professeur Hiroaki Koide, physicien, spécialiste des réacteurs - TopicsExpress



          

professeur Hiroaki Koide, physicien, spécialiste des réacteurs au Research Reactor Institute de l’université de Kyoto : « 300 ou 400 fois la bombe d’Hiroshima » « La quantité de césium 137 relâchée à Fukushima est de l’ordre de 168 fois celle relâchée lors de l’explosion de la bombe d’Hiroshima : ce sont les chiffres du gouvernement japonais, mais ils sont sous-estimés, et la raison en est liée à la question de la responsabilité. Certes Tepco est responsable de l’accident, mais nul autre que le gouvernement n’a demandé à Tepco de poursuivre le nucléaire, arguant que c’était “ sans danger ”. Le gouvernement a une responsabilité lourde, et le terme de “ responsabilité ” est un euphémisme car il a commis, de fait, un véritable crime d’Etat. Est-il normal qu’en un tel cas, ce soit le criminel qui fournisse les chiffres, et donc les preuves du crime qu’il a commis ? Il faut, en réalité, multiplier ces chiffres par deux ou trois et comprendre que la quantité de césium relâchée lors des explosions à Fukushima équivaut à 300 ou 400 fois la bombe d’Hiroshima. Sans compter ce qui a été reversé dans l’océan, et, aujourd’hui encore, des quantités considérables sont relâchées en pleine mer sans qu’on puisse entrevoir la fin de ce désastre. [...] » « L’unique solution est la fuite » « Au centre d’expérimentation nucléaire de l’université de Kyoto, où je travaille, lorsque nous manipulons des matières radioactives, nous sommes contraints de le faire exclusivement dans ce que nous appelons des “ zones d’accès contrôlées ” [...]. Si, suite à une expérience, mon taux de contamination excède la limite des 40 000 becquerels/m2, je suis considéré comme un déchet radioactif, la porte ne s’ouvre pas, et je dois être “ jeté ” [...]. Selon la carte fournie par l’Etat, dans la ville de Fukushima, la radioactivité dépasse les 60 000 becquerels/m2. Or le gouvernement affirme que les habitants peuvent y habiter ! Il ne s’agit pas d’une de mes expériences de laboratoire, ce ne sont pas seulement mes mains ou mes habits qui sont contaminés, mais le bâtiment dans lequel nous sommes actuellement. La route, la gare, la place devant la gare, les bosquets, les montagnes, tout est contaminé [...]. Nous sommes tous ici, tranquillement réunis dans cette salle de conférence à Fukushima, à discuter comme si de rien n’était, alors que dans cette ville de 300 000 habitants, tout est irradié [...]. L’endroit où nous sommes actuellement devrait être classé “ zone d’accès contrôlée ” et être évacué [...]. L’unique solution est la fuite [...]. On ne laisse vivre personne dans une “ zone d’accès contrôlée ”, et surtout pas des enfants. [...] C’est la responsabilité individuelle qui joue dans la décision de chacun. Je suis ici de mon propre fait et vous également. Mais pas les enfants. Ce n’est pas que je souhaiterais ne protéger que les enfants. C’est que si je ne les protège pas, je ne me le pardonnerais jamais. A chacun d’entre vous de décider en conséquence. »
Posted on: Mon, 12 Aug 2013 10:10:50 +0000

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