Allo Agronome Michel William Si je dis «Requiem», ce nest pas parce que je te considère comme déjà loin de ce monde. Je pourrais avoir dit aussi «Shalom». Les deux mots signifient «paix». Requiem signifie repos, tranquillité, paix, calme et silence. Après avoir lu tes derniers courriels sur le net, je sens que quelque chose pourrait ne pas fonctionner correctement dans ton esprit. Avant daller plus loin, permets que je précise brièvement pour les lecteurs comment toi et moi, nous étions devenus amis. Nous appartenons tous deux à la promotion 1967-1971 de la Faculté dAgronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV). Pendant nos deux premières années détudiants, comme beaucoup de nos camarades, je pensais que Michel était un peu fou. Il ne tolérait surtout pas que des emmerdeurs le taquinaient avec deux sobriquets que je ne veux pas réveiller dans ce courriel. Je voyais simplement Michel William comme je voyais la majorité des autres camarades. Nous nétions pas vraiment amis. Nous ne partagions pas nos pensées ou nos plaisanteries. Mais à la fin de juin 1969, nous étions, Michel et moi, selectionnés dans le cadre des activités de crédits agricoles (plantations de coton et de pistache) de lIDAI aux paysans, pour travailler ensemble au cours de lété, comme stagiaires à Perisse, une petite localitté rurale entre LEstère et la Savane Desolée, dans lArtibonite. Les contraintes financières nous avaient alors forcés de partager une petite chaumière dans cette petite communauté. Nétait-ce cette situation, je naurais probablement pas eu lopprtunité de découvrir les vraies façades humaines de Michel William. Jaurais peut-être continué, comme beaucoup dautres, à croire que Michel est un homme qui na pas toujours la tête bien placée sur les épaules. Au cours des deux ou trois dernières semaines, quand je lis, un peu entre les lignes, les articles de Michel, je sens quil y a quelque chose qui ne fonctionne pas bien. On pourrait avoir limpression que notre camarade nest plus cette personne équilibrée qui émet ces opinions techniques ou politiques que nous nous plaisons à lire, même quand nous ne sommes pas daccord avec lui. Par exemple, Michel, la semaine dernière, tu publiais un article sous le titre «Mourir avant de Mourir. Ce qui inquiète le plus, ce nest pas le titre, mais la manière étonnante suivant laquelle tu as exposé ta situation de famille. Cette semaine, tu continues de poster des articles qui ne sont pas vraiment attrayants. Lon sent quau lieu dessayer déduquer ou de divertir les lecteurs du net, ton objectif est plutôt de plaindre ou faire appel à notre compassion. Permets-moi de te dire, mon bon ami, que ceux qui te lisent ont leurs propres problèmes. Peu de lecteurs, sil y en a, taccorderont cette miséricorde de Dieu que tu cherches des pécheurs. Sil te plaît Michel, cesse dexposer tes faiblesses aux hypocrites qui sont beaucoup plus faibles que toi et qui, pour leur part, savent très bien comment dissimuler soigneusement leurs propres faiblesses. Cesse dimplorer le pitié des gens qui ont plus de soucis ou de maux que toi. Cesse de chercher laffection de ces dirigeants haitiens qui naiment pas cette Haiti qui les enrichit. Sache que notre planète est loin dêtre un paradis même pour des superstars comme le président Martelli ou le président Obama. Javais écrit un livre audio sous le titre de LILALALA (Listwa Lanmou Lavi, Lanmou Lanmou, ak lanmou Lanmò). Je te dédie trois sections de cette oeuvre. Sil te plaît, glisse le curseur vers le bas de cette page, klike sou chak linkage LiLaLaLa pour les télécharger (audio) lun après lautre. Ecoute les trois tracks. Requiem. Merci. Joe N. Pierre has files to share with you on OneDrive. To view them, click the links below. Track LiLaLaLa_1Track 4.wav LiLaLaLa_1_Track 6.wav LiLaLaLa_CD2_Trck3.wav
Posted on: Tue, 04 Nov 2014 07:21:56 +0000
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