Education nationale : l’introduction du Mal Hegel note - TopicsExpress



          

Education nationale : l’introduction du Mal Hegel note quelque part que tous les grands événements et personnages historiques surviennent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter une fois comme tragédie et la fois d’après comme farce. La journée de l’enseignant célébrée, le 5 octobre dernier, en grande pompe au kempinsky à jamais le président affublé d’un masque de ridicule et de dérision dont il ne se défera plus. En faisant apparaître le président tel un personnage grotesque jouant un rôle héroïque, le ministre Djama Speed peut désormais se vanter de s’être fabriqué son double moral. A voir les sarcasmes de certains enseignants, Speed n’avait pas besoin d’une double flèche de Parthes. Il oblige en effet au président à sortir de son chapeau les médiocres et la paysannerie comme force sociale motrice, au lieu et place du professorat académique. Avec son influence maligne, il a voulu faire cette journée un éclair dans un ciel sombre, mais elle n’y a décelé que l’action violente d’un homme et d’une république qui maltraite et discrimine ses enseignants et ses élites. La lecture approximative des intervenants et le virage hypocrite et insincère de l’hommage aux enseignants avec la maladresse du style et les nombreuses fautes d’orthographes ont montré le déraillement dépressif d’un habillage politique d’une journée confisquée par un ministre à la posture pantin et simiesque. Si la détestation naturelle du ministre du corps enseignant est chroniquement avouée, sa démonstration cynique est désormais un appel sauvage que quelques enseignants à « zakater » n’ont pas compris. En effet, les quelques vétérans reçus par le ministre ne sont outre des dames que le ministre veut faire son brouillon souple du soir et des professeurs qui n’ont jamais brillé dans l’exercice du métier. Au PK 13 et dans tous les lycées, collèges et écoles de la république, la journée du 5 octobre est célébrée dans la tristesse et le deuil. Au lycée de Balbala, certains enseignants ont même observé une minute de Fatiha à la mémoire feu Mahamoud Rayaleh, mort en détention. Au collège de PK 13 où des nombreux enseignants proches de l’USN ostracisés lors du dernier mouvement travaillent dans des conditions abominables de front avec la misère, la dysenterie, les fausses couches, la promiscuité, l’épuisement, la journée ressemblait à une éclipse mortuaire en attendant que la révolution Khamsin dévoile la face cachée de la revanche. Une pétition populaire contre le ministre serait prochainement en circulation dans tout le pays. Il consiste à s’élever contre un ministre qui se réfère au népotisme et à la consanguinité tribale. Le peuple demande à son mentor qui n’est autre que le président de la République d’écourter le mandat de ce ministre qui travaille à recours de sa politique. La nomination du rustique Aroun, titulaire d’un BEPC, au poste de secrétaire général du MENFOP est une insulte à la république et surtout un ministère qui ne manque pas des diplômés académiques. Quelle plus exceptionnelle ligne de départ avec pour boussole la médiocrité et la crétinisation collective. Un boulevard hédonique s’ouvre pour lui tant que l’alliance Arta /Wéa surveille les dispositions de l’apothéose finale. Il est incompétent et insolent. Il est incapable de la moindre initiative pouvant améliorer la situation de notre système éducatif. En plus, il se permet de saboter le travail du jeune DGE. On raconte, qu’il s’est ligué avec son ancien et mentor chef de service Abdi Dirir et travaille à rebours de toute l’équipe ministérielle. Ces deux serpents de mer ont pour vocation la médisance et dénigrement afin de se dédouaner de toute responsabilité de leur échec. Aroun alimente l’indifférence absolue par une dose suffisante de dissimulation de son incapacité intellectuelle. Le MENFOP représente sans doute le paradis pour les incompétents et les initiés. Mr Aroun et Dirir doivent être démis de leur fonction pour que l’immobilité et le désordre du système cessent. En effet, ils pratiquent la