La présidence Hollande revue et corrigée par François - TopicsExpress



          

La présidence Hollande revue et corrigée par François Mitterrand Bongobi Par Bongobi (Express Yourself), publié le 31/10/2013 à 16:53 A la veille de la Toussaint, François Hollande aurait reçu la visite des fantômes des anciens chefs dEtat socialistes français: des hallucinations rapportées par Hervé Karleskind, sous la plume fantaisiste de Madame de Sévigné. Imprimer Zoom moins Zoom plus 0 Voter (1) Partager0 Tweeter1 0 La présidence Hollande revue et corrigée par François Mitterrand Les polémiques et dérobades saccumulent pour le président François Hollande, que notre contributeur, la Marquise de Sévigné, imagine au plus mal. REUTERS/Charles Platiau Paris, le 31 octobre, En cette Toussaint, la mode est aux espions: la cour sesbaudit et tout ce qui y compte se vante dêtre assidûment écouté, et même suivi. Les courtisans, ravis, se peignent des airs de conspirateurs, et les placets volent comme feuilles dautomne. Lon se ferait pendre pour goûter le dernier fagot, celui qui fait de vous léphémère gloire dun jour. Nous eûmes récemment à souper ce fameux gazetier à trogne de mascaron dont je vous entretenais dans lune de mes dernières lettres. Cet homme un peu mystérieux à la voix caverneuse, reste une énigme, mais son protecteur, le comte dArtois, massure que ses dires et ses écrits ont tous quasiment force de loi. A souper, donc, le dit gazetier nous narra une histoire qui nous fit dresser les cheveux sur la tête. Je vous la livre sans attendre. « Le comte le Foll na point désarmé » Vous vous souvenez que je vous avais rapporté que, durant lété, le comte Le Foll, lâme damnée du roi, était parvenu à le traîner chez la vieille goule du bois de Meudon. Labominable sorcière lui avait prescrit un philtre qui lui avait voir la vie en rose au point de promettre à ses sujets que le désoeuvrement désenflerait au plus tard pour lEpiphanie. Le roi prit donc ces vessies pour des lanternes, et se trouva fort marri davoir raconté pétoffes et sornettes. La main sur le coeur, croix de bois, croix de fer, il ne voulut plus rien savoir de cette affaire. Mais le comte le Foll navait point désarmé. Selon notre gazetier aux cheveux rouges comme les forges de Vulcain, il serait parvenu à convaincre notre malheureux Flou, qui ne sait plus à quel saint se vouer, de retourner consulter les oracles de la vieille goule en son antre empestant la pisse de chat. De retour de Meudon, le roi se serait trouvé pris de forts maux de tête et de ventre, affichant le teint cireux qui laisse à deviner quun met avarié vous gâte le dedans. Il se coucha tôt, trempé de mauvaises humeurs, saisi par forte fièvre. Saignées et lavements furent ordonnés à des fins de mettre un terme à son encombrement. « Hollande: la libération des otages lui avait mis du baume au coeur » Il avait pourtant passé une bonne journée, la première depuis si longtemps. La libération des otages jusqualors détenus par ces maudits bédouins fanatiques, lui avait mis un peu de baume au coeur, et redonné petit espoir. Las, le roi ne trouva point le repos, hanté quil se trouva par détranges visions qui le troublèrent si fort quil renonça à piller les cuisines pour finir les restes du souper. Le roi rêva, et fit bien mauvais rêve. Selon son majordome, qui naurait pas été rétif à confesse, le roi se serait levé dun bond, écarquillant les yeux, bouche bée, comme sil avait reçu la visite du Diable venu lui croquer les orteils. Je vous sais peu portée sur les histoires de fantôme, ma chère et tendre. Mais, par tous les saints, daignez lire ce qui suit. Le roi, donc, se tenait assis dans son lit, la main sur le front, ajustant sans cesse son bonnet qui pendait de guingois, cherchant frénétiquement un remède, une tisane, un onguent, une potion qui dissiperait ses hallucinations. Appela-t-il quil ne trouva pas une âme pour