème étape : vous allez au bureau de change 7ème étape : vous payez les droits de douane au 2ème guichet 8ème étape : vous retournez au bureau de change pour payer les frais portuaires 9ème étape : vous attendez que votre douanier vous rende le papier vert d’autorisation de sortie 10ème étape : énième contrôle en sortie de port et c’est la libération. Etant en Transit, et tête en l’air, j’ai du rajouter un étape supplémentaire. Il à fallut que je me rende à pieds faire valider mon passeport au bureau de la police à la sortie de la zone portuaire. 1 km en côte. Personne qui répond à l’interphone, 10 mn d’attente avant qu’un fonctionnaire zélé qui quittait son poste me laisse entrer. J’ai échappé au déchargement du camion. Ayant bien parlé avec le jeune douanier qui s’occupait de moi, il à été sympa et c’est contenté de me demander la liste de se que je transportait. J’ai oublié de lui donner le détail de ce qui y avait sur la galerie (là c’est vraiment un oubli) et omis plusieurs choses présentes dans le camion (vin, digestifs et autres bricoles pouvant se transformer en cadeaux) il ne s’en est pas aperçu ou s’en foutait, et il à appelé son chef pour établir le montant de la caution. Dans le cas d’un transit sur le territoire Marocain, on laisse une caution à l’entrée qui est rendue à la sortie. Pour moi ce sera à la frontière Mauritanienne. Donc son chef me demande combien j’ai sur moi (400€), je lui demande de m’en laisser un peu pour manger et dormir. La caution est fixée à 200€ soit 2000 DH Je quitte le port à 21h30 après 5 heures passées en Douane. Heureusement que j’avais pris le Ferry de 16h. celui de 18h à ramené un nombre incalculable de fourgons tous plus chargés les une que les autres. Je gage que beaucoup d’entre eux ont passés la nuit sur le parking en attendant que l’on s’occupe d’eux. Donc, 1 conseil. Arrivez le plus tôt possible, soyez patients, ne mettez derrière les portes du fourgon que des choses faciles à enlever et remettre (ils ne font jamais tout débarquer) et prévoyez des bonnes chaussures. Un sourire permanent est également conseillé. L’ère des billets glissés dans le passeport est révolue. Libéré, je reprends la route. Je tiens absolument à dormir à Rabat pour être présent le plus tôt possible à l’ambassade de Mauritanie le Mardi matin. Il faut que j’ai le visa pour traverser le pays. C’est obligatoire. J’arrive à Rabat à 00h30, trouve un hôtel (le gaulois) propre sans chichi et surtout pas cher. 350 DH les 2 nuits soit 35€. Toilettes et sdb sur le palier. Particularité Marocaine, chaque bout de trottoir à son gardien. Il gare les véhicules et les surveilles comme si c’étaient les siens. C’est son job. Il paye une redevance à la mairie pour le faire. Compter 10DH la nuit pour une voiture et 20 DH pour un fourgon. C’est rassurant et très pratique. (tient ce serait une bonne solution pour occuper tous les chômeurs de France.) Mardi matin J’arrive en taxi à l’ambassade de Mauritanie. Il y a déjà la queue. Ne rentrez pas dans la file. Vous devez d’abord prendre le formulaire. Copie de votre passeport (page de la photo + page avec le tampon d’entrée au Maroc) 2 photos d’identité et remplissez bien la demande de renseignement. Si vous le souhaitez, à 150m de l’ambassade (sur le boulevard à gauche, traversez et vous avez une librairie) le gars vous fait le dossier et les copies aux petits oignons pour 25DH (2.5€) c’est seulement là que vous faites la queue. Prévoyez 300DH de frais (habituez vous ce n’est que le début). Déposé le matin avant 11h et vous le récupérez théoriquement entre 15 et 16h. je dit théoriquement parce que c’est ce que l’on vous annonce. Pour ma part, de retour à 14h30, j’ai du patienter comme tout le monde l’ouverture du bureau…….. à 17h15. C’est là que j’ai