souveraineté de leur fonction, non au profit de la gestion éducative, mais la position sociale, la rente salariale, la politique. Le jeune DGE, semble tenir mal le couvercle d’une marmite où bouillonnent la haine tribale et le plaisir de faire sauter la République. Sa marge de manœuvre est limitée. Il est obligé de donner un coup de barre dans le sens de la clémence à de professeurs chauffés à rouge par Djama Vietnam, des inspecteurs et des chefs d’établissements « mouchards » qui lui ont transmis une liste « rouge » d’enseignants à frapper d’atimie. Depuis, les enseignants sont en mauvais terme avec les inspecteurs et les chefs d’établissements qu’ils qualifient de « dhidh». Dans les établissements, c’est l’instauration du ragot, du rapport policier en pièces à conviction : être qualifié d’ « exalté » suffit à fonder la déportation ou le bannissement. On parle alors une définition restrictive du concept opposant. Nima Miguil, chef de service du personnel commence à se substituer au jeune DGE. Elle a pris l’allure de Richelieu et défait sans cesse le mouvement à la carte des enseignants. Elle a huilé les rotules des dizaines d’enseignants Assajog rouillés par le khat et l’oisiveté mutés dans la capitale, cet été au grand soulagement des parents d’élèves d’Ali-Sabieh. Allez, retourner au bercail et dormez bien leur avait-elle lancé pour ainsi montrer le succès de son pronunciamiento. Du coup, c’est le pêle-mêle dans les écoles d’Ali-Sabieh, les enseignants titulaires sont sommés de leur céder les classes et rebrousser chemin inverse avec des nouvelles affectations à Djibouti-ville. Imaginez les préjudices subis par ces hussards noirs de la république qui ont résilié leur bail à Djibouti depuis août, installés avec leur famille à la couronne comtale assajog et obligé à la vie champêtre dans les sinistres bagnes écoles de PK 13. Nima Miguil peut toaster avec son cousin de ministre sur la misère de ces familles qui font les va-et-vient entre la capitale et sa « petite Éthiopie » natale. A Wéa, c’est la division des clans, des sous-clans, un jeu dangereux que se prête ce ministre qui fait du tribalisme son carburant politique. Les privilégies d’Abdallah Abdillahi Miguil sont aujourd’hui les discriminés et les victimes de Djama Speed. Par cette prestance anti-républicaine, il permet du coup à l’opposition d’alimenter son discours à la jacquerie. Attention, le tocsin des villages appelle à la révolte! Abdoulkader Houmed et le sieur Garad (jamais vu quelqu’un aussi incompétent ) que la volupté juvénile des jeunes collégiennes réunit ont défrayé la chronique nocturne avec des voitures de fonctions qui ne débraillent pas une minute. Force est de croire que Abdoulkader Houmed a épousé son élève de 6éme, alors mineure à l’époque…dans un état de droit, il serait depuis longtemps en prison et non directeur d’un ministère public. Moins nanti en compétences académiques que ces centaines d’enseignants de lycée privés de promotion et la possibilité de relancer leurs études, ces duo farouches déliés de serment, n’hésitent pas à taguer des balistiques de dénigrement et d’insultes sur le dos de leur ministre. On se demande quelles seraient leurs contributions en matière de gouvernance et de gestion éducative. Un certain Salah Alwan arpente les arcades du ministère avec des pas feutrés. Celui-là même que certains enseignants disent incapables de distinguer un âne d’un mulet est aujourd’hui directeur de la formation professionnelle. Il fait campagne en chevaux légers. Il est ridiculement incompétent. Safia boullo est un cas de figure extrêmement escamoteur, une sorte de paresse confortable. Celle que bon nombre d’enseignants l’appelle encore « képi blanc » par son passé fan des party, d’ivresse pour les bottes martiales joue dans un subtil équilibre l’accordéon de la déconstruction du système. Directrice de l’enseignant public, elle et Nasro n’ont jamais montré capable de quoique ce soit. Abdi Haiban, proche conseiller de son élève devenu ministre est comme une particule dédouanée de tout patriotisme. Ce monsieur co-propriétaire avec sa soudanaise d’une