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partie9 Larrivée des Andalous et des Morisques[modifier | modifier le code] Articles connexes : Al-Andalus, Boabdil, Moriscos, Musique arabo-andalouse et Reconquista. expulsion des Morisques dEspagne en1609 suite à lédit de Philippe III Dès le début des succès de la Reconquista, des musulmans andalous ont commencé à se replier vers le Maroc ; ainsi dès le xiie siècle certains Andalous décidèrent de quitter lEspagne maure mais la majorité dentre eux ont été contraints de quitter lEspagne principalement en deux temps : à la chute de Grenade en 1492, et en 1609 avec lexpulsion des Morisques suivi du repli vers le Maghreb. Il est nécessaire de rappeler quavant 1492, la proximité géographique du Maroc avec lEspagne andalouse a naturellement induit des échanges constants et divers entre ces deux pays. La proximité du Maroc et la volonté de retour en Espagne va entraîner la présence dune grande concentration dAndalous sur les rives Nord du Maroc. Les Rois catholiques espagnols voyant dans cette concentration un danger, situé à juste à 14 km de leur rive, attaquèrent les rives Nord du Maroc et du Maghreb et prirent les villes de Melilla et de Penon de Velez afin de prévenir toute tentative de retour. Larrivée massive de ces Andalous, que le Maroc devra intégrer dans les tissus social et économique, va marquer un nouveau tournant dans la culture, la philosophie, les arts et la politique. Notons que de nombreux intellectuels et artistes andalous rejoindront les cours royales, ce mouvement sera initié par le célèbre Averroes de Cordoue (décédé à Marrakech) et par le dernier poète arabe classique de lEspagne musulmane, Ibn al-Khatib de Grenadequi finit sa vie à Fès. Représentation de Salé à lépoque de Jan Janszoon, plus connu comme lamiral corsaire Murad Raïs. Les Moriscos installés à Rabat (appelé la Nouvelle-Salé) et Salé (Salé lAncienne) forment un État corsaire à partir de 1627, la République du Bouregreg dite aussi République des Deux Rives. Cette entité politique, comparable par certains aspects aux Régences barbaresques du Maghreb central et oriental sous domination ottomane, subsiste de courses commerciales fructueuses qui amènent ses caïds gouvernants à négocier avec les principales puissances européennes. La témérité des capitaines salétins est en effet réputée, et certains dentre eux mènent des raids audacieux jusquen Islande voire jusquen Amérique du Nord (jusquà Terre-Neuve notamment). Après une période dindépendance au début du xviie siècle, le sultan alaouite Moulay Rachid met fin à lexistence de la république salétine et lannexe à lEmpire chérifien. De même, la ville de Tétouan, peuplée majoritairement « dAndalous » depuis sa reconstruction à la fin du xve siècle, forme une principauté de facto indépendante, gouvernée par la famille Naqsis. La principauté accueille plus de 40 000 Morisques à la suite de leur expulsion52. De structure sociale comparable à celle de Rabat, la course y représente une activité de première importance par le biais de son port de Martil, en aval du fleuve éponyme qui ly relie. Au Maroc, la guerre de course décline à la fin du xviiie siècle, avec arrêt définitif en 1829, à la suite des attaques de représailles de laflotte autrichienne contre la ville dAsilah (qui faisait suite à la capture dun navire de cette nation par des corsaires marocains53). La majorité des capitaines salétins est dorigine morisque mais sont aussi présents beaucoup de renégats européens (le plus célèbre étant le Néerlandais Jan Janszoon devenu le grand amiral Mourad Raïs), des Marocains autochtones et des marins turcs ou turquisés originaires dAlger et de la Régence de Tripoli.
Posted on: Sun, 10 Nov 2013 19:43:36 +0000

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