fait la connaissance de Moussa et de Faoura. Le 1er est Ivoirien, bloqué au Maroc après avoir été arnaqué par un camerounais marocain. Sans argent et devant rejoindre la Mauritanie pour que son frère puisse le rapatrier. Le 2ème est Français d’origine Sénégalaise revenu de la frontière en car, après avoir laissé sa voiture à Dakhla puisque il ne savais pas que le visa était obligatoire pour passer la douane. Je les embarque donc tous le 2 avec moi. Visa en poche nous partons à 18h30 pour Agadir (en faisant un crochet à Casablanca pour prendre la valise de Moussa) 550 kms d’autoroute faits de nuit et nous prenons le 1er hôtel venu à Agadir à 2h du matin. Mercredi : Départ 7h avec Layoune en objectif. Route sans grand intérêt, longue et ennuyeuse. Arrivé le soir, nous prenons un hôtel et partons nous restaurer. Je voulais absolument boire un petit whisky avant et nous avons fini par en trouver dans un hôtel de luxe. Il faut croire qu’ici l’alcool est réservé aux riches. Jeudi : Là on rentre dans le dur. Direction Dharla pour récupérer la voiture de Faoura. Contrôle de gendarmerie tous les 20 kms en moyenne. Il n’est pas rare d’en avoir 2 à 5 ou 10 kms de distance. Ne vous faites pas piéger. 1 panneaux (format sens interdit) marqué « ralentir contrôle de gendarmerie » 20m après, 2ème panneaux du même format marqué « stop » arrêtez vous absolument. Leur jeux est de vous faire signe de venir avant que vous soyez à l’arrêt. Rien à faire, vous vous arrêtez. Sinon c’est 70€ d’amende. Flics sympas (tant qu’ils n’ont rien à vous reprocher) flattez les, ils y sont très sensibles. Par contre si vous êtes noirs, attention. Soyez très courtois et faites le dos ronds. J’ai rarement vu plus raciste. Plus on descends au sud, plus ils sont désagréables (la chaleur peut-être) Côté paysages, de très beaux endroits puisque nous longeons les falaises donnant sur la mer. Quelques dunes de ci de là. Arrivé à Dakhla, je fait faire une réparation sur le camion et en profite pour vendre quelques jeans et tee-shirt. Dès que vous ouvrez les portes du camion, c’est l’émeute. Ils demandent tous ce que vous avez à vendre. Le trottoir est rapidement transformé en brocante. J’ai même vendu une chemise élimée qui s’était glissée entre les jeans. Faoura ayant récupéré sa voiture, il embarque 3 autres sénégalais avec lui et moi je garde Moussa. Nous sommes maintenant 6 et deux véhicules à faire la route. Arrivée à la douane, 2h30 du matin. Nous passons la nuit tant bien que mal dans la file d’attente en essayant de dormir un peu et surtout en essayant d’oublier les tornades de vent faisant tinter les grains de sable sur la carrosserie. Vendredi : Ouverture de la frontière à 9h30. Je fait le plein du camion et je rempli également 2 bidons de secours de 20l. surprise d’ailleurs en ouvrant les portes arrières, le camion est plein de sable. Avec la force du vent, ca c’est infiltré partout. L’entrée au Maroc avait été folklorique, la sortie aussi. Ce n’est pas une frontière, c’est un mur avec des énormes barrières. 2 h d’attente uniquement pour récupérer votre passeport préalablement déposé au guichet. Puis les multiple contrôles. Mais je récupère mes 200€ de caution. Sortie dans le no mans land. J’avais lu tout et n’importe quoi sur cette zone. Je flippais donc un peu à l’idée de la passer. Une rigolade. D’accords la piste de cailloux est défoncée. Vous faites les 2 kms en 1ère et prenez un peu d’élan pour passer les bans de sable. Avec mes 4t5, je suis passé les doigts dans le nez et sans même faire patiner mes roues. Décors de fin du monde avec les voitures abandonnées et transformées en carcasse. Sinon, aucun danger. Il y à toujours une voiture devant vous qu’il suffit de suivre. Assurez vous bien qu’il ne s’agit pas de celle d’un passeur (plaque mauritanienne) ces derniers aiment bien vous faire passer dans des zones de sable mous, vous laisser vous ensabler et vous arnaquer pour vous en sortir. D’ailleurs évitez tout commerce avec eux. Ne changez pas d’argent et n’essayez pas de leur vendre quoi que ce soit. La route est longue et après avoir vu le contenu de votre véhicule, ils pourraient être tentés de vous retrouver. Arrivée à la douane Mauritanienne. Le grand racket commence. 