Je condamne l’usage de la kalachnikov partout et contre tout humain quel que soit sa couleur, sa race ou sa religion, ceci dit pour qu’il n’y ait pas ambiguïté ou mauvaise lecture de mon analyse sur ce regrettable drame parisien. Le récidivisme attentatoire aux sentiments religieux de 1,8 millions de musulmans de part le monde par Charlie Hebdo est également condamnable autant que le crime extra judiciaire dont se sont autorisés des inconnus au nom de dieu, ce même dieu qui condamne sans rémittence toute atteinte délibéré à la vie humaine dont il est le créateur. Comme toujours et en pareilles situations, le coupable est vite désigné l’islam moins que l’individu responsable direct de son acte. Les noms à connotation musulmane donnés vite en pâture à la vindicte populaire avant même que s’enclenche l’ enquête (les frères Kouachi ) ont été probablement tiré des tiroirs de la police française pour atténuer la pression et apaiser la colère des français et des françaises qui constatent médusés que leur sécurité n’est pas aussi garantie que celle du Syrien, Libyen, Irakien , Libanais, yéménite…. Tous les spécialistes français sur les questions terroristes ont relevé le haut degré professionnel avec lequel cette action a été exécutée. De là, on se pose la pertinente question, est-elle crédible l’info policière qui rapporte qu’un professionnel du crime laisse traîner sa carte d’identité dans le véhicule noir utilisé dans l’exécution de cette opération ? Le jeune de 18 ans qui s’est rendu accompagné de ses parents à la police, l’avait fait en voyant son nom défilait sur les réseaux sociaux. Le bizarre dans cette histoire, c’est que les enquêteurs ne précisent pas qu’il s’est rendu volontairement, mais déclare, sans advertance ou à dessein, qu’un « suspect » s’est rendu à leurs services. Dans la vague d’indignation en cour et qui suivra pour longtemps sûrement, la parole se restreindra à la défense, et la préservation des valeurs républicaines entre autre la liberté d’expression. On est tous fervents de la liberté d’expression, mais pas celle qui insulte, caricature, dénigre, avilie le sacré des autres. Les hommes politiques français avaient- ils alerter les responsables de ce journal (c’était leur rôle) sur les risques que pourront susciter leurs dérives à répétition, écorchant gravement les susceptibilités des croyants musulmans qui voient perpétuellement leur prophète outragé en toute impunité. L’outrage à l’endroit d’un magistrat est puni avec rigueur par les lois françaises, mais ses mêmes lois tolèrent, et c’est là l’incompréhensible, l’outrage à l’ endroit du sacré d’autrui sous la fringante valeur de la liberté d’expression. Dans quel monde serions-nous, si celui qui insulte un juge, suivant ce prolixe raisonnement, ira dire au juge qui instruira son cas, qu’il n’a fait qu’user de son droit à la libre expression. Les législateurs sont interpellés, plus que jamais, de définir les limites entre la liberté d’expression et la liberté d’insulter, afin que nous ne revivions pas de pareils drames à l’ avenir. Ce n’est pas très indiqué en pareilles circonstances de mettre au devant de la scène médiatique les promoteurs du terrorisme, connus et avérés comme Hollande, Sarkozy, Fabius, BHL et Cie , cela suscitera des remontées de haine chez ceux qui se rappellent encore leurs implications directes dans les drames Libyen , Syrien, Malien, Ivoirien, Centre Africain et autres.
Posted on: Thu, 08 Jan 2015 10:14:56 +0000
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