La dissertation… ce n’est pas (forcément) ce que vous croyez ! La dissert, le commentaire composée : des mots qui font peur, surtout quand on n’a pas encore passé le bac. Bien sûr, puisque ce sont des exercices nouveaux pour vous ! Et comme pour la bicyclette, vous n’y arriverez pas du premier coup. Le pire est de s’imaginer que cela relève d’un don particulier qui ne s’apprend pas. En réalité, ces deux techniques d’analyse littéraire sont très codifiées et le cours de français sera là pour vous apprendre à les maîtriser. Et vous avez deux ans pour cela ! Vous avez donc le droit de tâtonner au début, de « rater » même ; vous n’êtes pas censé savoir ce qu’on ne vous a jamais appris ! Vous aurez pu être initié au commentaire en classe de troisième mais, curieusement, l’ « aura » qui entoure la dissertation la rend quasiment intouchable. Et c’est bien le problème. Ne faites surtout pas l’impasse sur la technique de la dissertation au prétexte que l’exercice est trop difficile, trop littéraire, trop ceci, trop cela. Ou encore parce que, quoiqu’il arrive, vous prendrez le commentaire. Erreur ! J’ai les moyens de vous convaincre du contraire. > Pour commencer, vous avez à l’examen deux sujets au choix, il faut donc se préparer à la technique de ces deux sujets. C’est aussi simple que cela. > Deuxio : les deux épreuves ne font pas appel aux mêmes compétences. Dans le cas du commentaire, vous devrez exercer vos talents dans les limites strictes d’un texte (chercher des thématiques à développer, organiser un plan à partir de ce texte). S’il ne vous inspire pas – ce qui hélas est un risque – vous serez en peine pour le commenter ou vous choisirez l’autre sujet par défaut en étant peu sûr de vous. La dissertation quant à elle vous invite à piocher dans toutes les œuvres au programme pour étayer votre argumentation autour d’un thème malgré tout assez large, vous laissant une certaine marge d’interprétation. C’est-à-dire qu’à maîtrise égale des deux exercices et en ayant bien entendu lu les textes imposés, vous aurez le choix de vos exemples dans la dissertation ; le cadre est moins contraignant. Cela peut convenir à un esprit plus synthétique qu’analytique. N’écoutez donc pas ceux qui prétendent que seuls les happy few très cultivés peuvent s’y risquer ! Dernier point : sachez que les deux sujets ne porteront pas sur les mêmes périodes littéraires, ce qui peut guider votre choix.
Posted on: Sun, 15 Sep 2013 10:24:54 +0000
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