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tres bon article a lire merci a Pierre Hawawini Egypte : la bêtise des occidentaux, et l¹ignorance des expertologues Un point sur l’Egypte…. Le sphinx et la Kaaba, par Hélios d’Alexandrie de postedeveille Le jeudi 25 juillet Mohammed Badie, le Guide suprême des Frères musulmans en Égypte, y est allé d’une déclaration plus que fracassante, selon lui : « Démettre Morsi de son poste de Président est un crime plus condamnable que si el Sissi (le général en chef des forces armées égyptiennes) avait démoli la Kaaba pierre par pierre ! » Si on prend au mot le Guide suprême et si on considère le fait qu’el Sissi a démis Morsi, non de son propre chef, mais en réponse à la demande expresse d’une majorité écrasante d’Égyptiens (plus de 80% de la population), il s’ensuit que le crime en question doit être attribué au peuple égyptien au premier chef. Est-ce à dire que les Égyptiens ont décidé collectivement de balancer l’islam par-dessus bord ? Il serait exagéré de répondre par l’affirmative, du moins pas avant de préciser de quel islam il s’agit. S’il s’agit de l’islam des Frères musulmans et des salafistes, le vrai, l’authentique, celui de Mahomet, du coran et de la charia, la réponse est OUI. S’il s’agit de l’islam version égyptienne, celui que les Égyptiens eux-mêmes qualifient de «wassati» ce qui signifie «centriste» ou du centre, ni à gauche, ni à droite, éloigné autant que possible des extrêmes, autrement dit un islam dont on a retiré en catimini les éléments toxiques, alors la réponse est NON. «Démettre Morsi est un crime plus condamnable que si el Sissi avait démoli la Kaaba» – Guide suprême de la Confrérie Lors de la manifestation qui s’est tenue place Tahrir le 26 juillet dernier, on pouvait lire sur une banderole géante : «Ni ikhwaneya, ni salafeya, mais wassateya» ce qui signifie, ni la doctrine des Frères musulmans, ni celle des salafistes, mais la centriste. Malgré plus de trente ans d’islamisation à doses de cheval, malgré l’endoctrinement intensif déversé par les canaux islamistes, malgré les milliards investis par les potentats du pétrole, on peut affirmer qu’en Égypte la mayonnaise islamiste n’a pas pris. Pour être plus précis, on peut dire que la vague islamiste n’a fait que recouvrir les Égyptiens d’une mince couche de fondamentalisme, à la première pluie (celle qui s’est abattue sur l’Égypte après l’élection de Morsi), cette couche s’est rapidement dissipée. On ne change pas fondamentalement un peuple en trente ans, surtout pas un peuple vieux de 7000 ans, qui tire fierté de son enracinement sur les deux rives du Nil. Le nouveau sphinx Les Égyptiens adorent avoir un chef qui incarne leurs valeurs et leurs aspirations. Sans le savoir et sans l’avoir cherché, le Général en chef el Sissi s’est attiré l’admiration et la reconnaissance des Égyptiens. Le peuple s’est reconnu en lui, l’adhésion a été immédiate. D’ores et déjà il est vu comme le prochain président du pays, bien qu’il n’ait exprimé aucune ambition d’ordre politique et qu’il ait affirmé tenir à son poste de commandement à l’armée. S’agit-il d’un engouement qui sera rapidement dissipé ? Certains le croient et l’affirment : les problèmes de l’Égypte sont à ce point importants qu’il sera difficile à un chef, quelque soit sa popularité initiale, de conserver longtemps l’approbation du peuple. Mais la plupart de ces observateurs et analystes ignorent que l’atout principal d’el Sissi réside dans son attachement profond à l’Égypte, un attachement qui prend la forme d’une communion avec l’âme de l’Égypte éternelle. Atout précieux au moment où la patrie est en danger, menacée comme elle est par l’horreur islamique qui a semé la dévastation partout où elle est passée. El Sissi n’a pas mis de temps à comprendre que les Frères musulmans détestent et méprisent l’Égypte, qu’ils ne se perçoivent pas comme Égyptiens, qu’ils ont une seule identité, l’islam, une seule loyauté, l’organisation mondiale des Frères musulmans, un seul objectif, le califat islamique mondial; que si l’Égypte doit être démembrée pour réaliser cet objectif, elle le sera sans état d’âme. Le peuple égyptien a lui aussi bien compris la réalité, c’est pourquoi il a commencé par protester contre les Frères musulmans et, comme ces derniers ont fait la sourde oreille, poursuivant leur plan de domination sans égard à l’état catastrophique où ils mettaient le pays, il s’est mis à les haïr ouvertement et à rêver à leur élimination. El Sissi est un leader d’un genre nouveau. Dépourvu d’idéologie et d’idées préconçues, peu soucieux de plaire, n’ayant aucun intérêt personnel à protéger, mais préoccupé par la situation catastrophique de l’Égypte, il a rapidement compris et accepté la mission historique que la situation et sa position l’obligeaient à accomplir. Sauver son pays de la catastrophe implique de prendre des décisions qui paraîtront inacceptables à la majorité des gouvernements étrangers. En effet ces derniers refusent de tenir compte de la réalité et continuent de réitérer leurs demandes : libérer Morsi et les autres leaders des Frères musulmans, malgré les accusations d’actes criminels qui pèsent sur eux, permettre aux Frères musulmans de «participer» à la direction du pays, œuvrer à la réconciliation nationale sans tenir compte des crimes commis par les islamistes etc. Que répondre à des gens qui s’aveuglent et qui prétendent vous communiquer la «justesse de leur vision»? El Sissi a tantôt répondu laconiquement par la négative et tantôt préféré poser des gestes concrets, comme demander au peuple égyptien de manifester contre la terreur des Frères musulmans et de leurs alliés de Gaza et du Sinaï, et en appui aux décisions inévitables qui doivent être adoptées pour mettre fin à la crise. Énigmatique comme un sphinx, el Sissi parle peu et ne se place sous le feu des projecteurs que pour les besoins de la cause. S’il n’a donné aucune entrevue jusqu’à présent c’est qu’il ne concède aucun pouvoir aux médias, en particulier ceux de l’étranger. Comme il possède une vision claire des objectifs que l’Égypte se donne, il ne ressent aucunement le besoin de justifier ses décisions, lesquelles ne font que refléter la volonté du peuple. En revanche il agit et ses gestes, sobres et mesurés, n’en sont pas moins efficaces. Peu de gens ont fait état des énormes pressions qu’il a subies de la part des leaders de plusieurs pays, en particulier les pressions de l’administration américaine, plus soucieuse de sauver les Frères musulmans que de défendre les intérêts vitaux des États-Unis en Égypte. El Sissi, face à ces pressions, s’est contenté de prendre appui sur le peuple égyptien, sans tambour ni trompette il a envoyé promener Obama, Merkel, Erdogan, Ban Ki Moon, Ashton et compagnie. Au Secrétaire américain à la défense Hagel qui lui demandait avec insistance de libérer Morsi pour éviter la guerre civile, il a répondu qu’il le gardait en détention exactement pour la même raison. Quand Obama furieux a voulu l’intimider en envoyant deux vaisseaux de guerre dans les eaux territoriales égyptiennes, il a répliqué en envoyant des chasseurs-bombardiers survoler les bâtiments américains. La désinformation des médias
Posted on: Thu, 15 Aug 2013 15:42:45 +0000

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