LA CABANE DU VENT D’abord c’est le ruisseau qui grossit la rivière Que l’on suit pas à pas le remontant, c’est clair. Ce petit filet d’eau pourtant garant de vie Fredonne un doux chant qui nos oreilles ébahit. Le calme de ses flots qui roulent sur les pierres Que sans cesse ils caressent sans même en avoir l’air. Cette éternelle idylle mène nonchalamment A ce gîte secret, la cabane du vent. On l’a ainsi nommée car les jours et les temps Ont raison de ces pans inexorablement. Ce palace d’enfance tant témoin que complice De jeux bien innocents, asile de malices. Echanges, découvertes, amours et amitiés S’y sont de tous les âges offerts ou retirés. Si on lui prêtait voix, elle pourrait conter, La cabane du vent, les bonheurs du passé.
Posted on: Tue, 20 Aug 2013 06:28:48 +0000
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