librairie de la place est coupable d’avoir détourné des nombreuses commandes de livres du lycée d’état pour monter son entreprise. Ce souffleur de bœufs de Dila a moussé la bière pour un macchabée mort sur les plaines de Zeyla, une ville outragée par la pesanteur d’une force d’occupation étrangère. Il est comme monté sur un cheval nicéen dans l’éternelle errance et rêve de retraite pour souffler la haine tribale depuis son confetti. Il induit son élève-ministre en erreur. Hassan « sans frein » et Id sont deux parias dans le milieu enseignant, et disposent pour seuls bagages intellectuels le oui et non dans la synthèse des choses. Certains prétendent dire qu’ils ne savent même pas lire. Mohamed Warsama alias Chaido qui a hérité la direction de la comptabilité du MENFOP est un monstre froid. Il se frotte et travaille pour la valorisation du patrimoine du ministre. Diplômé d’un simple BTS au rabais, il murmure à l’oreille de son génie : « Nous allons faire maintenant fortune, une immense fortune ». Ils ne sont cadres que par le nom, mais en réalité, il s’agit d’un groupe paramilitaire, à la marge des conventions morales, caporalisé par un ministre à l’anti-chambre de la démence. Avec l’introduction des nouveaux programmes et manuels dans les classes de seconde de lycée, les enseignants ne savent quoi faire de cette « merde ». Conçus parmi les enseignants, les plus incompétents et les plus décriés par les élèves et les parents, ces manuels ne répondent à aucune logique de rigueur et de progressivité dans l’approche intellectuelle de l’apprenant. Décloisonnement et articulation incohérente entre les différentes activités ne permettent pas de garantir une suite harmonieuse dans l’assimilation et l’appropriation des contenus. Le cours sur un double page ne met pas au clair les connaissances et les transitions thématiques sont complètement bradées. L’absence de fluidité dans l’expression entraîne des difficultés insurmontables pour l’élève. En histoire, on assiste une désorganisation très régulière des dossiers, une répartition sans logique chronologique des rubriques et des chapitres. Les questions d’analyses des documents sont outre leurs redondances maladroites fortuitement incompréhensibles. La synthèse du cours écrite à divers modes d’expression et truffée de fautes est très concise, escamotée au point qu’un élève a fait savoir à son professeur si c’est le cours ou un fait divers ! La plupart des enseignants associés à l’élaboration des chapitres ne sont titulaires que d’un DEUG ou une Licence. Vu ce niveau académique limité aucun ne serait en principe qualifié dans la conception des programmes, ni même à enseigner dans un lycée. L’histoire à la seconde accumule les faux-pas et aboutit à un apprentissage plutôt « néfaste ». On peut douter « que les élèves puissent retirer quoi que ce soit d‘utile de ce survol stratosphérique est hautement improbable. » En anglais, les piètres faux- professeurs « diplômés » du Soudan, du Yémen et de l’université de Djibouti ont fait des programmes un jeu d’approximation. Il s’agit des « enseignements » loin de toute qualité et de certains standards pouvant apporter des connaissances de base préparant les élèves à des études universitaires ultérieures. En français, mathématiques, SES, SVT…etc, on a au total, l’impression d’une exacerbation des lacunes du nouveau programme qui va plonger les élèves et le pays dans l’inconnu. Les enseignants ont commencé l’autodafé de ces programmes gravement défectueux. La pire entreprise continue sur les Première! On cultive tristement le mythe de globalisation de la médiocrité. Le tout nouveau jeune Directeur du CRIPEN doit « chasser » et remplacer ces concepteurs qui achètent à crédit une honteuse et criminelle « gloire » pédagogique pour faire du pays un « désert » intellectuel. NED, APC, la reforme des programmes du secondaire ont toutes abouti à la destruction de l’enseignement et importent un impact de long terme sur la formation intellectuelle et professionnelle des citoyens. Il est temps qu’un audit sur les programmes et les manuels soit décrété par le président