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s petits loups, comme je ne sais pas si demain jaurai beaucoup de temps à consacrer à cette chronique journalière, je vous ai donc concocté un panel dévénements représentatifs de ce 31 octobre, veille de la Toussaint - jour faste puis que cest celui dun anniversaire qui mest cher : le mien : - -977 – 31 octobre : Agriculture – Collectivités – Géographie – Religion – Société - Acte n° 21 du cartulaire de Saint-Victor, ou carta Honorati, antérieur au 6 février 980, probablement du 31 octobre 977. Saint-Victor de Marseille - Charte de l’évêque de Marseille Honorat introduisant la règle de Saint-Benoît à Saint-Victor. Par le même texte, l’évêque donne des terres au monastère, dont celle de la Cadière. Avant le 6 février 980, Guillem, vicomte de Marseille et son frère Honorat assistent à la donation faite “après la reconquête du Freinet », par le comte à l’abbaye de S. Victor, de la villa de la Cadière, au diocèse de Toulon. Nota : Poly donne ville au lieu de villa. Igitur cum pagana fuisset e finibus suis, videlicet de Fraxeneto, expulsa, et terra Tolonenis cepisset vestiri et a cultoribus coli, unusquisque secundum propriam virtutem rapebat terram, transgrediens terminos, ad suam possessionem.. R. Broecker : la Carta Honorati, charte par laquelle l’évêque de Marseille, après les temps troublés du VIIIe siècle au Xe siècle, restaure en 977 l’abbaye de Saint-Victor et rassemble les moines sous la règle bénédictine. Il dote alors le monastère d’un certain nombre de biens dispersés à travers la Provence. Parmi ceux-ci figure ecclesia Sancti Damiani cum omnibus appendiciis suis. Les limites du finage sont naturelles : d’un côté, la baume de Cunilio (le Conil) jusqu’à la baume ou défilé appelé Culnitio (la Caunet) et de là jusqu’à la montagne qui est au-dessus de la vallée Scura, montagne d’où l’eau s’écoule jusqu’à Canalia (Cap Canaille). D’un autre côté la mer. Et d’un autre côté, enfin, de cette baume de Conilio (Conil) à la via publica (chemin public) qui descend in Gurgo Nigro (le Gourgonier), puis ipse rivus Arannus (Le Grand Vallat) qui va à la mer. D’une part, le texte nous apprend que cette dotation est une restitution regroupant des biens qui avaient déjà constitué le patrimoine de Saint-Victor ; d’autre part, la superficie de ce domaine évoque bien celle des villae carolingiennes, telles qu’elles sont citées dans le polyptique de Vuadalde. Nous sommes donc en présence d’un très ancien domaine de l’église de Marseille, et c’est là, à mon avis, l’origine du nom de la Cadière – Cathedra dans les chartes – toponyme qui suggère le siège épiscopal. La formation de cette vaste terra est vraisemblablement d’époque carolingienne, donc postérieure à la visite que saint Césaire, évêque d’Arles, fit au vicus de Ceyreste au VIe siècle. Ainsi en 977, Guillem de Marseille, quentourent des chevaliers qui ladulent et attendent en retour des biens, reçut le Fraxinetum et la partie occidentale du pagus toulonnais avec Toulon et Pons de Fos la partie est avec Hyères. Acte n° 77 du Cart. De lAbbaye de Saint-Victor quHonorat, évêque de Marseille, vient de refonder (traduction dans Gérin-Ricard, 1926) : Aussitôt, dit Pons, abbé de Saint-Victor, que la horde païenne eut été chassée de ses retranchements, c’est-à-dire du Frainet, et que l’on eut commencé à exploiter et cultiver le territoire de Toulon, chacun prit autant de terres qu’il lui fut possible et ces usurpations n’eurent d’autres bornes que l’audace et la puissance des usurpateurs. Deux de ceux-ci, et des plus puissants, se disputaient et s’arrachaient mutuellement la même proie: c’était Guillaume, vicomte et Pons de Fos. Pons de Fos vint alors vers le comte et lui dit: « sire comte, voici la terre qui, affranchie du joug de la horde païenne, a été mise sous votre main par la donation du Roi. Nous vous prions d’y venir et d’y poser les bornes de chaque ville ou château et des