Cadenas de jour et de nuit Dans certains cas, ce sont des jardiniers qui en volent d’autres. Gilbert Ouellet, président du Jardin communautaire de l’arrondissement Lachine, a pincé plusieurs fois, la main dans le sac, des membres du jardin en train de voler des récoltes appartenant à d’autres membres. «C’est inacceptable. C’est tolérance zéro chez nous. On demande la clé et cette personne n’a plus le droit de s’inscrire pour devenir membre», explique M.Ouellet. Selon le président, une des solutions pour contrer les voleurs serait un système de caméra. L’installation coûterait de 1000$ à 1500$. «Nous possédons déjà une petite caméra qui fait peur aux voleurs. Malheureusement, elle ne couvre pas tout le jardin», affirme M.Ouellet. L’espace est déjà clôturé, les portes sont cadenassées et les membres sont tous dotés d’une clé. Certains prennent les grands moyens. «Une fois, un individu avait soulevé la clôture pour voler. M.Ouellet a dû renforcer la clôture pour arrêter ce voleur», raconte la gardienne, Linda Robideau. M.Ouellet prend la sécurité très au sérieux. «Le soir, le responsable change le cadenas de jour pour celui de nuit. Il n’y a que les directeurs qui possèdent la clé du cadenas de nuit. Avec un système pareil, on réduit les risques de vols et de grabuge», explique M.Ouellet. D’ailleurs, M. Ouellet avertit sévèrement tous les jardiniers. «Si un membre oubliait de fermer le cadenas derrière lui, il risquerait de perdre son lot de terre pour la saison», conclut M.Ouellet. journaldemontreal/2013/06/08/potagers-devalises
Posted on: Sun, 09 Jun 2013 17:28:53 +0000
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