Camille Saint Saëns revient à Alger en octobre ! La basilique - TopicsExpress



          

Camille Saint Saëns revient à Alger en octobre ! La basilique de Notre Dame d’Afrique abritera le 19 octobre prochain un concert d’orgue de Bernard Coudurier en hommage à Camille Saint Saëns. Le compositeur français était un amoureux de la ville d’Alger. Il y effectua plusieurs séjours à partir de 1837 et y mourut en 1921. De santé fragile, le compositeur du Carnaval des animaux trouvait la paix et la tranquillité, loin de l’agitation parisienne, dans sa villa mauresque à la Pointe Pescade. « Nul ne vient en ces lieux, pas de voix ennemies qui troublent le silence et son rythme divin ! » écrivait-il à un ami. L’Algérie a inspiré de nombreuses compositions à Saint-Saëns, dont une fameuse Suite algérienne écrite loin d’Alger sur les rives de la Mer du Nord à Boulogne-sur-Mer. On peut citer également la Rêverie du soir à Blida et la Rapsodie mauresque parmi les pièces clairement inspirées de la musique, de l’ambiance et des paysages algériens. Par ailleurs, Camille Saint-Saëns a lui-même supervisé l’installation de l’orgue de la Basilique Notre-Dame d’Afrique donné par Mme Weddell en 1930. Plus de 80 ans plus tard, Bernard Coudurier promet de ressusciter les couleurs et les harmonies de l’imaginaire musical de Saint-Saëns sur ce bel instrument signé du facteur français Charles Mutin. Coudurier se propose de nous emmener dans les arcanes des influences musicales du compositeur entre la sophistication baroque de Jean Sébastien Bach et la fougue romantique de Frantz Liszt, deux références majeures pour Saint-Saëns. « Certains musiciens contemporains de Saint-Saëns, tout en appréciant beaucoup ‘la pureté merveilleuse de son style’..., trouvent que ‘cette maîtrise paraissait beaucoup plus le fait de la raison que celui de la sensibilité’. J’ai voulu démentir cette affirmation en mettant au programme des œuvres réellement inspirées, dans lesquelles transparaît une belle sensibilité, celle d’un humaniste, féru de littérature, de sciences, d’astronomie... Créatif, il fut le premier compositeur de renom à écrire pour le cinéma », rappelle l’organiste Bernard Coudurier, professeur au Conservatoire de Besançon. Il sera à Alger le 19 octobre pour fêter celui que Frantz Liszt nommait « le plus grand organiste du monde »...
Posted on: Sat, 28 Sep 2013 22:52:41 +0000

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