biens du sanctuaire, car il est en votre pouvoir de faire cette délimitation et de distribuer à chacun le lot qui vous plaira.» Le comte écouta cette prière, monta aussitôt à cheval et partit. Arrivé près de la Cadière, il s’informa des noms des montagnes, des vallées, des rivières, des sources et après les avoir ouïs, il donna à la terre du Sanctuaire (Eglise Saints Côme et Damien) les limites spécifiées dans les chartes de Saint-Victor, et dit: « Tout ce qui est à moi, dans ces limites, de par la donation du Roi, c’est-à-dire tout ce qui est du domaine royal, je le donne à Saint-Victor et à ses moines. » A cette donation assistaient le vicomte Guillaume (Guillem) et l’évêque son frère, deux frères nommés Théodoric et Noé, l’abbé Allard et le moine Ranganard. C’est à l’initiative d’Honorat, évêque de Marseille, que la règle de Saint Benoît est réintroduite dans la petite communauté de moines qui depuis 974 a repris le service divin (à Saint-Victor). Par le même acte, l’évêque donne à l’abbaye plusieurs de ses anciens domaines qu’il détache de l’episcopatus dans lequel ils se trouvaient depuis 924. En 977, Honorat (948-978), évêque de Marseille et, bien entendu, membre de la famille vicomtale, rétablit une communauté de moines selon la règle de saint Benoît à Saint-Victor où le cénobitisme avait été absent pendant deux siècles. Les évêques et les vicomtes de cette ville conservent un important contrôle sur cette institution jusquautour de 1005. -1793 – 31 octobre : Justice - Population – Société – Vaincus dans leur lutte contre les Montagnards, les Girondins, accusés de haute trahison furent condamnés à mort. Le 31 octobre, Antiboul, conventionnel de Saint-Tropez, et vingt de ses coreligionnaires politiques montèrent sur l’échafaud. Antiboul avait 41 ans. -1793 – 31 octobre : Armée – Guerre – Impôts - Justice - Population – Société - Exécution des chefs girondins prisonniers à Paris. On compte parmi eux : Brissot, Vergniaud, Gensonné, Carra, Fauchet, Lasource, Ducros et son beau-frère Jean-Baptiste Boyer-Fonfrède. A Strabourg, où il est en mission, Saint-Just établit une taxe de 9 millions sur les riches. -1793 – 31 octobre (10 brumaire An II) : Armée – Commerces - Guerre – International – Population – Réquisition prescrite par les administrateurs du district du Beausset, en vertu dordres supérieurs, sauf paiement, des souliers se trouvant chez les cordonniers et les « marchandises propres à les faire pour la quantité de vingt-cinq paires « souliers » à confectionner tout de suite. Lenvoi du tout devait parvenir au chef-lieu du district avant lexpiration du délai de quinze jours. -1793 – 31 octobre (10 brumaire An II) : Armée – Economie - Guerre – Impôts - International – Justice – Municipalité - Population - Société - DHyères encore, ce sont des paroles de fermeté que Portal adresse au Beausset le 31 octobre 1793. Il exige que la municipalité cesse sa modération, et proclame : il faut que les coupables soient punis, et ceux qui ne sont que suspects enfermés jusquà la paix. Encore quelques jours et ils seront traduits à Marseille. Et Portal de réclamer la liste des détenus du Beausset, hommes et femmes, afin que le bataillon puisse par un comité ad hoc décider ceux qui doivent être guillotinés comme ennemis de la chose publique et ceux qui conformément à la loi seront enfermés comme suspects ou ayant des parents émigrés... Portal est vraiment lhomme de la terreur au Beausset ! Mais les Hyérois se souviendront aussi de son passage. Il ajoute : Hier dans laprès-midi jai arrêté un vieux coquin. Cest Castillon, cy-devant procureur général au parlement ; cétait dommage que ce bougre-là fût encore libre. Mais il se tenait caché. Jai arrêté aussi une de ses parentes, et cette nuit un boulanger. Ils vont être traduits à Marseille ces jours-ci par un détachement du bataillon et je pense quau retour le détachement ira au Beausset. Ajoutons quà cette époque-là à Marseille, le