« De l’abstraction à l’imaginaire pur » Si zéro est - TopicsExpress



          

« De l’abstraction à l’imaginaire pur » Si zéro est pair, mais que 0/2=0, nous avons là un cardinal résultant qui est identique au cardinal de départ. Or, la division est une « distribution », mais ici, il semble que rien n’ait été distribué, pourtant l’opération a bien eu lieu. Pour le mathématicien elle ne signifie pas grand-chose puisque la « quantité », la mesure, reste identique. Et pourtant ceci est très intéressant car cela signifie que le zéro à la qualité d’une « intégrité » qu’aucun autre nombre ne possède. Dans « l’homme-monde », j’en arrive à la conclusion que seul le zéro à la qualité d’une « identité » entière et consistante car lui seul possède se rapport « à lui-même ». Qualitativement, conceptuellement, le zéro est dual, car simultanément « absence de présence » ET « présence de l’absence ». Comme quantité, il est point médian du positif et du négatif, des opérations, il est l’élément neutre, pourquoi ? Parce que positif et négatif tiennent du « même » ; pour le mathématicien, il n’y pas de nombre négatif réel, c’est quoi une distance négative ? (La réponse étant le Temps, c’est cela que doit signifier le « saut » quantique). Ce que je remets en cause ici, c’est la signification de l’égalité, le symbole « = » ne signifie pas « même », c’est impossible puisque l’opération a eu lieu, et si les « équations » sont réversibles « dans » le temps, il y a néanmoins irréversibilité « du » temps. Il ne faut pas confondre évolution et création. Il y a une « non-commutativité » entre le cardinal de départ et celui d’arrivée (tout comme l’électron qui change d’orbite – niveau d’énergie – n’est pas le même avant et après le saut quantique, tout comme le photon émit n’est pas le photon qui fut absorbé). « L’égalité est une opération qui est une négation de la négation » Et j’affirme que ceci doit être l’axiome « qualitatif » de l’égalité. Qualitativement parlant (essayez un peu d’oublier la quantité qui a du commerce avec les sens), cela signifie que positif et négatif sont des « contraires vrais », c’est-à-dire qu’ils doivent être exprimés en un « rapport orthonormé » où le positif est la quantité et le négatif la qualité. Voyez-vous ici comment nous sommes en un rapport bidimensionnel et non plus sur le simple axe unidimensionnel des oppositions. De la même manière, la « matrice densité » de la « théorie de la décohérence » des physiciens doit être interprétée sur un « plan » et non pas sur simple axe projectif (sauf si l’on considère cet axe comme « vibratoire » et dessinant un plan) et doit être comprise comme une « matrice de points de vue » (voir l’article : « Matrice de point de vue : Définition »). Tout ceci signifiant que qualitativement, zéro n’est pas neutre, mais bien au contraire, « absolument dynamique ». Le problème étant le « comment », comment faire la différence entre un absolument statique et un absolument dynamique, car ce dernier comme absolument, signifie que « partant » il serait simultanément « arrivant ». Et bien cela précise que c’est ici que nous avons le « choix », que c’est ici, à l’intérieur de cette valeur nulle que nous sommes absolument libre car nous avons le choix d’interpréter le « donné » comme bon nous semble. C’est ce « choix » qu’a fait Einstein qu’en ne pouvant mesurer le temps absolu, il opte pour un référentiel immobile par l’égalité (indémontrable) d’un « principe d’équivalence » entre la « masse inerte » et la « masse grave », mais faisant cela, il expulse le « dynamisme vrai » c’est-à-dire le temps, à l’extérieur. Le temps einsteinien n’est pas le temps véritable, il est un temps irrémédiablement spatialisé (le temps de la chose objective), réduit, dont toute « dynamique réelle » et tout « degré de liberté » a disparu. Pire encore, ce principe d’équivalence compris comme une simple égalité fait de la théorie de la relativité une théorie des absolus. L’égalité, entendue comme opération qui est une négation de la négation, doit être « non-commutative ». Pour être consistante, elle doit être une « non-différence » à l’autre, car c’est seulement de cette manière qu’entre ce qui est de part et d’autre de ce symbole « = », on peut imaginer une relation, sinon, ce principe d’équivalence n’est qu’une affirmation gratuite et sans fondement logique. Penser le temps véritable demande donc dans un premier temps (c’est le cas de le dire) de placer le passé et le futur en un rapport orthonormé, mais pas seulement. Penser le « réel dynamique » demande de théoriser la conjugaison de l’Un et du multiple et avant tout de remettre la « flèche du temps » dans le bon sens, c’est-à-dire à partir d’un futur auto-négateur. Pourquoi ? Parce