50€ de taxe pour les marchandises transportées. 10€ pour la police, 30€ pour l’entrée sur le territoire, 25€ d’assurance et 30€ pour la circulation du véhicule. Sans oublier la mairie qui vous demande 500 Ouguiya (1.26€) pour le stationnement sur leurs terres. Rajoutez les 30€ laissés à l’ambassade et vous atteignez la modique somme de 175€ Le douanier me demande si j’ai de l’alcool, je fait le sourd et élude la question. Je doit totaliser pas moins de 40 bouteilles, entre le vin et les digestifs. C’est un délit là bas de transporter ça. J’ai serré les fesses toute la traversée de ce pays. Bref, entré à 9h30 côté Maroc, sortie 17h côté Mauritanie. Suite de l’arnaque, 5 kms après, 1er barrage la gendarmerie. Même protocole qu’au Maroc, ralentissez et stoppez. Simple contrôle, circulez. 5 kms après 2ème contrôle, la police. Le flic me dit que mon chargement sur la galerie est trop volumineux. C’est une infraction. Il me demande 6000 Ouguiya (15€). Je lui demande quelle est la hauteur autorisée, il me réponds 50 ou 60 cm. 50 ou 60 je lui réponds. C’est important parce que ( je bluffe) je travaille pour un site internet traitant des voyages, le guide du routard, et je n’avais jamais entendu parler de ça avant.il bafouille et me laisse partir en me disant que ce n’est pas grave si je n’ai pas l’argent pour payer la contravention. 15 kms plus loin, 3ème barrage. Encore la police. Le gars me dit une nouvelle fois que je suis en infraction. Je lui ressort le même baratin mais lui il appelle son chef. Ce dernier refuse de me répondre sur la teneur exacte de la législation. J’accepte alors de payer la somme de 3000 Ouguiya (7.5€) contre un reçus valable 24h et qui me prémunis contre d’autres racketteurs de son genre. Nous avons du avoir droit à au moins 15 contrôles sur 500 kms. A l’inverse du Maroc, plus on descends dans le sud, plus ils sont laxistes et sympas. Côté paysage, circulez, il n’y a rien à voir sinon quelques rares dunes, peu de dromadaires et des cailloux à perte de vue. Avoir payé 175€ pour ça (plus l’amende) c’est du vol. Sinon route bonne permettant une vitesse de croisière à 110/120. Ralentissez bien aux panneaux annonçant des cuvettes. Cela annonce des fortes bosses. Méfiez vous également des passages entre des pierres, il y a souvent des congères de sable. A part ma roue de secours à moitié décrochée de la galerie et pendant lamentablement sur le côté du camion, pas de soucis. Par contre je suis trempé de sueur (43°) et cradot puisque ma roue était quand même très sale. Arrivée à Nouakchott 22h. je me sépare de Faoura et de Moussa et prends un hôtel. Pas de clim mais une douche. J’y reste au moins 20mn sous le jet d’eau froide avant de retrouver une température corporelle acceptable. (je n’ai pas de clim dans le camion) J’apprendrais le lendemain que la Mauritanie à compté pas loin de 19 morts ce jour là. Principalement des personnes âgées mortes de chaud. Samedi matin. J’ai 170 kms à faire pour rejoindre Rosso. Je pars donc à 7h30 pour prendre le bac de 10h. j’arrive à 11h30. Route totalement défoncée sur la moitié du trajet. Elle est sois disant en travaux mais je n’ai vu aucun engin. Remarquez, j’avais les yeux rivés sur la route pour éviter les nids de poule. 