Mario Labbé « Altermondialisme et marxisme » ou « - TopicsExpress



          

Mario Labbé « Altermondialisme et marxisme » ou « Socialisme altermondialiste ou socialisme scientifique » V.G. : « Suite aux développements « économiques » étourdissants contenus dans ses « Vraies lois de l’économie », St Jacques, qui est tout autant l’auteur d’un nouveau manifeste « heinzenien » (synonyme d’un retour la littérature grobianisch dont Marx disait qu’elle était caractérisée par « la bouillie rhétorique où nagent, tel des os, quelques piètres vérités »), que l’apôtre d’un nouveau « socialisme vrai » (et qui, de par son éclectisme universel cumule à lui seul les tares de Proudhon, Heinzen, Stirner, List et de toute une foule d’économistes bourgeois des plus médiocres), nous autorisera très certainement à conclure avec Marx le fait que : « Chaque rapport économique a un bon et un mauvais côté : c’est le seul point dans lequel M. Proudhon ne se dément pas. Le bon côté, il le voit exposé par les économistes ; le mauvais côté, il le voit dénoncé par les socialistes. (…) Il veut planer en homme de science au-dessus des bourgeois, et des prolétaires ; il n’est que le petit bourgeois, ballotté constamment entre le Capital et le Travail, entre l’économie politique et le communisme. » (Karl Marx, Lettre à J.-B. Schweitzer, 24-01-1865.) « Il ne viendrait jamais à l’idée de M. List que la véritable organisation de la société est un matérialisme vulgaire, un spiritualisme individuel, un individualisme. Jamais il ne s’aviserait que les économistes n’ont fait que donner une expression théorique appropriée à cet état social. Sinon, il devrait se tourner contre l’actuelle organisation de la société et non contre les économistes. Il les accuse de n’avoir pas su trouver une expression qui enjolive une réalité désespérante. C’est pourquoi il veut laisser cette réalité subsister partout telle quelle, et n’en changer que l’expression. Il ne se livre jamais à une critique de la société réelle ; en bon Allemand, il critique l’expression théorique de cette société et lui reproche d’exprimer la chose et non l’illusion que l’on s’en fait. » (Karl Marx, A propos du système national de l’économie politique de Friedrich List, 1845.) « Le « socialisme vrai », qui ne se soucie plus des hommes réels, mais de « l’Homme », a perdu toute passion révolutionnaire et proclame à sa place la philanthropie universelle. Il ne s’adresse donc pas aux prolétaires, mais aux deux classes de gens les plus nombreuses de l’Allemagne, aux petits-bourgeois avec leurs illusions philanthropiques et aux idéologues de ces mêmes petits-bourgeois, les philosophes et leurs émules ; de manière générale, il s’adresse à la conscience « ordinaire » et peu ordinaire qui prédomine à présent en Allemagne. Vu les conditions effectivement existantes en Allemagne, la constitution d’une telle secte intermédiaire était inévitable en vue de concilier le communisme et les idées dominantes. Il va de soi que, depuis la naissance d’un vrai parti communiste en Allemagne, les « socialistes vrais » auront pour tout public des petits-bourgeois et pour représentants de ce public des littérateurs impuissants et loqueteux. » (Karl Marx, Le « socialisme vrai », 1846.) « Le pauvre homme ! Le bourgeois, qu’il soit français ou anglais, se plaint du manque de débouchés, de crises commerciales, de panique en bourse, de la conjoncture politique du moment, etc. Et le petit-bourgeois allemand, dont la participation active au mouvement des bourgeois n’a été qu’en idée, et qui, au demeurant, n’a fait que marchander sa propre peau, se représente sa propre cause uniquement comme la « bonne cause », la « cause de la Liberté, de la Vérité, de l’Humanité », etc. (Karl Marx, L’idéologie allemande, 1846.) « Pas plus qu’il ne comprend les travailleurs, M. Heinzen ne comprend les libéraux bourgeois, alors qu’il travaille ardemment et inconsciemment à leur service. (…) Mais M. Heinzen n’a affaire ni à la bourgeoisie ni au prolétariat (…). Son parti, c’est le « parti des hommes », c’est-à-dire des exaltés naïfs et magnanimes qui défendent des intérêts « bourgeois » en les déguisant en buts « humains ». » (Karl Marx, La critique moralisante et la morale critique – Contre Karl Heinzen, Deutsche-Brüsseller-Zeitung, octobre-novembre 1847.) Et c’est bien pour cela que St Jacques le Généreux bénéficie de toute l’attention de la presse bourgeoisie qui, à l’unanimité, ne tarit pas d’éloges au sujet de ses « vraies lois de l’économie », outre le fait que les « perles » qui suivent sont particulièrement représentatives 1° de l’inintelligence viscérale de la bourgeoisie face aux problèmes sociaux et 2° de la décadence de la culture et des sciences sociales sous son règne : « La rébellion contre la « mondialisation néolibérale » s’exprime au nom de la justice, de la morale [...]. Il est plus rare qu’elle le fasse en dénonçant, à partir de l’analyse économique la plus orthodoxe, la fausseté des hypothèses sur lesquelles repose la spécieuse « pensée unique ». C’est ce qui fait tout l’intérêt du livre de Jacques Généreux. » (L’express.) « Ce livre, en plus d’être brillant, est salubre et facile à lire. » (Alternatives économiques.) « Jacques Généreux part en guerre contre le « néolibéralisme » et plus encore contre ses slogans simplificateurs. À la fois pédagogue et polémiste… » (Le Figaro.) « Puissent nos dirigeants lire Généreux et mettre le débat au centre de la vie politique. » (Le Nouvel Economiste.) « Une lecture qui apportera autant de distance à ceux qui se disent encore néolibéraux qu’aux partisans d’une approche critique de la mondialisation. » (Les Échos.) « Jacques Généreux milite contre les lieux communs les plus répandus à propos des « lois de l’économie » qui envahissent le débat public. » (Ouest-France.) « Avec talent, l’auteur défend le retour du volontarisme politique. Pédagogique et anticonformiste. » (La Croix.) Ce qui nous amène à étendre les conclusions formulées dans notre article « Altermondialisme, la nouvelle Internationale ? » à St Jacques le Généreux ! Preuve qu’aujourd’hui plus que jamais : « En France, l’absence de base théorique et de bon sens politique se fait généralement sentir » !!! (Karl Marx, Lettre à Kugelmann, 18-05-1874.) »
Posted on: Wed, 28 Aug 2013 18:03:24 +0000

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