À L’ÉVIDENCE par François HARVEY - le dimanche 14 juillet - TopicsExpress



          

À L’ÉVIDENCE par François HARVEY - le dimanche 14 juillet 2013 SAINT-OURS- Depuis quand un gouvernement se permet-il de cacher des choses à son peuple; ne détient-il pas son autorité de ce peuple, ne lui est-il pas redevable de l’entière vérité sur ses agissements, l’allocation qu’il fait des fonds publics, sa politique intérieure comme extérieure? Comment se fait-il que nous nous voyons refuser des demandes d’accès à l’information ou que les documents demandés nous parviennent caviardés, censurés? N’avons-nous pas droit à une entière information sur ce que font les ministères et organisations gouvernementales ou paragouvernementales? Quelles sont les raisons de ce silence, pour qui se prend-on dans les sphères du pouvoir pour nier au peuple le droit à la connaissance de ce qu’on fait du pouvoir qu’on tire de lui? À l’évidence, il y a partout abus de pouvoir, synonyme de corruption. On nous cache l’essentiel de l’activité de l’État parce que nous ne serions pas d’accord avec ce qui s’y fait. On nous trompe, on fait de l’esbrouffe, de la parade, à l’évidence, on agit de sorte que rien ne soit évident. Prenons l’exemple du projet Mine Arnaud, à Sept-Îles. Les gens qui voulaient prendre connaissance du projet et déposer des mémoires au Bureau des audiences publiques sur l’environnement ont du se taper huit mille pages de documentation spécialisée, souvent contradictoire. Vous vous rendez compte? Et on appelle ça de la transparen ce? Il n’y a même pas moyen de savoir si ce projet, dans lequel Investissement Québec va mettre 750 millions de dollars de nos taxes sans consulter l’ensemble des Québécois, sera rentable. Gageons qu’il ne le sera pas. Ce projet sera un désastre écologique à différentes échelles. Sur le plan local d’abord, le trou fera un kilomètre par quatre kilomètres minimum, par sept cents pieds de profondeur, le tout à 800 mètres à peine de la baie de Sept-Îles. L’apatite que l’on en tirera pour en faire du phosphate s’en ira, à 90 pour cent, dans les cours d’eau, polluer l’eau. Ici, au Québec, on assiste en ce moment à une entreprise frénétique de destruction des cours d’eau potable et des nappes phréatiques. On veut les détruire par la réduction des bandes riverains sur lesquelles les agriculteurs n’ont pas le droit de mettre de fertilisants, mais qui les surveillent? On veut détruire notre eau en autorisant l’épandage de fertilisants et de lisiers dans les ruisseaux, dans les cours d’eau de deux mètres par deux mètres, on veut les détruire par l’exploitation des gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent, dans le Bas-du-Fleuve, à Anticosti, au Lac-St-Jean, on veut la détruire de toutes les manières. La raison : à l’évidence, on veut bientôt nous vendre l’eau potable. On veut mettre la main sur le pétrole, les mines, et l’eau potable. C’est évident. Et qui contrôle l’eau potable? Notamment la compagnie Suez Environnement dans laquelle Power Corporation possède une forte participation. Le PQ n’a pas été meilleur que le PLQ en cette matière. C’est alors qu’André Boisclair était ministre de l’Environnement, en 2002, et que Pauline Marois était vice-première-ministre que le règlement sur les bandes riveraines a été amendée à toute vapeur et sans consultation publique à la demande de l’Union des producteurs agricoles. Quels besoins y avaient-ils de réduire les bandes riveraines dans lesquels les producteurs ne pouvaient répandre de fertilisants, si ce n’est précisément pour accélerer la pollution de l’eau potable? On a construit depuis des dizaines d’usines d’épuration des eaux, des firmes d’ingénierie, comme BPR, ont fait des fortunes. Dois-je rappeler que c’est BPR qui conseille l’UPA depuis des années, et que c’est l’UPA qui