80 kms en slalomant sur la route c’est long. Un autre voyageur (de la race des habitués) m’avais donné la veille les coordonnées d’un passeur. un dénommé David. Le fameux gars qui connait tout le monde et qui vous fait passer les formalités sans soucis (contre finances) je lui avait dit que je serais là à 10h, inquiet de ne pas me voir, il viens à ma rencontre sur la route et fait le dernier bout de route avec moi. Je n’ai même pas vu de douanier. Par contre encore plus de 70€ à lâcher pour sortir de ce pays. Je passe le bac et arrive au Sénégal. Mon passeur est toujours avec moi. Entre les frais de bac, le passavant pour le camion et quelque chose pour la marchandise, 400€ qui s’envolent. Le Passavant : lorsque vous entrez au Sénégal, vous avez le choix entre 2 solutions : Le carnet ATA que vous obtenez auprès de l’automobile club ou une cci. Lien suivant très bien fait : toulouse.cci.fr/site/reliantis/p206/carnet-ata Le carnet ATA ne vous permet pas de revendre le véhicule sur place. Le Passavant : valable 48h mais renouvelable au moins une fois (15 jours)auprès du bureau de douane (bureau AXA, place de l’indépendance à Dakar, 2ème étage) Avec ce dernier, vous pouvez revendre le véhicule (dédouané ou non) ou le faire sénégaliser pour vous. J’en reviens donc à la douane.Pareil qu’en Mauritanie, aucun douanier ne viens roder autour du véhicule. Le fameux David les en éloigne systématiquement. Sortie de la zone portuaire, encore un barrage de douanier. 5000 FCFA (7.5€) à donner. 5 kms plus loin, 2ème barrage. Le douanier me fait sortir et ouvrir les portes. Il me dit que je dois être fatigué, aussi, il me demande un billet pour m’éviter de décharger. 7000fcfa (10.6€) Entre Rosso et Thiès, c’est 6 barrages de gendarmes et douanier. Le dernier barrage douanier annoncé, je me colle derrière un gros camion et passe sans m’arrêter. Il me siffle mais là raz le bol. Je continue ma route. Arrivée Dakar, à la maison, 19h50 heure locale. (2heures de moins qu’en France) 22h30, le camion est déchargé par des gars du coin (3000fcfa (4.6€) chacun et ils sont 4) Enfin je respire. 6 jours de trajet, 5200 kms, des galères et des belles rencontres. Un trajet que je déconseille aux personnes fragiles, nerveuses, angoissées, emportées. J’avais prévu le refaire avec ma femme et mes filles, mais non. Je reste à Dakar et ne bouge plus. Je crois que le plus éprouvant est de se faire arrêter en permanence. Aucune règle n’étant données, le mec portant l’uniforme (quelque soit sa fonction) essaye toujours de vous taxer. C’est lourd. De plus, je m’attendais à voir tout le long de la route de magnifiques paysages, il n’en est rien. Particulièrement la Mauritanie (le long de la route) avec des gens désagréables et des décors de fin du monde. Aucun intérêt à traverser. Prenez l’avion. Vu de la haut c’est nettement plus beau. Et presque moins cher. J’avais un gros handicap avec tout le matériel que je transportais et une galerie fortement encombrée. En voiture, avec juste vos bagages, les soucis sont quand même moins importants. Tant que vous respectez les règles de circulation, vous êtes arrêtés mais moins harcelés. Les frais sont également bien au delà de ce que j’avais prévu. En voiture comptez 3 fois moins qu’en fourgon. Bilan financier : 700 litres de gasoil (1.40€ en europe, 0.8€ au maroc et mauritanie, 1.1€ au sénégal) soit 750€ 150€ de péage (principalement en France) 155€ de ferry (Algécieras/tanger) 150€ de frais de douane à l’entrée du Maroc 50€ de frais à la sortie 175€ à l’entrée de la Mauritanie 70€ à la sortie 400€ à l’entrée du Sénégal 20€ encore lâché ensuite 6x35€ d’hôtel ( en moyenne) soit 210€ 150€ de frais de bouche 30€ d’amende au Maroc (Moussa n’avais pas mis sa ceinture) Total : 2310€
Posted on: Tue, 18 Jun 2013 21:32:51 +0000

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