Editorial, France — 20 septembre 2013 Lettre ouverte à son - TopicsExpress



          

Editorial, France — 20 septembre 2013 Lettre ouverte à son excellence M. le Président de la République par Suzanne O’Neam ..........Monsieur, vous avez été élu légitimement pour un mandat de 5 ans, personne ne le conteste. Néanmoins, force est de constater que depuis votre arrivée au pouvoir : ...Vous n’avez pas réussi à inverser la courbe du chômage, selon votre propre expression. Si par hasard vous y arriviez momentanément, ce serait en augmentant la dette et en embauchant des fonctionnaires ou en créant des emplois semi-fictifs dépendant de l’état. La dette de l’état continue de s’accroitre et on n’arrive pas à contrôler l’accroissement de cette dette malgré les efforts consentis par une partie du peuple français. Une intervention militaire a été légitimement menée au Mali pour détruire les terroristes djihadistes, elle devait être courte, nos soldats y sont toujours aussi nombreux, vous n’avez pas su terminé cette opération, pas su construire autour de nous une alliance solide, même pas auprès de nos partenaires européens., si la France devait rester trop longtemps dans cette situation et intervenir sur d’autres fronts, le succès ne serait plus assuré. Vous avez souhaité fournir des armes aux rebelles en Syrie, ces rebelles sont les mêmes que nous combattons au Mali, puis vous n’avez plus voulu, puis à nouveau, puis… Nous soutenons en tout cas des gens qui sont les ennemis de la France et qui feront couler le sang français à la première occasion, que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur du territoire national. Où est l’intérêt national dans ce soutien ? La situation diplomatique dans laquelle se trouve la France est également préoccupante, car si l’opération au Mali se faisait dans notre zone d’influence, en Syrie, il en va autrement. Et nous sommes aujourd’hui au bord d’un conflit avec la Russie, au mieux diplomatique, n’étant pas suffisamment puissant dans cette affaire nous sommes obligés de nous en remettre au soutien américain et perdons là notre maitrise diplomatique. Vous avez tracé une ligne rouge avec le président américain et vous renoncez à la faire appliquer, la France n’en a pas seule les moyens, nous risquons donc de perdre notre seule zone d’influence dans la région : le Liban ou de nous retrouver impliqué dans une guerre régionale ou mondiale, les conséquences sur les intérêts français, nombreux dans la région seraient catastrophiques. La décision d’attaquer ou non la Syrie se fait sur des motifs qui n’ont rien à voir avec les intérêts nationaux et est remise à la décision des représentants du peuple américain, avez-vous donc peur d’être mis en minorité par votre propre majorité ? Vous réduisez à peau de chagrin les capacités de l’armée française alors que parallèlement vous lui en demander toujours plus et lançait la France dans des aventures militaires dont la fin pour le moins douteuse. Parallèlement, malgré une situation financière catastrophique, vous décidez l’embauche de 60.000 fonctionnaires dans l’éducation nationale, compte tenu de la situation sécuritaire de la France, de sa situation médicale, était-ce vraiment la première urgence ? Vous avez supprimé la défiscalisation des heures supplémentaires car c’était une mesure du président Sarkozy, force est de constater que cette mesure était fondée puisque vous vous apprêter à la ré instaurer. Vous avez profondément divisé les Français en vous lançant dans des projets sociétaux dont l’urgence et la pertinence restent à prouver. Vous allez saper les bases de la nation en accordant un droit de vote aux étrangers, personne ne maitrise les conséquences d’une telle mesure dans un contexte de crise économique et d’immigration massive. L’augmentation de l’insécurité en France est le fruit de votre politique sécuritaire et judiciaire, les messages envoyés sont des messages d’impunités reviennent à donner un blank seing. Comme par ailleurs vous allez faire passer une loi dont le résultat sera de faire libérer massivement des gens dont beaucoup sont dangereux pour la société, point besoin d’être devin pour prédire une explosion de la criminalité. Vous augmentez systématiquement et très régulièrement les taxes, les impôts mais seulement pour une catégorie de la population. Si il est normal de participer à l’effort national, il est impensable de le faire sans qu’on supprime les causes de ces déficits, sinon, cela revient à remplir un seau troué d’eau moins rapidement qu’il ne se vide, ce qui, vous le conviendrait n’a rien de raisonnable. Vous avez nommé un ministre du Budget qui avait des comptes en Suisse… Et n’avait rien fait, rien cherché à savoir attendant que ce soit la justice qui tranche. Dans une période économique où ce poste est éminemment stratégique, vous avez fait preuve au minimum de légèreté. Il n’eut pas été bien compliqué de commander une enquête des services de l’état et c’eut été plus que légitime afin de protéger le gouvernement, vous-même et donc la France. Le premier ministre que vous avez nommé n’arrive visiblement pas à tenir son gouvernement, pas à définir une politique claire et lisible. Cette longue liste pour un peu plus d’une année de mandat est non exhaustive. Il arrive un moment où un responsable politique doit se demander s’il agit dans le sens de l’intérêt national, s’il en a les capacités ou les moyens. Si il arrive à un constat d’échec, ce qui est clairement votre cas à tous les niveaux, il se doit d’avoir la hauteur de vue de se retirer au profit d’autres qui seront plus capables. Par cette lettre, je souhaite être pour vous ce que le Maréchal Berthier fut à Napoléon pour la signature de son abdication, bien que je n’ai pas grand-chose à voir avec Berthier et vous absolument rien avec Napoléon… Monsieur le Président, pensez au Peuple, à la Nation, si vous poursuivez dans cette politique sourde à tout conseil, il est clair que des heurts profonds traverseront le pays. Par ailleurs, il est également très clair que vous êtes aujourd’hui trop décrédibilisé tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur pour pouvoir reprendre la main. J’espère donc vous avoir convaincu que ma démarche n’est fondée sur aucun autre motif que le bien du pays. Cette opinion est, je vous l’assure, très largement partagée. Nous attendons donc impatiemment que vous en tiriez rapidement les conclusions et mettiez fin à votre mandat. Cordialement Suzanne O’Neam.
Posted on: Fri, 20 Sep 2013 12:54:19 +0000

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