tribunal révolutionnaire, puis la commission militaire, guillotinaient allègrement... Enfin Portal ajoute quil est ravi de la taxation du maximum (fixation dun prix à ne pas dépasser pour les denrées, les marchandises ou les services), et met en garde les beaussétans qui ne lappliqueraient pas, ou refuseraient le paiement en assignats. Cest du brigandage, dit-il, et il sera puni comme tel... -1793 – octobre/novembre (brumaire An II) : Guerre – International - Justice - Population - A Sanary, fut arrêté César Gautier, habitant le lieu (brumaire an II). -1795 – 31 octobre (9 brumaire) : Collectivités - Société - 31 octobre : élection du Directoire exécutif. Élection du Directoire exécutif par les Conseils : Barras, Reubell, La Révellière-Lépeaux, Letourneur et Sieyès sont élus. -1875 – 30 au 31 octobre : Armée – Histoire locale - Risques majeurs - A la suite de lincendie de ses soutes à munitions, le cuirassé Magenta explose, ébranlant les murs de Saint-Mandrier. Parmi les navires de guerre se trouvant sur rade, dans la nuit du 30 au 31 octobre 1875, était le cuirassé Magenta. Soudain, vers une heure du matin, alors que tout était calme et paisible, une formidable explosion ébranla latmosphère, bientôt répercutée par les montagnes des alentours. Le Magenta venait dêtre dévasté par un cataclysme venu de ses soutes à munitions ; un incendie se développa sur le navire et ce fut, aux yeux des populations riveraines de la rade, la vision terrifiante dun véritable volcan de flammes embrasant de teintes rougeâtres les eaux et le ciel. Avec lexplosion du cuirassé Magenta dont on navait pas su déterminer précisément la cause, létat-major de la marine manifesta une certaine inquiétude. -1940 – 31 octobre : Collectivités - Justice – Population - Société - « A lOfficiel, nouvelles déchéances de la nationalité française : Véra Korène, René Clair, Pierre Lazareff, Alexis Léger etc. ». -1940 – 31 octobre : Guerre - International - Fin de la bataille dAngleterre au cours de laquelle les Allemands ont perdu 1 733 avions contre 915 pour le Royaume-Uni. -1941 – 31 octobre : Guerre – International – Un sous-marin allemand coule le destroyer américain Reuben James à louest de lIslande. 100 marins meurent noyés. Il sagit du premier navire de guerre américain coulé par la Marine de guerre allemande. Signalons que, à cette époque, les Etats-Unis ne sont pas encore entrés dans la guerre. Ils ne le serons que le 7 décembre après l’attaque japonaise contre Pearl Harbor. -1942 – 31 octobre : Crimes contre l’humanité - Guerre – International – Population - Les convois XVI et XVII du 31 octobre 1942 furent les seizième et dix-septième convois de déportation à quitter le territoire belge en direction dAuschwitz-Birkenau1,2. Ces deux convois furent regroupés pour nen former quun seul. Ce convoi fut le dernier de lannée 1942. Au terme de cette année, 17 000 juifs auront été déportés soit 70 % du nombre total de ceux qui le seront entre août 1942 et juillet 1944. Ces deux convois partirent à lorigine du nord de la France et étaient composés en majorité de travailleurs juifs forcés qui avaient été recrutés pour la construction du Mur de lAtlantique. Comme le quota de 10.000 juifs à déporter navait pas été atteint, il fut décidé de renvoyer vers Malines ces hommes qui travaillaient pour le compte de lOrganisation Todt. La plupart des évasions eurent lieu après le départ de la gare de Malines vers la frontière du Reich. Le convoi XVI comportait 823 déportés (702 hommes et 121 femmes), dont 43 enfants de moins de seize ans. Le convoi XVII comportait 875 déportés (674 hommes et 201 femmes), dont 77 enfants de moins de seize ans. Soit 1698 déportés au total. À leur arrivée à Auschwitz, leur histoire se confond. -1942 – 31 octobre : Religion - Population - La cathédrale de Lisbonne fut la scène de lune des plus grandioses cérémonie tenues dans son enceinte bénie. Cétait à loccasion de la clôture des fêtes en lhonneur