à méditer Le premier procureur de la Cour pénale - TopicsExpress



          

à méditer Le premier procureur de la Cour pénale internationale (Cpi), Luis Moreno Ocampo, avait un leitmotiv : « Apportez-moi les preuves ! » L’Argentin comptait sur l’Onu, les Ong, les victimes, les Etats pour lui fournir des éléments qu’il aurait dû lui-même récolter. En poste depuis un an, celle qui lui a succédé, Fatou Bensouda, n’a, semble-t-il, pas changé de stratégie. L’enquête est le parent pauvre de la politique pénale de la Cour. Les juges l’ont rappelé à l’accusation début juin, lui demandant de revoir son dossier contre Laurent Gbagbo qui était exclusivement nourri par des rapports d’Ong et de l’Onu… Comme le reconnait le président de la Coalition des Ong pour la Cpi, William Pace, « les organisations de Droits de l’Homme sont de piètres enquêteurs criminels. Elles ne produisent pas de preuves scientifiques pouvant être utilisées par un procureur » . De leur côté, les gouvernements ont leur propre agenda. « Les Etats peuvent retenir ou livrer les preuves, au gré des cibles visées par le procureur. Si elles leur conviennent, ils sont volontaires, comme l’a été la France dans l’affaire Gbagbo. On notera au passage que si la France a collaboré avec la Cpi pour accabler Gbagbo et que Fatou Bensouda n’a pas pu fournir d’éléments matériels solides, cela signifie que Paris, qui a accusé le cofondateur du Fpi de tous les maux pendant dix ans et était présente à travers son armée et ses services de renseignements dans tout le pays, n’a pas trouvé grand-chose contre lui. Dès lors que l’on admet ces informations, comment ne pas considérer que les accointances entre le bureau du procureur, qui a seul l’initiative des poursuites et peut protéger qui il veut, et les Etats occidentaux, font de la Cpi une gigantesque farce judiciaire dont les comédiens en toge sont grassement rémunérés aux frais du contribuable mondial ?
Posted on: Sat, 06 Jul 2013 21:35:13 +0000

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