voler à son secours: le château, glacial et désert, semblait plongé dans une profonde hibernation. Je vous sais impatiente de connaître la suite, même si vous ne craignez pas juger mes écrits comme bobillonnages de vieille femme. Ils étaient quatre au chevet du roi. Nus comme des vers! Quatre fantômes étiques, décharnés, édentés, ridés telles de vilaines pommes, De terrifiants squelettes exhumés par des suppôts de Satan lors dune bacchanale. Ces ectoplasmes étaient les célèbres hérauts de la doxa sans-culotte, ceux-là même qui avaient enfanté le culte qui avait porté sur le trône un dernier avatar dont ils étaient aujourdhui bien peu fiers. « Remettre le Flou dans le droit chemin du pouvoir » Le fantôme du Fourbe à qui avait échu le rôle de procureur, avait convaincu ses trois complices, Monsieur de Jaurès, le comte Blum et le vicomte Mendès, de laccompagner pour rendre justice et remettre le Flou dans le droit chemin du pouvoir et ainsi lui épargner une abdication des plus humiliantes. Non quils fussent gagnés par la compassion: tout au contraire. Mais leur souci premier était de protéger la praxis sans-culotte, promise aux ténèbres, si le roi persistait à nêtre pas roi. Cest donc François le Fourbe, qui avait été robin, qui instruisit ce bien étrange procès, cette sorte de Jugement dernier. Si tu nous vois ainsi nus, cest pour mieux te montrer ce quil advient quand lon ne cesse de lever des impôts. Tes sujets iront bientôt cul nu, même si tu ajournes les taxes sur les bas de laine et sur loctroi des charrois. Car il te faudra bien trouver largent qui vient à manquer. Les adjuteurs du procureur dun soir se tinrent cois: ils étaient là pour incarner lobservance au dogme, comme pour souligner leur consternation devant le gâchis. Au plus se contentèrent-ils dopiner du chef quand le Fourbe continua son réquisitoire. Tu nas tenu aucun compte de mes préceptes: lors de ma dernière visite, je tavais enjoint de faire montre dautorité, de pratiquer le mensonge dEtat, et de faire rôtir tes derniers amis et tes nombreux ennemis sur le bûcher de leur vanité. « Ne taurait-on pas pas collé le plaisant sobriquet de Leonardo? » Au lieu de cela, tu tes surpassé en tabaissant, toi, roi de France, devant cette pauvre enfant, Leonarda, qui a fait vaciller ton trône. Ce qui, désormais, te vaut les pires sarcasmes. Ne taurait-on pas collé le plaisant sobriquet de Leonardo? Tu as pensé quen refusant lobstacle, tu gagnerais les faveurs des bonnets rouges et des épargnants. Mais tu as semé le doute partout! Tu as froissé ceux de tes derniers zélotes qui prônent la détestation des bourgeois. Vois donc la petite mère Duflot qui campe, avec talent, un rôle très en cour: celui de précieuse ridicule. Monsieur de Jaurès, agacé, caressa sa barbe, contemplant dun oeil navré celui qui avait loutrecuidance de se réclamer de ses mânes. Sa mauvaise vue empêcha le comte Blum de voir les grosses gouttes de sueur qui ruisselaient sur les bajoues du roi. Le vicomte Mendès, qui avait su faire preuve de grand courage et de grande abnégation, regardait ailleurs, souhaitant quon en finît au plus vite. Le Fourbe, sans doute lassé dinfliger de lourdes pénitences à paroissien si indocile, décida den terminer avec son oraison funèbre. Si tu tiens à la vie et à ton sceptre, fais goûter tes plats, sans exception aucune: engage des valets de bouche ainsi que lont toujours fait les tsars de Russie. En guise de réquisitoire, le Fourbe laissa tomber ces mots: Mes obsèques, mon De Profundis, ils en rêvaient tous. Mais je les ai tous enterrés. Pour ce qui te concerne, prends garde que le rêve ne devienne réalité. Et, comme il est dusage, pense aux chrysanthèmes de la Toussaint En savoir plus sur lexpress.fr/actualite/francois-hollande-le-roi-des-chrysanthemes_1295626.html#lb55sLL3DHvJPBwh.99
Posted on: Thu, 31 Oct 2013 16:22:48 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015