du 25ème anniversaire des apparitions de Fatima. Le sanctuaire de Fatima était déjà devenu aussi célèbre en Europe que celui de Lourdes. On avait érigé une magnifique basilique. De nombreuses guérisons miraculeuses avaient eu lieu. Lhumble petit village dautrefois était devenu le lieu de pèlerinages annuels tels quon nen avait jamais connu de semblables dans le monde chrétien. A loccasion du jubilé dargent de Fatima, lépiscopat portugais tout entier tenait à manifester sa présence à la cathédrale, à côté du Nonce Apostolique et des autorités civiles et militaires. De Rome, la voix du Saint-Père se fit entendre, sadressant à lauguste assemblée et consacrant le monde au Coeur Immaculé de Marie. -1942 – 31 octobre : Guerre – International – Religion - Population - Pie XII consacre le monde au coeur immaculé de Marie par cette prière: Regina del Santissimo Rosario, ausilio dei cristiani, rifugio del genere umano, vincitrice di tutte le battaglie di Dio! supplici ci prostriamo al vostro trono, sicuri di impetrare misericordia e di ricevere grazie e opportuno aiuto e difesa nelle presenti calamità, non per i nostri meriti, dei quali non presumiamo, ma unicamente per limmensa bontà del vostro materno Cuore. A Voi, al vostro Cuore Immacolato, in questora tragica della storia umana, ci affidiamo e ci consacriamo, non solo in unione con la Santa Chiesa, corpo mistico del vostro Gesù, che soffre e sanguina in tante parti e in tanti modi tribola, ma anche con tutto il mondo straziato da feroci discordie, riarso in un incendio di odio, vittima della propria iniquità. Vi commuovano tante rovine materiali e morali; tanti dolori, tante angoscie di padri e di madri, di sposi, di fratelli, di bambini innocenti; tante vite in fiore stroncate; tanti corpi lacerati nellorrenda carneficina; tante anime torturate e agonizzanti, tante in pericolo di perdersi eternamente ! Voi, o Madre di misericordia, impetrateci da Dio la pace! e anzitutto quelle grazie che possono in un istante convertire i cuori umani, quelle grazie che preparano, conciliano, assicurano la pace! Regina della pace, pregate per noi e date al mondo in guerra la pace che i popoli sospirano, la pace nella verità, nella giustizia, nella carità di Cristo. Dategli la pace delle armi e la pace delle anime, affinché nella tranquillità dellordine si dilati il regno di Dio. Accordate la vostra protezione agli infedeli e a quanti giacciono ancora nelle ombre della morte; concedete loro la pace e fate che sorga per essi il Sole della verità, e possano, insieme con noi, innanzi allunico Salvatore del mondo ripetere: Gloria a Dio nel più alto dei cieli e pace in terra agli uomini di buona volontà! (Luc. 2, 14). Ai popoli separati per lerrore o per la discordia, e segnatamente a coloro che professano per Voi singolare devozione, e presso i quali non cera casa ove non si tenesse in onore la vostra veneranda icone (oggi forse occultata e riposta per giorni migliori), date la pace e riconduceteli allunico ovile di Cristo, sotto lunico e vero Pastore. Ottenete pace e libertà completa alla Chiesa santa di Dio; arrestate il diluvio dilagante del neopaganesimo; fomentate nei fedeli lamore alla purezza, la pratica della vita cristiana e lo zelo apostolico, affinché il popolo di quelli che servono Dio aumenti in meriti e in numero. Finalmente, siccome al Cuore del vostro Gesù furono consacrati la Chiesa e tutto il genere umano, perché, riponendo in Lui ogni speranza, Egli fosse per loro segno e pegno di vittoria e salvezza; così parimenti noi in perpetuo ci consacriamo anche a Voi, al vostro Cuore Immacolato, o Madre nostra e Regina del mondo : affinché il vostro amore e patrocinio affrettino il trionfo del Regno di Dio, e tutte le genti, pacificate tra loro e con Dio, Vi proclamino beata, e con Voi intonino, da unestremità allaltra della terra, leterno Magnificat di gloria, amore, riconoscenza al Cuore di Gesù, nel quale solo possono trovare