Ça sent de plus en plus le merdier...! PREMIER MINISTRE Pôle - TopicsExpress



          

Ça sent de plus en plus le merdier...! PREMIER MINISTRE Pôle Stratégie, Médias et Communication Hôtel de Matignon, le 2 septembre 2013 Déclaration de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, sur la situation en Syrie Hôtel de Matignon, lundi 2 septembre 2013 Mesdames, Messieurs, J’ai tenu à l’instant une réunion destinée à informer les principaux responsables de la majorité comme de l’opposition de l’Assemblée nationale et du Sénat sur la situation en Syrie. Cette information du Parlement est indispensable. En effet, les élus de la nation doivent pouvoir accéder aux éléments qui justifient les positions que le président de la République et le Gouvernement ont adoptées ces derniers jours sur la situation en Syrie et les réactions qu’elle appelle de la France. Cette réunion s’est déroulée dans un climat d’une particulière gravité. Le 21 août dernier le régime de Bachar el Assad a commis l’irréparable en employant à grande échelle l’arme chimique contre sa propre population. Cet acte, plus personne n’en nie la réalité, ce que devraient confirmer les inspecteurs des Nations unies et les éléments que nous avons recueillis permettent d’en imputer la responsabilité au régime. Cet acte, il ne peut rester sans réponse. L’enjeu c’est d’éviter que Bachar el Assad n’utilise à nouveau l’arme chimique contre son peuple. L’enjeu, c’est d’envoyer un message à tous ceux qui seraient tentés de l’imiter à l’avenir. Il y a donc un enjeu pour la sécurité collective, pour notre propre sécurité dans un contexte où les armes de destruction massive constituent déjà un défi majeur au Moyen-Orient comme dans d’autres régions du monde. La France est donc déterminée à sanctionner l’usage de l’arme chimique par le régime de Bachar el Assad et de le dissuader d’y recourir à nouveau par une action ferme et proportionnée qui ne visera ni à renverser ce régime, ni à libérer la Syrie. Nous sommes en effet convaincus qu’il n’y aura en Syrie qu’une solution politique. L’information du parlement se poursuivra à l’occasion de la session extraordinaire que le président de la République a convoquée dès mercredi. J’ai souhaité que ce débat puisse avoir lieu dans un climat de responsabilité, de gravité, à un moment délicat où les intérêts supérieurs de la France sont en jeu. Il n’est pas question pour la France d’agir seule. Le président de la République continue son travail de persuasion pour réunir, dans les meilleurs délais, une coalition. La France doit se rassembler autour de cet objectif, car la France défend le respect du droit international. J’ai aussi appelé au respect des équilibres institutionnels découlant de notre Constitution. C’est au président de la République qu’il appartient de décider si un vote, que notre Constitution n’exige pas, doit avoir lieu. Mercredi il y aura un débat sans vote car en toute hypothèse, la décision ultime ne pourra être prise par le président de la République que lorsque sera constituée cette coalition, seule à même de conduire une action pour adresser ce message de fermeté : il n’est plus possible d’utiliser l’arme chimique en Syrie par le dictateur Bachar el Assad contre son propre peuple. Je vous remercie.
Posted on: Mon, 02 Sep 2013 20:13:34 +0000

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