dicte au gouvernement la réglementation la concernant? À l’évidence, on veut nous faire payer le prix fort pour l’eau potable. Dans les épiceries, on la vend déjà plus cher en bouteille qu’un litre de pétrole. Et c’est souvent de l’eau qu’on a pris directement du robinet qu’on nous revend ainsi. À l’évidence, c’est du vol. On parle de plus en plus de privatiser l’eau. À l’évidence, on prépare le terrain, on nous fera tantôt payer la note de notre indifférence. À l’évidence, on se prépare aussi à nous réprimer par la violence. La volonté politique de hausser les frais de scolarité l’an dernier n’était qu’une pure provocation pour amener les étudiants à la révolte. La « juste part » était un leurre : ce gouvernement qui divertissait des centaines de millions de dollars vers la corruption avait tout à fait le moyen d’instaurer la gratuité scolaire. Des étudiants instruits sont la première richesse de la nation. Au lieu de ça, on les a frappés et frappés pendant des mois, on en a arrêté deux mille cinq cents, jamais, même pas pendant la Crise d’Octrobre de 1970, le Québec n’avait connu une telle vague de répression. À l’évidence, Jean Charest et les oligarques ont voulu tester la fidélité de leur appareil policier. Il n’y avait pas d’autre raison. Mais moi j’aime autant vous le dire tout de suite que, quoiqu’ils fassent, on ne touchera pas un cheveu de mes enfants ou de mes amis sans que j’intervienne. Nous sommes en train d’établir les bases d’un monde nouveau qui va remplacer celui-ci. Nous souhaitons le faire sans turbulence. Nous allons établir les structures de ce monde tandis que celui-ci va s’essouffler, qu’il va voir ses sources de financement se tarir, et qu’il va s’affaisser. À l’évidence, ça ne se fera pas tout seul. Il y aura peut-être par-ci par-là des journées de grève générale, par exemple, ou des manifestations, c’est bon pour l’exercice. Mais il y aura surtout beaucoup d’information de distribuée, beaucoup d’enquêtes de menées, beaucoup de procès de conduits, beaucoup de gens mis hors d’état de nuire. Ceux qui ont causé des torts au peuple dans le passé seront jugés. Le printemps 2012 nous a fait faire un bond en avant. La jeunesse a réveillé ses aînés. À l’évidence, nous sommes en train de tisser une toile de réseaux à travers le Québec où s’échangent informations, expériences, et entraides. Et ça va vite. À l’évidence, l’ordre établi vacille sur ses bases. Il peut encore compter sur son appareil policier mais je n’en dirais pas autant des militaires qui savent que le ministère des Anciens combattants se fiche complètement d’eux quand ils reviennent malades, irradiés, blessés, de leurs missions à l’étranger. À l’évidence, l’heure de vérité approche; les chroniqueurs des médias de masse ont recommencé à s’exciter, à exciter le peuple avec leurs propos démagogiques, mais nous avons nos propres médias, nous sommes sourds à leur propagande. Un jour, nous réquisitionnerons leurs studios, nous les mettrons à la porte, et nous ferons jouer de la bonne musique. Un jour, nous retirerons aux démagogues leurs micros, et ils feront comme nous, ils tenteront de se faire entendre avec les moyens du bord. On verra alors si leurs talents est à la hauteur de leurs ambitions. À l’évidence, en ce moment, c’est l’été, il fait beau, c’est le temps des foins, nous faisons tous une pause, nous reprenons notre souffle, mais n’allez pas croire que nous sommes endormis, pas même assoupis. Nous travaillons, et à l’évidence tout à l’heure nous nous élancerons vers le pouvoir. POUR DU VRAI CHANGEMENT, ADHÉREZ AU MOUVEMENT DES QUÉBÉCOIS ET DES QUÉBÉCOIS. GRAND CAMPING FESTIF À VAL-JALBERT DU 26 AU 28 JUILLET, NOUS AVONS DES TERRAINS DE RÉSERVÉS POUR VOUS.
Posted on: Thu, 25 Jul 2013 22:30:26 +0000

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