la Verità la Vita e la Pace. -1956 – 31 octobre : Economie - Guerre – International - Contre l’avis de l’opinion internationale, la France et la Grande-Bretagne préparent une opération d’envergure baptisée « Musketeer » (Mousquetaire), pour les Anglais et « opération 700 » pour les Français. La mission est de reprendre le contrôle du canal. Le plan (nom de code « Terrapin ») prévoit également une offensive israélienne contre l’Égypte qui débutera le 29 octobre. Les États-Unis, en période électorale ne tiennent pas à voir éclater un nouveau conflit. Ils hésitent à respecter un de leur traité du Pacte Atlantique. Le commandement de l’opération est britannique, les Français ne conservant que le commandement de leurs unités, sans pouvoir de décision. Le général Keightley, secondé par l’amiral Barjot, en est le commandant en chef. Le 26 août, une force navale d’intervention est mise en œuvre. La force terrestre est forte de 60 000 hommes, mais seulement 15 000 seront employés. Les Français, commandés par le général Beaufre, forment la force « A ». La 1e phase commence le 31 octobre ; par des bombardements d’aviation à partir de Malte et de Chypre puis des forces navales en Méditerranéenne. -1963 – nuit du 30 au 31 octobre : Climat – Communication – Pêche - Risques majeurs – Services - Après trente jours de soleil radieux tout au long du mois doctobre, « pluies diluviennes et tornades sur le littoral varois. Saint-Mandrier a été isolé. Dégâts dans les ports et sur les routes. Rafales de vent de 120 km à lheure ». Dans la nuit du 30 au 31 octobre, la station météorologique de la Mitre a enregistré cinquante-cinq millimètres deau et des vents atteignant une vitesse de soixante-six nœuds (120 km/h environ). A Toulon, les grandes artères sont pour la plupart bloquées par de longues files de voitures. Les collisions se comptent par dizaines. Les services de police ne déplorent, heureusement, quun seul blessé. De nombreuses caves et rez-de-chaussée ont été inondés. Bref, nos amis pompiers ne savent plus où donner du « pin, pon » ! « La région de Saint-Cyr à Saint-Mandrier, a été littéralement trempée, au point de connaître en certains endroits, de véritables inondations. Ce fut le cas de Saint-Mandrier où il nous a été impossible de nous rendre en voiture hier après-midi (jeudi 31 octobre). Avec une telle abondance de pluie, le port a été noyé sous les eaux, jusquà la mairie. Plus dune voiture sest trouvée en panne. Quelques barques ont coulé » -1963 – 31 octobre : Armée – Municipalité - Pêche - Population – Tourisme - Urbanisme - «A Saint-Mandrier, la base «étouffe» la commune...mais aussi les pêcheurs... Tirs jour et nuit à la Renardière. «Nous ne pouvons plus travailler», disent les pêcheurs de Saint-Mandrier ». Monsieur le maire a alerté lopinion par ces mots : «La base militaire étouffe Saint-Mandrier. Après les travaux pour abriter un nouveau champ de tirs construit pour abriter les rampes de lancement de missiles, aujourdhui, les soixante-trois pêcheurs de Saint-Mandrier protestent à leur tour contre les restrictions apportées aux lieux de pêche (le Canier et pêche à la mugelière) ». Ecoutons Ferdinand Bianco, premier prudhomme : « On ne peut plus travailler. Les tirs en mer, entre Cépet et Sicié, ont lieu tous les jours, et nous ny pouvons rien. Je ne suis pas un stratège, mais quelle utilité ont ces tirs incessants. Ils tirent à la mitrailleuse, au fusil, au canon la nuit. Les commandos font sauter des mines et des grenades sous-marines. AIors, vous comprenez les sardines, plus question ! La nuit, ils prennent un porte-voix du haut de la falaise pour nous prévenir. Mais ça ne suffit pas ! Pour quon f...Ie camp plus vite, ils balancent une rafale darme automatique près du bateau. La population mandréenne soutient sans faiblesse les revendications des « pescadous », les édiles aussi. Voici un extrait du rapport de Monsieur Clément : « La délégation ne conçoit pas que ce