Le DG du CENOU, Monsieur BATIANA, a reconnu qu’aucun document n’est sorti de l’administration pour signifier aux Etudiants qu’ils devaient libérer les cités à une date donnée. Cet aveu suffit pour le relever de ses fonctions tant la faute est bien plus que lourde au regard de nombreux dégâts matériels et de la gravité des blessures dont les étudiants et les forces de sécurité sont victimes. Le zèle et la légèreté avec lesquels le DG a géré ce dossier commande l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités. Le cas du royaume chérifien est plus qu’édifiant. Non seulement le roi a reculé face à la rue mais il aussi a ouvert une enquête après avoir limogé son directeur de la sécurité pénitentiaire même si celui-ci aurait été servi de bouc émissaire. Malgré toutes ces mesures la rue continue de gronder à Casa, à Rabat, à Marrakech, à Kenitra et bien dans d’autres villes du royaume pour contraindre le roi à reconnaitre son erreur. Nous n’en sommes pas encore là mais aucun pays n’est à l’abri d’une crise bénigne mais qui peut prendre des proportions inquiétantes s’elle est mal gérée. Dans ce pays depuis un certain temps, nous prenons le malin plaisir de tordre le coup aux procédures administrativespour plaire à des gens. N’est-ce pas ça qui a amené le directeur des libertés publiques à convoquer les associations des journalistes pour leur reprocher d’avoir pris part aux marches de protestations au regard de leur statut d’association et qui a été lui-même rappelé à l’ordre par son SG ? C’est la preuve qu’il y’a panique à bord du navire et dans ce cas d’espèce il y’a péril pour nos institutions et pour la stabilité et la paix sociale. Ressaisissons nous avant qu’il ne soit trop tardcar notre pays ne pourra pas supporter une crise politique et sociale pendant longtemps comme d’autres.
Posted on: Wed, 07 Aug 2013 08:59:17 +0000
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