LIRONIE DUN SORT ( chapitre 1 ) DE MON ENFANCE PERTURBÉE ( 13 - TopicsExpress



          

LIRONIE DUN SORT ( chapitre 1 ) DE MON ENFANCE PERTURBÉE ( 13 ) Ce qui sest passé au bureau de main doeuvre a bouleversé ma mère qui a eu beaucoup de peine et a terriblement ressenti la perte de mon père. Toute la famille était au courant, mais que pouvait elle faire, sauf dessayer de lencourager. Mais cette histoire a fait tâche dhuile et est parvenue jusquà mon grand père qui a envoyé chercher ma maman. Il avait pour habitude et par respect, toujours communiqué avec ses filles par le biais de ma grand mère,mais cette fois ci,laffaire était très sérieuse et la solution était que ma mère se remarie ,la sentence pour moi, était prononcée . Un mariage eut lieu quelques mois après que nous fumes logés dans le cadre du relogement des familles de Chahids dans les biens vacants. A ce propos,et en ce qui concerne Oran,les plus belles maisons et immeubles ainsi que les plus grands magasins ont fait lobjet dun accaparement organisé et pour masquer le plus important, on réserve un petit quota aux moudjahidines qui à leur tour règlent quelques cas,en ce qui nous concerne ,un des compagnons darmes de mon père a pensé à nous. La vie reprenait et jétais quelque peu jaloux de lhomme qui ma pris ma maman, et cétait souvent apparent . A la naissance de ma petite sœur,ma mère trop occupée me donnait limpression quelle se détachait de moi et dans mon esprit, je lavais perdu. A lécole du quartier,où encore des français nous enseignaient, jétais bon élève,bavard et turbulent et souvent ma mère était convoquée jusquau jour ou elle a dit au directeur cest le fils de létat (doula),son père est mort pour lAlgérie, vous êtes tous responsables de lui. Depuis ce jour, le dirlo sest occupé de moi personnellement et parfois à coups de pied . Un homme que je respecte et à ce jour. Le calvaire pour moi a commencé à lintroduction de la langue Arabe,lenseignant était un syrien qui avait une manière brutale pour nous apprendre à lire,il avait une grosse règle en bois avec laquelle il nous frappait sur les mains tendues. Cela faisait très mal, et un jour jai refusé de lui tendre ma main,il me la prit de force et me battit tellement fort quil ma fracturé le major, il est tordu à ce jour. Ma mère encore une fois a fait un scandale et le directeur a transmis son rapport et quelques temps après,il fut remplacé. Tous mes camarades de classe étaient fiers de moi, ou plutôt débarrassés du tortionnaire. Et le temps passa, jusquà lexamen de 6ème, et nos noms furent publiés sur le journal. Cétait comme le Bac de maintenant, toute la famille était aux petits soins avec moi, et ce jusquà mon entrée au Lycée Hammou Boutlélis à Gambetta où une autre étape de ma jeunesse allait commencé . ( à suivre )
Posted on: Sun, 27 Oct 2013 13:15:08 +0000

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