que si la théorie veut éviter la subjectivité et l’anthropomorphisme, elle doit être une qui « s’affirme en se niant » (sur ce point, la relativité ne s’en sort pas trop mal quand elle se débarrasse et de l’espace et du temps, faisant apparaître le « champ gravitationnel », elle décrit là d’une manière « solide », un « niveau de réalité »). Car construire une unité (un « quanta ») c’est circonférencier, c’est englober. Cela consiste à « réduire » l’infinitude à « une » infinité, ce qui au passage fait de l’infinité une « unité » (et hop, le « transfini » en une phrase). C’est cela que fait la science, elle construit des unités qui serviront d’étalon. Voyez-vous déjà comment une unité ne peut pas être positive puisqu’elle est construite par la négation, « une » infinité ou même une « unité » n’est pas le cardinal « 1 », mais « l’infinitude moins un », proposition dynamique quand le « 1 » n’est déjà plus qu’un concept mort s’il n’est pas considéré comme un « point de vue » dynamique sur l’infinitude. Ce que la science a toujours été incapable de produire, c’est un « axiome de réalisme ». Quand elle affirme gratuitement « il existe au moins un ensemble », pourquoi n’est-elle pas capable de donner une définition au mot « ensemble » (ou « point », ou « droite ») ? Tout simplement parce qu’elle affirme que « un » = « ensemble », et là, elle s’enferme, prise au piège d’un « totalitarisme » (elle perd « l’ouverture ») qui vire au dogmatisme quand elle voudrait nous imposer ses postulats comme le croyant son Dieu, quand acculé à la limite de son concept, le physicien viendra fièrement nous annoncé que le vide est plein. « D’accord, mais plein de quoi ? - Ben… de vide répond le physicien. - Ah bon, mais « vide » cela signifie « qui ne contient rien » et donc plein de vide signifie « plein de lui-même », c’est-à-dire « vide de vide ». - Euh… oui, répond timidement le physicien. - Ben non répond le logicien, car logiquement si le vide est absence alors « vide de vide » signifie comme résultat « l’absence d’absence qui n’est pas une présence », c’est-à-dire, une « pure virtualité », un imaginaire et qui plus est, qui a plus de « réalisme » qu’une particule dite « objective » (une observable). - Tu m’emmerdes dit le physicien. » Mais non ! dit le philosophe, car d’ici, le physicien et le logicien se rejoignent dans un « imaginaire pur », ici, ils sont libres car ils touchent (presque) à l’irrationnel, à « ce qui crée en étant créé » et se défont d’une matérialité par trop pesante. Go physicien ! Tu touches au but. Tu dois continuer sans te soucier du qu’en dira-t-on. Du virtuel, tu dois aller jusqu’au virtuel du virtuel, jusqu’à l’apparence de l’apparence, jusqu’au « vrai mensonge » où les apparences sont/ne sont pas le vrai, où les phénomènes sont/ne sont pas le réel. Ce que la science mais aussi la philosophie oublient très souvent, c’est que théoriser le réel ne consiste pas à amonceler des « collections d’objets » et des concepts par dichotomie. Cela doit consister en une direction négative à déconstruire les images que nous avons d’un monde « pré-conçu ». Cela doit consister à aller « de ce qui crée à ce qui crée » (Nishida) et non pas « de ce qui est créé à ce qui est créé », car là, il n’y a pas création, juste une évolution. Voilà pourquoi l’axiome de réalisme d’un « fait » historique doit consister en ce qu’un fait « nie activement toute probabilité d’un univers dont il serait absent ». « Un fait ne devient pas forme en détruisant un fait passé, mais en lui « volant » un de ses futurs possibles par l’intermédiaire de la négation absolue (pour un fait unique – solitaire- cela consiste en une auto-négation). Un fait devient un individuel en utilisant un futur probable d’un autre fait par l’intermédiaire de la négation absolue. Et c’est de par la négation d’une probabilité de l’autre qu’un fait ce fait centre et qu’il devient l’individuel d’un universel. Car pour devenir fait absolu, il doit emprunter une probabilité de chaque fait en devenir ou, pour mieux dire, il acquière son existence en éliminant toute probabilité d’un univers où il serait absent. Autrement dit, il soustrait son absence de l’univers tout entier. Ce faisant, c’est parce que l’individuel devient l’individuel que l’universel devient l’universel et où la négation absolue, est négativement, tel un universel de l’universel. Cela signifie que chaque individuel est à l’instant « t », l’individuel unique de l’universel unique qui lui correspond. N’y a-t-il pas plus belle définition pour expliciter ce qu’est le « temps propre » ? » (« L’homme-monde » page 104) https://facebook/JeanChristopheCavallo
Posted on: Mon, 18 Nov 2013 15:00:13 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015