ترجمة تشاركية من الفرنسية للعربية Documentaire Quand le FMI fabrique la misere https://youtube/watch?v=upDhoGxYUJ0 -- Page 3 et 4 Récupération des coûts ou participation aux frais, Cash and carry plusieurs expressions servent à designer cette politique qui fait payer les produits de premières nécessité. Ce modèle a été mis en place dans tous les pays en voie de développement. استرداد التكاليف أو تقاسم المصاريف، كاش آند كاري العديد من التعابير المستخدمة للدلالة على السياسات التي تدفع تكاليف المنتجات الأساسية. وقد تم تنفيذ هذا النموذج في جميع البلدان في العالم النامي. Azarra gagne difficilement sa vie en ramassant des arachides. Avec ses faibles revenus,elle est oblige de choisir entre boire de l’eau potable et manger . « Nous recouvrons note sceau avec une toile pour filtrer l’eau et éviter les maladies. A la maison après l’avoir filtré nous la mettons sur le feu, nous la faisons bouillir pour tuer les microbes et l’odeur. Les maladies contenues dans l’eau viennent des tiques. D’autres micro-organismes se fixent aussi au corps de l’homme et boivent son sang. Une fois fixés et avant que l’on s’en aperçoit ils ont déjà sucé votre sang. » أزارا تكسب لقمة العيش الشحيحة عن طريق جمع الفول السوداني. مع انخفاض الدخل، اضطرت إلى الاختيار بين شرب مياه الصالحة للشرب والغذاء. نحن نغطي الآنية بقطعة قماش لتصفية الماء وتجنب الأمراض. في المنزل بعد أن تتم تصفيته نضعه على النار، ونقوم بتغليته للتخلص من الجراثيم والروائح. الأمراض في المياه تأتي من القراد. تلتصق كائنات دقيقة أخرى أيضا بجسد إلانسان وتتغذى من دمه. بمجرد تثبتها وقبل أن يتم اكتشافها تكون قد امتصت من الدم. Si elle le pouvait elle utiliserai de l’eau potable ce n’est pas une question d’ignorance mais de moyen . La banque mondiale a décrété que les pays endettés, ne devaient plus dépenser d’argent pour les services publics de base, comme la distribution de l’eau. Dans ce village on applique donc le concept de la récupération des coûts. C’est un peu un self service, on apporte son sceau et on paye cash. Cette règle qui prévaut pour les pauvres n’affecte pas les riches. Ainsi en Amérique, le gouvernement fédéral a investit des millions de dollars pour que le système public de l’eau continu à fonctionner. Au sein du village des tensions nouvelles sont apparues : ici une femme quémande de l’eau potable à ses voisins parce qu’elle ne peut pas payer. Ce qui provoque une dispute. A 10h de route, au nord d’Accra, nous sommes dans la partie la plus pauvre du pays. Cette région était le grenier à riz du Ghana, elle fournissait du travail et de la nourriture en abondance. Les politiques de la banque mondiale ont tous changé. Dans le village de, la population se réunit, les festivités sont ouvertes, sur ce point les choses sont comme avant. Les anciens se sont rassemblés pour nous recevoir et des chants et danses sont exécutés en notre honneur. Si leurs moyens d’existence ont disparus en revanche les vieilles coutumes destinées à recevoir les visiteurs sont encore bien vivaces. Le chef est entouré de sa cours et même s’ils respectent les traditions, les esprits bougent. Une conscience politique émerge, elle conteste le nouvel ordre économique. « Vous cultiviez le riz, vous possédiez plusieurs centaine de rizière dans la vallée de katanga. » « Oui j’étais un des plus riche producteur de riz du nord, à cause du changement de politique je n’existe plus. J’employais beaucoup de gens à la ferme, ici dans la vallée de katanga. » « Qu’est-il arrivée à la production de riz locale ? Cultivez-vous toujours du riz ? Qu’est devenue la grande ferme que vous possédiez ?» « La production locale a quasiment disparu. Quand le Ghana a subventionné les engrais et les semences, les machines étaient disponibles et donnaient du travail à tous. C’était presque le plein emploi même pour les jeunes filles. Même le week-end les jeunes venaient travailler dans la ferme ce qui leurs