À Alger, les Algérois ont eu lidée de transformer le pont du Télemly en pont de lamour. Les cadenas d’amour ont été accrochés sur le pont du Télemly, à Alger, par une centaine de personnes venues répondre avec joie et amusement à l’initiative lancée par trois journalistes décidés à en faire, comme dans d’autres capitales du monde, un rituel en hommage à l’amour du couple et à l’amour tout court, ingrédient dont on a fort besoin, au passage, dans ce cher pays.. Une initiative originale et très bien accueillie par la population et les autorités locales. Le célèbre pont-immeuble du Télemly, à Alger, a bien changer de visage. des dizaines de cadenas, symboles de lamour éternel que se vouent des couples algérois, devraient orner ses grillages verts. comme les cadenas damour accrochés sur de nombreux ponts de la planète, comme celui des Arts, à Paris. Ils se tournent, naturellement, vers le pont du Télemly. Le lieu est symbolique, car connu dans la capitale algérienne comme étant le lieu privilégié des individus souhaitant mettre fin à leurs jours. autrefois Pont des Suicidés ... Pendant longtemps et jusqu’à nos jours, ce pont était appelé le « pont des suicidés », en raison des nombreux drames qui s’y sont produits, avant que la municipalité ne construise un grillage de part et d’autre des trottoirs de cet édifice qui domine la rue Burdeau jusqu’à la rue Didouche-Mourad (ex-Rue Michelet). Les cadenas d’amour d’Alger compte 1 800 adhérents. C’est une première en Algérie, voire en Afrique, dans le monde Arabe et Musulman. L’idée a commencé à partir d’un débat entre copains autour de la jeunesse algérienne. Si ça doit changer, il va falloir commencer à partir de ce pont dédié anormalement aux suicidés. Nous voulons faire de lui un pont d’amour, dédié à tous les amoureux d’Algérie. Parmi les présents de marque, il y avait Ali Pharaon, le fils du grand écrivain algérien, Mouloud Pharaon, qui avait posé lui aussi un cadenas, ainsi que Hamid Ferhi, le coordinateur national du MDS, Zak Ostmane, le premier à défendre en public en Algérie l’ex-Femen tunisienne Amina Sboui. Au total, une quarantaine de cadenas d’amour ont été posés selon une tradition qui fait fureur sur le pont des Arts, à Paris, depuis 2008, mais dont l’origine serait hongroise, bien que certains disent qu’elle est allemande et qu’elle a démarré de Cologne dans les années 1980. A Séoul, on connaît également cette forme de happening dédié à Cupidon qui, sans doute, ne s’en fout pas....
Posted on: Mon, 02 Dec 2013 18:35:57 +0000
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