La philosophie d’Aristote aristote De la physique à la - TopicsExpress



          

La philosophie d’Aristote aristote De la physique à la métaphysique en passant par la morale : la philosophie d’Aristote Aristote, célèbre philosophe grec. Aristote fut l’élève de Platon à l’égard de qui il a, par la suite, été critique. Il a ainsi apporté quelques commentaires négatifs à son œuvre en critiquant certains thèmes comme ce fut le cas pour la théorie des idées. Son œuvre à lui réside pour l’essentiel dans la Physique, la Métaphysique (terme a l’origine duquel se trouve Andronicos de Rhodes qui, au 1er siècle av. J-C., nomma les écrits d’Aristote venant après la physique), l’Ethique, la Rhétorique, la Poétique. Chercheur et professeur à la fois, il a systématisé tous les savoirs de son temps. C’est son esprit brillant qui a mis en forme les cadres logiques, théoriques, politiques de la connaissance et que nous continuons à nous approprier encore aujourd’hui. Il reste avant tout le créateur de la logique. Aristote et La Logique : les grands principe de la Logique Logique : Ce terme est inconnu à Aristote qui, néanmoins, est l’auteur de la première doctrine logique systématique, le disciple déterminant, pour les opérations de l’esprit, lesquelles sont valides, lesquelles ne le sont pas. Cette étude est conduite d’un point de vue formel, c’est-à-dire indépendamment du contenu proprement dit. Les traités d’Aristote consacrés à la logique (Premiers Analytiques, Seconds Analytiques, etc.) ont été rassemblés, au IIème siècle ap. J-C. sous le nom d’Organon, c’est-à-dire Instrument de la pensée. Aristote, dans cette œuvre logique s’attache à la démonstration, c’est-à-dire au syllogisme partant de prémisses vraies et premières et procédant de manière scientifique et rigoureuse. Syllogisme : Que désigne le terme syllogisme ? Un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d’autres que ces données en résulte nécessairement par le seul fait de ces données (ex : Socrate est un homme : tous les hommes sont mortels ; donc Socrate est un mortel). La Logique d’Aristote est avant tout une étude du syllogisme ; mais le philosophe a également étudié la proposition. Proposition : Expression du jugement dans les mots, il a défini la science comme un ensemble de jugements et de propositions. La Science : Concept également développé par Aristote comme étant le système dans lequel tout ce qui est connu découle, de manière nécessaire, des premiers principes. La science représente un type de connaissance universelle. L’universel : Désigne, chez Aristote, ce qui s’applique à tous les cas. Pour parvenir à la science, il ne faut nullement négliger l’induction, L’induction : Consiste dans le passage des cas particuliers à l’universel. La non-contradiction : Enfin, Aristote a énoncé le principe de non-contradiction. Il est le principe selon lequel il est impossible que le même attribut appartienne et n’appartienne pas en même temps, au même sujet et sous le même rapport, ainsi que celui du tiers exclu. Le Tiers exclu : Tiers exclu, qui cette fois, est le principe selon lequel, de deux propositions contradictoires, l’une est vraie et l’autre fausse. Par leur formalisation logique et l’énoncé des grands principes qui structurent notre pensée, l’Organon et la réflexion logique d’Aristote tiennent une place centrale dans la philosophie. Aristote et La Physique : a) Causes et hasard La Physique traite de la « Phusis », c’est-à-dire de la nature, et envisage les réalités non immuables (par opposition de la métaphysique, dont nous allons parler un peu plus loin, et dont l’objet est stable et éternel). Elle étudie en particulier, les causes de changement dans la Nature, la cause se définissant comme ce qui répond à la question « pourquoi » ?. Il existe quatre types de causes permettant de connaître et de comprendre la production de la réalité : - la cause matérielle : ce dont une chose est faite - la cause formelle : modèle et forme immanents aux choses - la cause efficiente : le moteur ou l’argent - la cause finale : la raison ou la fin Pour mieux comprendre, prenons l’exemple de la statue d’Hermès : le marbre en est la cause matérielle, l’idée ou forme à l’œuvre à l’esprit du sculpteur, les coups de ciseau en sont la cause efficiente et, enfin, le désir d’argent ou de gloire en sont la cause finale. La cause formelle est tout particulièrement importante. Quand elle structure la matière, c’est-à-dire la puissance et la potentialité, ce qui n’est pas achevé, se produit un passage de la Puissance à l’Acte, de ce qui est virtuel à ce qui est pleinement réalisé. Qu’est donc la Forme, chez Aristote ? le principe déterminant la matière et lui apportant telle essence déterminée. b) L’explication du vivant Il se rattache, pour Aristote, à la Physique. Il relève d’une explication vitaliste et non mécaniste. C’est un principe vital et une âme qui nous fournissent ici une clé d’explication. Encore faut il ne pas se méprendre sur la signification du mot âme : qui est la forme d’un corps organisé, la faculté animant un organisme. Aussi ne peut elle être définie indépendamment du corps. Elle est, en fait, liée à l’organisme et à la vie, c’est-à-dire au fait de se nourrir, de s’accroître et de dépérir de soi même. La Métaphysique d’Aristote (littéralement : ce qui vient après la physique), elle étudie l’Etre en tant qu’être, c’est-à-dire la réalité fondamentale, la Forme pure, la Substance subsistant derrière les modifications des accidents. L’objet ultime de la métaphysique : Dieu, Acte pur, en lequel toutes les perfections sont actualisées et accomplies. Transcendant le monde, Dieu meut celui-ci sans être mû : il est le Premier Moteur et représente la cause de tout changement dans le monde. On peut ainsi le comprendre comme un vivant éternel et absolument parfait. Morale et Politique chez Aristote La morale d’Aristote, contre Platon, développée en particulier dans l’Ethique à Nicomaque, est essentiellement eudémoniste, comme le sont toutes les morales de l’Antiquité : elle voit dans le bonheur la fin de la vie. Mais qu’est ce « le bonheur » ? Le bonheur est essentiellement est activité de la raison, consistant dans la contemplation : la vie contemplative correspond, en effet, à ce qu’il y a en nous de divin et permet de comprendre le Souverain Bien de l’homme, c’est-à-dire le Bien par excellence, seul bon en lui-même. A cela s’ajoute le plaisir qu’Aristote ne néglige pas car le véritable plaisir est un élément du bonheur. Mais comment le concevoir ? Il est l’achèvement de l’acte, auquel il se surajoute, comme l’éclat de la beauté à la force de l’âge. Cette analyse morale ne saurait être dissociée de la politique. Comme tous les grands penseurs, Aristote unifie la morale, étude de ce qui est bien et bon, et la politique, science de la Cité. Comment pourrait on les dissocier, alors que l’homme est, fondamentalement un animal politique, né pour vivre dans la cité ? Analysant l’organisation de la Cité, Aristote en vient aux diverses formes de gouvernement et en distingue trois (dans la politique) : il appelle monarchie l’Etat où le commandement, dirigé vers l’intérêt commun, n’appartient qu’à un seul, aristocratie, celui où il est confié à plus d’un, république, celui où la multitude gouverne pour pour l’utilité publique. La royauté peut dégénérer en tyrannie, l’aristocratie en oligarchie, et la république en démocratie. Conclusion sur Aristote : Aristote, de la logique à la politique, nous a donc apporté la vision des structures qui, aujourd’hui encore, informent nos existences. La figure du Sage se détache pleinement de son œuvre : il désigne celui qui possède la connaissance de toutes choses : bel idéal…
Posted on: Sat, 29 Jun 2013 08:46:39 +0000

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