de la République! Utilisant le tribalisme comme institution, Djama Speed compte nommer prochainement proviseur, une de ses cousines évoluant dans un lycée, alors qu’elle est active depuis 5ans dans l’enseignement. Il fait irruption dans les établissements, plus récemment au lycée de Balbala, puis le lycée de Gabode pour aller vomir son dévolue sur la proviseure, Oubah Kodar absente pour la circonstance. Il a menacé une secrétaire et des professeurs qui se sont érigés momentanément en comité de résistance contre l’intrusion de ce vaudeville ministre. Par un réflexe naturel face aux brimades d’un ministre obsédé par la haine contre son ancien professeur de SVT, qui dit-on, élève , lui faisait savoir sa nullité intellectuelle, un enseignant entube : quel barbare le président nous a lâché! Son acharnement sur Oubah, proviseure du lycée de Gabode risque de lui coûter son poste de ministre…son imprudence lui sera fatale. Une chose est sûre, la « dame de fer » est d’une famille royale ...euh!!! pardon, républicaine et de surcroît conservatrice. Djama Speed, joue sur sa particule d’occasion et sa « noblesse » inventée d’une devise prémonitoire ! Il s’endort ministre, mais il se réveillera peut être gueux et prisonnier. Il a aussi contaminé de son opprobre des cadres jusqu’à là irréprochables. Il a ainsi transformé les principaux et les proviseurs en agents matrimoniaux. Ils ont pour mission de lui détecter des enseignantes perçues étant aux mœurs débridés pour les « flots » des nuits bunga-bunga. Dans la panique, un proviseur d’un lycée jusqu’à là d’excellente réputation a excellé la journée du 5 octobre dans la servilité. Il a introduit une jeune enseignante de son lycée de 4 ans d’ancienneté dans la cour du ministre pour en faire l’os du chien du quartier Vietnam. Vous l’auriez deviné, « back » sur les images des enseignantes aux parures sauvages reçues par le président de la République. Mr Djama Vietnam qui mêle l’absurde et la provocation a fait de l’éducation son jeu cynique et machiavélique. Le mépris de tout principe, l’indifférence absolue à la morale, la confiance dans la force, la pratique des extrêmes jouissances tel est l’idéal de grandeur de ce sybarite. Le pedigree est sans égal. Il a privé leurs salaires à des nombreux enseignants de carrière dont certains sont très malades, ceux-la même que notre consoeur Kahasane qualifie impitoyablement de « errants », dans son dernier billet. Il a empêché d’autres à compléter leur cursus universitaire en rejetant leur demande de mise en disponibilité. Ce blanc-seing du ministre va priver à quelques enseignants d’achever leur formation et de bien maîtriser les contenus des programmes qu’ils transmettraient en retour à leurs élèves. Certains n’ont pas hésité à saisir l’UNESCO et les organisations internationales de Droits de l’Homme pour dénoncer cette obstruction aux savoirs d’un homme dépossédé de toute faculté intellectuelle et embarqué dans l’aventure pour jouer le pendant militaire castriste. Il s’insinue tel un sot que l’intelligence a abdiqué à compromettre les carrières universitaires de nombreux enseignants. La situation du système éducatif de notre pays est très alarmant et interpelle tout citoyen Djiboutien à réagir. En effet l’amélioration de la situation dépend de comment chacun comprend et assume sa responsabilité dans la société. Aujourd’hui, la bonne gouvernance s’impose comme l’un des principes fondamentaux devant régir le comportement des uns et des autres en vue de l’amélioration des conditions économiques et sociales de tous. En matière d’éducation la bonne gouvernance implique, entre autres, la recherche de la meilleure gestion possible du système éducatif. La reconstitution de la chaîne de compétence passe par une gestion démocratique des carrières des enseignants et non par un sacro saint des promotions arbitraires et égoïstes à caractère purement ethnique. Que Dieu nous garde de faire rien de pareil dans un pays comme le notre, une bonne indépendance vaut mieux que tout.
Posted on: Sun, 20 Oct 2013 22:48:52 +0000

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