À l’opposé, la diatribe islamiste s’inscrit dans la violence - TopicsExpress



          

À l’opposé, la diatribe islamiste s’inscrit dans la violence verbale et spirituelle, l’émotionnel et l’affectif, exhibant la punition humaine ou divine comme bâton de berger. Les islamistes font feu de tous bois : mobilisation permanente et proximité dans les quartiers. Ils alternent menaces et discours mielleux, appel au sens de l’honneur, aide aux démunis, promesse du paradis ou coulent les ruisseaux et où, sous les tentes, les vierges aux yeux noirs offrent leurs charmes inusables. Ils cultivent le phantasme d’un monde virtuel qui n’existe que dans leur délire, attisent la haine contre l’autre. Les enfants, bien encadrés, assimilent précocement la doctrine et ce sont eux qui maintenant détectent, pour leurs mamans, la gélatine non hallal sur les pots de yaourts dans les grandes surfaces. L’islamisme est une sorte de drogue mentale qui fonctionne à merveille, annihile l’esprit critique et la rationalité. Il est fertilisé par la misère car il canalise si bien le ressentiment subséquent. À terme, il semble parti pour fédérer autour de son délire hautement contagieux la majeure partie de la communauté. Les intellectuels nord africains, qui auraient pu jouer un rôle d’alerte et de transmetteurs d’expérience , sont hors jeu. Ils portent sur leur visage toute la tragédie de là-bas et d’ici. Ils ont fui l’islamisme, le pays d’accueil a réussi la prouesse d’en faire des épaves sociales et potentiellement des ennemis politiques. Ils marchent dans les rues, les poches vides, en regardant à travers les vitrines ce peuple qu’ils ne peuvent côtoyer. Le Dieu Argent les a exclus, Allah les appelle. Car peut-on réfléchir au dessus de sa condition ? Mustapha Amarouche
Posted on: Sun, 03 Nov 2013 09:46:49 +0000

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