permettaient de consacrer la semaine à l’école, mais avec l’effondrement de la culture du riz on ne peut rien faire. Sauf partir dans les villes du sud pour chercher du travail mais il n’y en a pas. Les gens reviennent alors à moitié mort de faim, parce qu’ils sont allés en ville affamés, n’ont pas de bon boulot. Ils reviennent atteins de paludisme ou d’autres maladies. Maintenant nous devons acheter notre riz. Un demi-sac de riz (50 kilos) coûte 47 euros. La politique du FMI est très négative et affecte pratiquement toute la région. Notre niveau de vie est tombé très bas. On nous sort des chiffres : le Ghana fait ceci, fait cela, nous n’en voyons pas les effets sur la population. Le Ghana dépense 100000 de dollars par an pour importer du riz de pays comme les États-Unis. La suppression des subventions à l’agriculture locale s’est accompagné des suppressions des barrières douanières Cette économie de marché dans sa forme la plus pure est une sorte de Darwinisme économique. La sélection naturelle passe par la survie du plus fort. On a demandé au Ghana d’orienter sa production sur deux matières d’exportations : l’or et le cacao et de laisser tomber le reste. Simple variation sur un thème remontant à l’aire coloniale. « Pourquoi un pays tropical, semi tropical, semi aride devrait-il cultiver du riz ? » Et pourquoi pas ? Je doute qu’un jour le Ghana devienne auto-suffisant. Pourquoi viser cela ? Alors que le Vietnam, la Thaïlande grâce à tous leurs avantages naturels produisent un riz bien plus inférieur que ce que produirait le Ghana. Non je parle de l’Amérique, de la plus grande des super puissance, qui subventionne son agriculture à hauteur de 20 milliards de dollars par an, alors que vous vous refusez aux gens d’ici de subventionner leur production nationale. Quelque chose cloche ? Non ? Quelque chose ne fonctionne pas dans la politique agricole américaine. Vous pensez que le Ghana peut faire mieux que l’Amérique en matière de subventions ? Laisser moi vous donnez un chiffre qui est choquant mais vrai. Les subventions à l’agriculture des pays de l’OCDE dépassent les revenus de l’Afrique. On ne peut donc pas rivaliser avec ces pays «. Les jeux de la sélection naturelle sont faussés. Les pauvres sont obligés d’appliquer les règles, les pays riches non. Pour les gens du FMI, pour les économistes qui jonglent avec les chiffres et les théories cette contradiction est un peu troublante. Représentant du FMI. Je peux seulement dire que les deux institutions le FMI et la banque mondiale ont demandé publiquement à l’Europe et aux États unis et à d’autres grands pays, de supprimer les obstacles freinant les exportations des pays en voie de développement. En fin de compte les pays riches doivent appliquer cette politique chez eux. Tant que cette situation existe et perdure vous accepter que les règles soient injustes. Les règles ne sont pas injustes elles sont justes les pays doivent les appliquer . C’est donc la situation qui est injuste. La situation est injuste mais les règles sont équitables. Le libre échange et tout ce qui contribue au libre échange est juste. Son application ou son non-application est un problème qui entraîne une situation injuste. Ceux qui sont victimes de cette injustice sont les plus démunis. C’est encore la situation qui est injustes et regrettables. La situation est tellement désespérée que personne ne prend ses responsabilités. Les institutions blâment les gouvernements qui n’appliquent pas ce qu’elles prêchent et les gouvernements blâment les institutions de prêcher des choses fausses. Dans la vallée de Katanga les rizières restent en jachère. Il n’y a plus ni emploi ni travail et les biens de premières nécessités manquent. C’est exactement ce qui se répète dans d’autres pays. Une nouvelle génération de militants est née. Yao Gram dirige the third world network. Il vit au Ghana