(suite de cette expérience de jeun) L’un des problèmes que j’ai rencontrés consistaient en la difficulté de jeuner alors que tu travailles. Tu te fatigues deux fois plus, d’autant plus que je travaille dans un secteur où les méninges sont fortement sollicitées ! Mais le plus grand défi auquel j’ai fait face est la vulnérabilité dans laquelle l’on se trouve lorsqu’on a faim. Je vous explique : je suis quelqu’un qui adore manger. D’ailleurs, ma mère était une bonne, sinon une excellente, cuisinière et avec le temps, je crois que j’ai fini par développer sa passion. Je n’excelle pas dans la matière en soi mais j’adore la cuisine. Et manger. J’adore manger. Ajoutez à cela une boulimie naturelle qui apparait à chaque stress et une personnalité anxieuse de nature…mmmhh. Bref, la bouffe et moi, c’est une longue histoire d’amour… Ce que j’ai constaté ? Au bout de 2 jours, je me suis fatiguée. C’était horrible. Toute sorte de questions me sont venues à l’esprit. Oui, littéralement : pourquoi souffrir autant avant d’obtenir une chose ? Ne renonceras-tu pas à Dieu si jamais un jour tu n’avais rien à manger comme tu l’essayes maintenant ? Tiendras-tu ta foi même s’il semble que Dieu t’abandonne ? Mais surtout cette question : pourquoi souffrir autant pour un Dieu que tu n’as jamais vu ? C’était horrible, horrible. J’étais également en train de lire le livre de Job à cette période et ce que Jésus Christ a vécu à Gethsémané m’a paru réel. Si vous avez déjà visionné la Passion du Christ, vous comprendrez la scène où Satan lui dit en quelque sorte : A quoi cela sert ? (à suivre)
Posted on: Wed, 23 Oct 2013 02:25:59 +0000
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