Depuis hier a commencé le montage à blanc de l’échantillon témoin. 2 grands tubes ont été livrés sur place qui serviront d’armature. Ils sont traversés par deux stations orientables qui dépassent et doivent servir d’accroche aux tubulures Tracy de W. Cet essai est très important car sans doute prémices déterminant de bien des bases de l’élévation qui suivra (ou non) par la suite. L’entrepreneur maçon, dit qu’il faut qu’ »ils » soient sur place (colline aux oiseaux) dés la semaine prochaine ! J’ai terminé le dossier face rue que je n’ai pas sur image pour l’instant. Je suis sur le côté colline que j’avais réalisé mais qui finalement ne me convenait. Ces compositions sont très difficiles à réaliser. J’ai besoin d’un grand nombre de pièces complémentaires dont je ne dispose pas ou qu’il me faut glaner sur des parties déjà composées. En fait je trouve que les longerons simples sont plus efficaces, « fortifiants » que les améliorés ! Mais tant que je n’ai pas de vision verticale je ne suis pas sûre de moi. Il faut donc que je trouve un moyen de m’élever et de grimper sur l’échafaudage pour tout au moins avoir une vision en hauteur. Je voudrais savoir quelle sera la marche suivie et avec qui, pour la fixation de ces deux fresques importantes et décisionnaires. Je veux dire par là, que je ne perds pas de vue les échéances à venir, et que rien ne me sera pardonné ! Rien n’est jamais sûr tant que les choses ne sont pas en place, mais il faut impérativement que ce soit REUSSI ! Il y a aussi des probabilités de mises en couleurs de complémentarités que l’on croit pouvoir faire et qui ensuite ne marchent pas. Il faut alors tout reprendre. Il faut aussi imaginer que ce que je regarde au sol à trois m tout au plus devra se voir depuis 30 ou 40m ! J’ai nécessité de fabriquer grand nombre de pièces complémentaires en bleu foncé et en grenat ou violet, ces couleurs de tranchant, étant plus intégrables que le noir ! Ce travail à la fois physique et très cérébral est difficile et pénible du fait de la chaleur. Aussi, ma difficulté majeure réside ici de la proximité avec les pigeons et leur déchetterie. Les pigeonnons nés de cette année me connaissent. Pour eux je fais partie de leur ordinaire, si bien qu’ils viennent sauter à mes côtés sur ma composition et presque sur ma personne. C’est une grande difficulté.
Posted on: Tue, 30 Jul 2013 03:32:05 +0000
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