mais il voyage à l’étranger pour mesurer les effets de la politique de la banque mondiale. « Si on parle en termes de bénéfice, une toute petite contribution du gouvernement a permis de développer un dynamisme dans l’économie locale. D’arrêter l’exode rural des jeunes à la recherche d’un travail alors qu’il n’y en a pas en ville. De maintenir la dignité des gens, leurs capacités de faire des choses et de subvenir à leurs besoins. Alors ils restent dans leurs villages, se lancent dans une agriculture vivrière alors qu’ils n’ont pas les moyens de payer pour les services sociaux de base comme l’éducation la santé l’eau. Nous sommes dans un cercle vicieux» Les prêts étaient soumis à conditions : coupe dans les dépenses publiques, ouverture des marchés, suppression des subventions, faire payer les services publics et les prêts ont entraîné des dettes. En 2000, le Ghana a dépensé moins de 4% de son budget pour la santé et a dépensé 7 fois plus pour rembourser les intérêts de sa dette. Nous sommes à l’Hôpital principal de Tarkoua au cœur de la région minière. Ils doivent maintenant s’auto- financer. En clair, c’est aux malades de payer l’addition. --- Page 9 Comment le FMI et la banque mondiale peuvent ils savoir ce quest la pauvreté sils ne viennent pas la rencontrer au sein de la population ? Ils tiennent leurs connaissances danalyses faites dans les livres par des économistes leur définition de la pauvreté est différente de celle faite par les gens eux même. Ici la pauvreté ce nest pas seulement des gens qui vivent avec moins dun dollar par jour, ce sont ces filles, isolées, coupées de leur milieu social. Ça comprend tous ça cest aussi une affaire de dignité. Les terroristes qui ont frappé New York et Washington ont choqué et horrifié la population ghanéenne. Les ghanéens sont viscéralement pro britannique et pro américain ici les tensions religieuses sont rares. Chrétiens et musulmans vivent en harmonie mais le 11 septembre a été ressenti comme lexpression de frustrations accumulées depuis quelques années. « Nous commençons à percevoir cela même dans des manifestations comme à Gênes. Il y avait des manifestants pacifiques mais il y avait des groupes de manifestant qui étaient beaucoup plus violent. Cela vient de la frustrations des gens face à des institutions qui affirment tout savoir, qui affirment savoir comment aborder la pauvreté, ce que sont les gouvernements et qui depuis 15 à 20 ans nont pas su être a la hauteur. Dans certains pays les gens ont été patients, ont attendu depuis 15 ans une prospérité qui nest jamais venue « La radio est le média le plus puissant au Ghana et vive FM est une des stations les plus influente . Son émission la plus populaire reçoit des appels dauditeurs, l’émission est animée par Vessi Pratt un ancien prisonnier politique. « Bienvenue dans l’émission hebdomadaire de point blank. Nous parlerons du concept de mondialisation . Aujourdhui la banque mondiale tente de se donner une image de banque à l’écoute, les relations ont changé la banque doit justifier sa politique à un public de plus en plus averti. Le programme dajustement structurel est maintenant passé au crible avec une remise en cause des conditions imposées par les prêts « Les conditions imposées couvrent toutes sortes de secteurs. Parlez nous des principales. Vous lavez dit il y a des conditions pour presque chaque secteur . Je voulais savoir quelles sont ces conditions. Ce nest pas un secret. Il y a … Vous semblez un peu mal a laise. Non, mais il y en a tellement » Ce sont les nouvelles tactiques de la banque mondiale, débattre sur les principes et promettre des changements mais sur le terrain les conditions imposées sont appliquées avec plus de rigueur que jamais. « Les indicateurs de référence ça vient du FMI non ? Lindicateur de référence cest différent. Cest une condition imposée . Pourquoi ? Parce que la compagnie de leau du Ghana a échoué, que les gens …. Lançons un défi, que les gens satisfaits de la compagnie de leau appellent et le disent. Cette entreprise a failli. Peter puis je poser une question ? Beaucoup pense que vous avez échoué dans le tiers monde …... Faut il brader le tiers monde aux multinationales ? » Bonjour, cest une question pour Peter Harrold. Je naime pas sa façon de nous tromper. Les programmes dajustements structurels et de redressement économique sacrifient lassistance publique et favorisent lendettement. Les gens sont informes ils savent ce qui a été dépensé pour les services publics et ce qui a été dépensé pour la dette. Il font de lien entre économie local et politique mondialiste. Cette émission cest déroulé deux jours après les attaques sur lAmérique et déjà les auditeurs soulignaient le lien entre la pauvreté et le terrorisme. Des gens meurent, les événements d’Amérique ne sont une question ni dindividus ni de terrorisme. Dieu na pas crée lhomme pour quil soit terroriste. Seul le système est responsable, vous comprenez ? Ce chaos, ces troubles, tout va continuer. Merci, c est bien vu. Merci beaucoup. Peter une réaction ? Il a raison, nous travaillons sur la dette, sur largent qui va a son remboursement et non à l’éducation et à la sante. Cela va changer . La frustration grandi ni lor ni le cacao nont enrichi la population. Dautres industries comme le textile sont en difficultés. Les importations de fripe remplacent peu a peu les vêtements fabriqués sur place. Cette fois la banque affirme quelle a un plan contre la pauvreté. Cest : linitiative pour les pays pauvres très endettés . Pour le Ghana cette appellation en soi est une humiliation. L’élève modèle est devenu un mendiant . La banque soutient que ces intentions sont bonnes, quelle va annuler une grande partie de la dette et la réinjecter dans les services publics. Si cest si attrayant, si le seul et unique but de la banque est de réduire la pauvreté, de tous faire pour aider le pays, pourquoi tant de ghanéens sont hostiles à cette politique ? Les gens qui n’étaient guère favorables au programme dajustement structurel ont pensé que cela serait encore plus difficile. Ils ne pouvaient imaginer que la banque et le fmi plaide en faveur d un programme qui soulage le pays de sa dette, ils ne pouvaient imaginer que ce soit le cas alors que c’est la réalité. C’était trop beau..... Oui trop beau pour être vrai . Tous les pays ayant subit un ajustement structurel étaient endettés jusquau cou, même la banque reconnaît que leurs revenus moyens na pas augmente en un an. Il nest donc guère surprenant que compte tenu du passé les gens ne croient plus aux promesses. Le Ghana est passé du rang de grand espoir noir de lajustement structurel, d’étoile brillante du continent africain au rang de pays pauvres et endettés parmi 40 autres. Ce qui est clair cest que ceux qui accuse le FMI et la banque mondiale de libéralisme dur, tentant dimposer un même modèle économique, cela sont entendus. Quand vous demandez à des gens de la banque ou du FMI de vous indiquez un pays dans lequel le modèle a marché, ils commencent par vous dire que les locaux nont pas suffisamment appliqué le programme. Ils doivent le reconnaître et dans la réalité ça ne se passe pas comme ils lont prêché. Si sur le terrain personne ne peut suivre leur orthodoxie, alors soit ce sont les peuples qui ont torts soit ce sont eux. Les institutions se lavoue elles se sont trompées, leur dictât économique ont laissé des millions de personnes sur le bord du chemin . Les inégalités sont criantes comme jamais. Dans un contexte marqué par le terrorisme et la guerre prendre la mesure des déséquilibres de la planète est devenu aujourdhui plus quun devoir, un impératif
Posted on: Sun, 20 Oct 2013 21:54:00 +0000
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