genre dexpérience, situé à quelques centaines de mètres à vol doiseau de points extrêmes de la commune, puisse constituer une source de bruit constant, et quil soit maintenu dans une ville de premier ordre qui sagrandit de jour en jour ». Ferdinand Bianco : « A la mugelière, près de la B.A.N., il existait un appontement et le privilège de pêche devant cette construction. On nous a empêché de travailler à cet endroit, alors que la chose était possible quand le trafic des hydravions était important...Que veut donc la marine ? Que nous disparaissions de Saint-Mandrier ? Veut-elle faire de la presquîle ce quelle a déjà fait au Levant ? la marine na-t-elle pas, déjà, suffisamment de place ? ». Et le journaliste du Petit Varois de conclure : «Les possessions militaires qui autrefois étaient de peu de valeur ont acquis du fait de lexpansion des zones urbaines une plus-value énorme. Cest donc lavenir touristique de Saint-Mandrier qui est délibérément sacrifié ». -1992 – 31 octobre : Collectivités - Culture - Municipalité – Urbanisme - Le nouveau Centre culturel de Saint-Mandrier est inauguré en présence de nombreux invités parmi lesquels on notait la présence de Monsieur Trucy Maire de Toulon et Monsieur Arreckx Président du Conseil général. Un théâtre de 150 places et une salle des fêtes auront finalement coûté 9 300 000 francs. La commune aura participé à cette création pour une somme de 3 600 000 francs. Références : Archives de Sanary, D4. Broecker R. - Aux origines du Castellet et de la Cadière. Imp. COREP, Toulouse, 1987, p. 16-17. C. Sénès dit La Sinse, Provençaux, notes biographiques, 1ère série. Toulon, imprimerie du Petit Var, 1902 Cartulaire de Saint-Victor, n° 21, ou carta Honorati. De Gérin-Ricard, 1926, Acte n° 77 du Cart. De lAbbaye de Saint-Victor quHonorat, évêque de Marseille, vient de refonder. Discorsi e Radiomessaggi di Sua Santità Pio XII, IV, Quarto anno di Pontificato, 2 marzo 1942 - 1° marzo 1943, pp. 453-454, Tipografia Poliglotta Vaticana Donald Macintyre - La bataille de lAtlantique, Presses de la Cité, 1957, 310 p. Duby Georges, Histoire de la France, 1987. Florian Mazel, 2002, p. 85, texte et notes. G. de. Fontanges - Les ailes te portent, souvenirs dun pilote de larmée de lair, Editions maritimes et doutre-mer, 1981, 298 p. Gérard Delaforge, Le Beausset et la Révolution française… Gisèle Argensse, 1989, p. 75 ; p. 158. dossiersmarine.free.fr/fs_f_F7.html ; fr.wikipedia.org/wiki/Magenta_(cuirass%C3%A9) ; photographie-maritime/photographie/photomarinenationale.htm. J.-P. Poly 1976, p. 28 Jean Noli - Les loups de lamiral, les sous-marins allemands dans la bataille de lAtlantique, Fayard, 1970, rééd. Livre de Poche 3333, 1972, 512 p. Jean-Charles Volkmann, « Chronologie de l’Histoire de France », 1997. Le Cri du peuple du 31 octobre 1940. Le Petit Varois du jeudi 31 ocobre 1963. Louis Baudoin, 1965, p. 600. Marius Autran, tome 1. Martin Aurell, Jean-Paul Boyer, Noël Coulet, La Provence au Moyen Âge, 2005, p. 41. Maxime Steinberg, La Persécution Des Juifs en Belgique (1940-1945), Éditions Complexe, 2004. Musée de la Marine, 1943 – Catalogue provisoire 1943, Palais de Chaillot ; n° 379. — LE MAGENTA. — Aquarelle de F. Roux.). P. K. Lundeberg - La réplique des Etats-Unis à la guerre sous-marine, in La bataille de lAtlantique, Revue dhistoire de la seconde guerre mondiale, n° spécial 69, Janvier 1968, PUF, p 67-96. P.A. Amargier, La date d’un millénaire... Paul Gaujac, Suez 1956, Édition Lavauzelle, 1986 Pierre Goubert, Initiation …, 1984. République-Le Provençal du vendredi 1er novembre 1963. Roger Vallentin du Cheylard, Sanary et le siège de Toulon, 1913-1914, rééd. 2001. Site de référence des Apparitions de la Sainte Vierge à Fatima T. Hugues, Costello J. - La bataille de lAtlantique, Albin Michel, 1980, 320 p. Yann Fauchois, 2001.
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 19:42:49 +0000

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