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tribunal correctionnel de Paris que les syndicats étaient bien les bénéficiaires des enveloppes dargent liquide de la puissante fédération de la métallurgie. réagir 68 Photographe : Eric Feferberg :: Lancien président de lUIMM Denis Gautier-Sauvagnac au tribunal correctionnel de Paris, le 7 octobre 2013 photo : Eric Feferberg, AFP augmenter la taille du textediminuer la taille du texte La justice sinterroge sur la destination denviron 16 millions deuros retirés en liquide entre 2000 et 2007 des caisses de lentraide professionnelle de lUIMM (Epim), une structure destinée à apporter un appui moral et matériel à ses adhérents subissant un conflit du travail. Interrogé en début daudience lundi sur les destinataires de ces fonds, Denis Gautier-Sauvagnac est revenu sur ses précédentes déclarations. En réalité, je reconnais que je nai pas été assez clair jusquà présent et je confirme ici les propos dArnaud Leenhardt, a-t-il déclaré. Arnaud Leenhardt, un de ses prédécesseurs à la tête de la puissante Union des industries et métiers de la métallurgie (1985-1999), avait affirmé mercredi que les bénéficiaires des enveloppes dargent liquide étaient les cinq syndicats représentatifs. Ce sont bien les syndicats, comme il la dit, a acquiescé Denis Gautier-Sauvagnac qui sétait jusqualors toujours refusé à se prononcer sur ce sujet. voir (0) lire (4) 14 oct 19:48 UIMM : létau se desserre et les langues se délient 14 oct 19:32 UIMM: Gautier-Sauvagnac confirme les dons en liquide aux syndicats 14 oct 16:40 Caisse noire du patronat : des dons en liquide aux syndicats selon lex-patron de lUIMM 14 oct 16:16 Caisse noire de lUIMM: Gautier-Sauvagnac se met enfin à table Ces contributions étaient une forme dappui que, depuis des décennies, lUIMM apportait à des organisations de salariés et patronales, a-t-il ajouté. Il a précisé que ces aides se présentaient sous deux formes. La première, sous forme de chèques, concernait des achats despaces publicitaires à prix dor ou des location de stands, également à prix dor, ou encore lachat de journaux syndicaux, a raconté lancien patron en précisant quil sagissait en réalité dune façon dhabiller les contributions de sa fédération. Mais cela nétait pas suffisant, cétait un prétexte qui avait ses limites, a-t-il poursuivi en précisant que le reste des aides étaient données en liquide de façon plus discrète. Stands à la fête de LHuma Cétait en quelque sorte une forme dabonnement. Mon prédécesseur mavait indiqué les montants quil fallait verser et je my suis tenu, a-t-il dit. Les bénéficiaires étaient aussi les syndicats étudiants, a affirmé Dominique de Calan, ex-délégué général de lUIMM, qui sest montré en revanche plus circonspect vis-à-vis des journalistes, intellectuels et parlementaires quil avait mis en cause lors de lenquête. Je parlais autant des règlements par chèques que du liquide, a-t-il rectifié citant lexemple de certains ménages réalisés par des journalistes connus pour animer des manifestations de lUIMM. Alors pourquoi cette discrétion?, a interrogé la présidente Agnès Quantin. Dire que lUIMM finançait des stands à la fête de lHuma nétait pas pensable, a-t-il répondu. Si cela sétait su, je pense que certains auraient perdu leur emploi, leur mandat (...) et je ne vois pas comment les syndicats étudiants qui passaient leur temps à nous crier dessus pourraient reconnaître avoir été aidés, a-t-il ajouté. Dans un climat général de lutte des classes, les syndicats auraient été mis au ban de la société sil avait été dit quils recevaient de largent du patronat, a-t-il insisté. La chef comptable de lUIMM Dominique Renaud, qui allait régulièrement retirer de 30.000 à 200.000 euros (environ 2 millions par an) en liquide dans un sac à main dans les quatre comptes Epim de lUIMM à la demande de Denis Gautier-Sauvagnac, a raconté à laudience ne pas sêtre posée de question. Dès mon arrivée à lUIMM en 1976, jai tout de suite eu le sentiment quil ne fallait pas poser de question, sous peine de paraître indiscrète, a-t-elle expliqué. Interrogée sur la destruction de pièces comptables, elle a répondu quon lui avait dit que sil y avait un problème, il fallait détruire les reçus. Muette devant les enquêteurs, elle a justifié quaprès trente ans de silence, il lui avait été difficile de parler à des gens quelle ne connaissait pas. Mais cétait tout de même des policiers, lui a fait remarquer la présidente. Le secrétaire général de la CGT métallurgie, Philippe Martinez, a de son côté nié sur France Info limplication de son syndicat. Ce que nous voulons savoir cest : à qui ont été données ces sommes? Quand? Comment? Sous quelle forme? Pour linstant on ne sait rien, a-t-il réagi. Il faut des sommes, des noms dans les syndicats - si les syndicats sont touchés - et dans les partis politiques, a-t-il ajouté.
Posted on: Mon, 14 Oct 2013 19:58:16 +0000

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