La guerre fratricide déclarée au sein de la famille Fcbe de la - TopicsExpress



          

La guerre fratricide déclarée au sein de la famille Fcbe de la 6è circonscription électorale semble loin de connaître son épilogue. Sur le terrain, des indices de la division sont encore perceptibles. Ceci, en dépit de la réunion dirigée par le chef de l’Etat à la présidence de la République où il a été demandé aux protagonistes de fumer le calumet de la paix. Le week-end écoulé, certains leader ont démontré qu’ils ne sont pas dans la logique du président Boni Yayi... L’analyse n’a rien d’une prise de position. C’est à la connaissance de presque toute la population béninoise que suite à de successifs événements illustratifs d’une certaine division et préjudiciables à sa famille politique, le chef de l’Etat a convoqué à la présidence de la République les leaders Forces cauris pour un Bénin émergent(Fcbe) de la 6è circonscription électorale. Au cours de la réunion, il a été question pour les protagonistes de vider leurs sacs. Chacun, a-t-on appris, a dit devant le premier magistrat ce qu’il reprochait ou non à l’autre. Bref, le président Boni Yayi a essayé de crever l’abcès et a au finish, laisser le soin au coordonnateur national Fcbe Eugène Azatassou de régler définitivement le différend. A la sortie de cette réunion, l’opinion publique s’attendait à ce que le coordonnateur national organise rapidement des séances pour stabiliser la situation et réunir à nouveau les acteurs autour du même objectif. Rien de cela n’a fait écho dans l’opinion sinon que certains sont allés à So-Ava installer une coordination. Ce qui gêne dans cette dernière action est ceci : comme dans les cas de la mise en place de la coordination d’Abomey-Calavi et de la coordination des jeunes de Godomey, on a constaté l’absence du président du PPDB Mr Emmanuel Koï, de l’honorable Claudine Prudencio, de l’ancien maire de-Dravo Houénou, de Dansou Dossa et autres. La conclusion est sans équivoque. La rencontre avec le chef de l’Etat n’a porté le moindre fruit. Les deux camps révélés par la division et les événements d’après installation de la coordination de Calavi continuent de se défier sur le terrain. La mission confiée au coordonnateur national Eugène Azatassou est pour le moment un échec. Dans des démocraties respectueuses avec des familles politiques responsables, lorsque surviennent de pareilles crises, on marque un arrêt stratégique pour rapidement juguler la crise. Azatassou à qui a été confié la mission devrait normalement réunir les acteurs et tenter la réconciliation avant toute éventuelle activité politique. Mais à défaut de cela, on l’a vu samedi dernier cautionner l’événement de So-Ava. Du coup, milles interprétations au sein du peuple. Aujourd’hui, c’est à loisir que l’opinion publique estime que le président Boni Yayi a désavoué lors de sa réunion l’honorable Claudine Prudencio pour donner de la force aux initiateurs de l’activité de So-Ava. D’ailleurs, les titres des journaux au lendemain de cette manifestation en disent largement. Certains titres ont été méprisants. Nous nous en tenons là pour dire combien, il est clair que l’initiative de Sô-Ava semble être organisée dans un challenge pour montrer à l’opinion publique qu’ils sont les têtes de pont des Fcbe dans la 6è circonscription électorale. A la lumière de ceci, on peut oser dire que le président Boni Yayi a manqué l’occasion de discipliner sa troupe. En effet, beaucoup s’attendait lors de la dernière réunion au palais de la présidence à ce qu’il situe les responsabilités et mette en place un comité de crise composé d’acteurs des deux camps pour régler la situation. Mais on peut y mettre de bémol. Peut-être que le chef de l’Etat a compté sur les qualités managériales du coordonnateur Eugène Azatassou. Là-dessus, on ne peut pas l’accuser d’avoir eu confiance en quelqu’un. Sauf qu’ici, les événements sont entrain de révéler que ce dernier ne prend pas les bonnes options. Pire, il y a certains qui pensent que le chef de l’Etat est entrain de sacrifier l’honorable Claudine Prudencio et autres pour le camp adverse. Ils n’hésitent pas à dire que le président est entrain de finir avec cette dernière sans qu’elle ne le sache. La situation est donc toujours tendue au sein de la famille Fcbe de la 6ème circonscription électorale, et dans la peau d’analystes, on décèle une guerre de leadership toujours ambiante. Cependant, on remarque qu’il n’y a aujourd’hui qu’un camp qui se joue les vedettes. Autrement, on aurait attendu que le pacificateur du président de la République fasse son travail. L’analyse montre d’autre part, qu’un camp est respectueux des recommandations du chef de l’Etat face à un qui se la joue devant les caméras. Le président de la République doit restaurer son autorité. Inutile d’étaler ici les éventuelles conséquences de cette guéguerre persistante. Toutefois, il est bon de dire que le président Boni Yayi ou les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) pourraient perdre de précieux leaders. Il faut que le coordonnateur sache faire ce que le chef de l’Etat lui a demandé. C’est une suggestion de bon cœur. J.D.
Posted on: Wed, 31 Jul 2013 15:01:11 +0000

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