Urgent !!! C’est officiel : La ville de Bossangoa est actuellement sous le contrôle d’un groupe armé qui jusqu’à lors reste encore non identifié. Selon les dernières informations en provenance de Bossangoa, la ville est actuellement calme. Les éléments de la SELEKA qui résistaient encore ont finalement jetés l’éponge. Certaines ont pris fuite, d’autres d’entre eux se sont refugiers à la base provisoire de la FOMAC. Les insurgés se promènent actuellement dans la ville de Bossangoa. Quelques un d’entre eux parcours les deux sites des déplacés : les chrétiens à l’Évêché de Bossangoa, les musulmans à l’école Liberté pour tenter de calmer et rassurer la population de cette ville. Selon un des « nouveaux hommes » forts de Bossangoa que nous avons pu joindre, il dit qu’ils « sont venus libérer la population centrafricaine. Et ce n’est que le début d’une longue conquête ». Une surprise générale dans cette communication, ce combattant finit sa conversation par dire : « Mbi bara a ami ti DDP kwè » ce qui se traduit très littéralement : « Je salut tous les amis de DDP ». Très surprenant, mais sans commentaire. A Bangui, des renforts sont actuellement entrain d’être déployés à Bossangoa. Selon un témoin habitants le quartier PK13, 2 chars de l’armée tchadienne (avec des griffes de cobra et de la panthère et numéroté 70 et 72) sont entrain d’être acheminées sur des portes chars à Bossangoa. Selon une autre source, 6 véhicules lourdement armés, chargés et bâchés des éléments de la FOMAC tchadienne viennent de traverser la barrière de PK12 en direction de Bossangoa. On se demande quelle est la raison de cette ingérence tchadienne dans cette affaire purement centrafricano – centrafricaine. Nous suivons toujours de très près l’évolution de la situation à Bossangoa.
Posted on: Tue, 17 Sep 2013 14:49:11 +0000
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