International VIVE LA LUTTE DES JEUNES BRÉSILIENS ! De Stockholm - TopicsExpress



          

International VIVE LA LUTTE DES JEUNES BRÉSILIENS ! De Stockholm à Rio en passant par Ankara, la jeunesse fait preuve d’une extraordinaire combativité. Elle refuse d’être victime de l’holocauste capitaliste mené y compris par les gouvernements de gauche. Fait très important en Amérique latine où la gauche a un poids historique très important. Au Brésil, présenté comme nouvel Eldorado par les économistes capitalistes mais où règnent les plus grandes inégalités, des centaines de milliers de jeunes manifestent contre l’orgie (9 milliards d’€ pour le Mondial de foot) et la corruption (s ept ministres du parti de Lula soupçonnés de corruption ont été limogés) en haut tandis qu’en bas c’est la vie chère et la paupérisation (20% de la population sous le seuil de pauvreté et 25% de la population de Rio vit dans les favelas). Les services publics d’éducation et de santé sont sacrifiés. Comme le clament les jeunes : «De l’argent pour l’éducation et la santé, pas pour la Fifa» . Ils refusent d’être manipulés par les jeux comme au temps de la Rome décadente : « Ils pensaient que l’on s’arrêterait pour voir le football » explique Bruno, étudiant de 24 ans. Pour tenter de calmer la colère, des footballeurs de la Séléção, sur ordre de la bourgeoisie, se prononcent en faveur des manifestants mais rien n’y fait. Face à la radicalisation des manifestations, Dame Rousseff a prononcé un discours où elle condamne les manifestations, appelle à l’union nationale derrière la Séléção et fait de belles promesses auxquelles les jeunes ne croient pas. D’ailleurs, les appels à manifester se sont amplifiés suite à son allocution et la classe ouvrière se met en grève à son tour, le mouvement se généralise, jeunes et ouvriers s’unissent contre l’austérité capitaliste de gauche. Les Indignés brésiliens (gauche et extrême gauche) tentent de coller au mouvement de la jeunesse en organisant des « actions » -dispersion comme un campement devant le domicile du gouverneur Sergio Cabral mais ne lui donnent pas de dimension politique. Ils refusent de remettre en cause le gouvernement de gauche de Dame Rousseff, successeur de M. Lula, donc la politique du Parti des Travailleurs. Pire, ils tirent le tapis en appellant à l’arrêt du mouvement car ils sont débordés par la radicalisation de la jeunesse qui refuse l’ententisme. C’est l’inquiétude dans le parti de M. Lula : « Lula se montre déjà préoccupé par ce divorce entre les jeunes et son Parti des travailleurs (PT), au pouvoir depuis 2003. De surcroît, la popularité de Dilma Rousseff commence à accuser une baisse sensible.» (Les Echos, 19/06/13). Le secrétaire général de la présidence, Gilberto Carvalho, paniqué, dit : « Nous devons comprendre ce mouvement, sinon, nous serons balayés par le cours de l’histoire ». C’est comme ici en France avec l’ententisme des organisations et syndicats de gauche et d’extrême gauche qui refusent de remettre en cause M. Hollande et son austérité capitaliste. Ils sont de plus en plus en contradiction avec les aspirations révolutionnaires de la jeunesse. Au Brésil comme en France, ce qu’il manque : la Force Jeune Révolutionnaire de lutte contre l’austérité capitaliste de gauche comme de droite. VIVE LE COMBAT INTERNATIONALE HASTA LA VICTORIA SIEMPRE
Posted on: Mon, 24 Jun 2013 02:23:33 +0000

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