Bien qu’elles existent depuis la naissance du Net, les erreurs de communication constituent le nouveau terrain de chasse des journalistes. Un tweet d’un tel, le commentaire Facebook de l’autre, et la machine s’emballe. L’ennui est l’effet boule de neige. Bien entendu, certains commentaires sont emprunt d’une relative gravité. D’autres sont carrément abjects. A nous de savoir s’il est utile de les souligner ou de les ignorer. Il faut retenir que souligner ce genre de choses, provoque l’apparition d’autres plus graves encore. Toutes ces remarques, désobligeantes ou injurieuses, sortent du Net et entrent dans la société civile. Tout le passé du fautif est immédiatement balayé, fusse-t-il le meilleur des hommes. Bien sûr, il faut réfléchir avant de poster et assumer les responsabilités de ses propos. Néanmoins, il est injuste de décrier à ce point la personne. Ainsi, et cela concerne indirectement la catastrophe à Saint-Jacques, les journalistes sont parvenus à entrer sur la page FB du conducteur du train. Une photo y montre une rame qu’il conduit lancée à 200 Km/H. Pour eux, la preuve était là que c’était un tueur en puissance, une tête brûlée. Ils ont alors brodé et la population a fait le reste. D’un homme déchiré par ses erreurs, on a fait un loup sanguinaire presqu’heureux d’avoir eu l’accident. Ce fut pareil pour le cas Trullemans et tant d’autres.
Posted on: Sat, 27 Jul 2013 23:15:18 +0000
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