Après que les Etats Unis se sont pointés du doigt concernant les accusations de piratage téléphoniques avec comme victimes des chefs d’états de l’Union Européenne et suite aux révélations de Snowden ā propos de Google et Yahoo qui semble-t-il ont été sur table d’écoutes des services secrets américains, la semaine écoulée a été riche en rebondissements dans l’affaire de hacking impliquant le News of the world avec sur les bancs des accusés Rebekah Brooks l’ex rédactrice et Andy Coulson l’ancien spin doctor de David Cameron. Dans le sillage de l’opération Elveden par rapport ā une enquête en profondeur menée par la division métropolitaine sous la houlette de Scotland yard 21 journalistes ont été arrêtes suite aux allégations d’avoir effectués des paiements illégaux aux officiels du ministère de la défense ainsi que la police afin de bénéficier des facilités en interceptant les appels telephoniques des personnalités de tous bords en passant par les politiciens, les stars du showbiz ainsi que les membres de la famille royale. A peine le procés commencé les déballages pleuvent ayant trait aux relations intimes entre les deux principaux accusés on s’attend ā des révélations à couper le souffle pendant la suite de ce feuilleton digne d’un scandale qui pourrait éventuellement ébranler les plus hauts personnalités au sommet de l’état britannique. A ce stade il n’est pas ā écarter que les recommandations du rapport Leveson pourrait se transformer en une bombe ā retardement qui éclatera ā la suite du procés en cour avec en perspectives des répercussions néfastes pour le gouvernement de David Cameron l’initiateur de cette commission d’enquête. Enfin le scandale tant médiatisé et surnommé « Hackgate » « Rupertgate » ou « Murdochgate » par la presse britannique avait pris la dimension d’un scandale sans précédent qui avait dans son sillage entrainé un tollé public contre la corporation du News of the world et son propriétaire Rupert Murdoch suivi par les boycotts de publicités qui ont contribués ā la fermeture du journal mettant fin ā 168 ans de publication. Faits à souligner dans cette affaire qui avait mené ā plusieurs démissions de grande envergure en entrainant sur son trajet les démissions du commissaire de la Metropolitan Police Service de Londres en l’occurrence, Sir Paul Stephenson et son adjoint aucune comparaison avec le système en place dans notre pays. Durant ce procès qui va durer environ six mois avec pas moins d’une centaine d’interrogatoires sans compter les contres interrogatoires surtout de la défense avec une pléiade des Queens Counsels de renoms qui vont dominés l’actualité au sein de la cour centrale criminelle du Old Bailey, il va sans dire que des rebondissements sont ā prévoir dans cette affaire qui est loin d’être terminée surtout quant aux sorts réservés aux différentes protagonistes impliqués dans ce scandale en particuliers les coupables. Loin du Royaume Uni notre petit état autrefois paradis terrestre continue à subir les abus de pouvoir ou tout est dans le domaine du possible avec les dieux communalistes et casteistes qui règnent en maitres au dessus de nos lois sans être inquiéter par les institutions soit disant compétentes et indépendantes qui font la pluie et le beau temps sous le regard privilégié d’une population encore sous une longue anesthésie. C’est dommage que les dirigeants du régime local n’a rien inspiré de la grande empire en termes des principes fondamentaux de justice sociale pour la plus simple raison qu’on profite déjà des recours au conseil privé de la reine malgré le fait que le chef de la république bananière un citoyen britannique voire un lion ayant appartenu au zoo londonien. En tous cas la seule mauvaise politique de « divide and rule » légué par nos colonisateurs anglais depuis l’indépendance a tout le temps été en vigueur par le régime de père en fils au détriment des autres composantes ou classes de la grande nation mauricienne. Ce n’est surtout pas par hasard que les dirigeants des groupes socio culturelles avec sans doute l’approbation du chef du gouvernement n’hésitent pas à clamer haut et fort leur désirs de ne pas «laisse pouvoir sappe dans nou lamé» faisant croire qu’avec un retour possible de SAJ et Paul Berenger un fils du sol ā la tête du pays ils seront menacés en oubliant que les leaders du remake ont déjà occupés les plus hauts fonctions de l’état dans le passé. Les faits et les chiffres restent toujours des références compatibles avec cette partie historique du cheminement post indépendance de notre mère patrie jusqu’a ce jour et heureusement qu’on ne peut pas déformer la vérité.
Posted on: Thu, 07 Nov 2013 19:01:32 +0000