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À la tribune de l’ONU : « Le gouvernement du Burundi est à bout de force » ----------------------------------------------------------- 23-07-2013 Publié par Antoine Kaburahe C’est un véritable cri de détresse qu’a lancé le représentant permanent du Burundi à l’ONU hier lors d’une session sur le Burundi. M. Hermenegilde Niyonzima, s’est prévalu « des progrès accomplis depuis 2007 dans tous les domaines économique, social et politique » mais a toutefois reconnu que « la pauvreté est devenue si criante » que « vivre est devenu synonyme de ne pas mourir », a expliqué M. Niyonzima. « Le Gouvernement est à bout de force». Il est « à bout de créativité et d’inspiration », a-t-il expliqué. Des propos qui tranchent avec ce que l’on entend ces derniers jours à Bujumbura dans la bouche des officiels. La communauté internationale, a rappelé M. Niyonzima, a promis au Burundi un appui financier de 2,6 milliards de dollars pour financer le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP II). Il a regretté que ces appuis tardent à venir et s’est inquiété des tensions que l’extrême pauvreté commence à susciter : « Jusqu’à quand est-ce que la faim et la misère vont devenir une norme au Burundi? » s’est-il interrogé, avant de souligner que la pauvreté au Burundi est devenue un problème de sécurité. En bon défenseur de la politique gouvernementale, il a soutenu que « la bonne gouvernance, si chère à nombre de partenaires du Burundi, est au centre de toute l’action gouvernementale. » Sur les inquiétudes exprimées par le représentant du secrétaire général de l’ONU au Burundi, M. Parfait Onanga Anyanga, notamment le traitement de la question foncière par la Commission nationale des terres et autres biens (CNTB), et un recul en matière de liberté d’expression après la promulgation controversée d’une nouvelle loi sur la presse, M. Niyonzima a contre-attaqué : Les problèmes rencontrés avec la loi sur la liberté de la presse, ainsi que par la Commission Terre et autres Biens, sont liés à une « exploitation médiatique négative. » Pour rappel au cours de cette session, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations unies, M. Parfait Onanga-Anyanga, devait informer le Conseil sur les derniers développements au Burundi. Un autre point à retenir est la recommandation faite au Conseil de sécurité de maintenir le Bureau des Nations Unies au Burundi, au moins jusqu’aux élections de 2015.
Posted on: Tue, 23 Jul 2013 21:42:26 +0000

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