Zéphirin Diabré : « Je n’ai ni peur ni honte de dire que je - TopicsExpress



          

Zéphirin Diabré : « Je n’ai ni peur ni honte de dire que je suis néolibéral » By Abdou ZOURE on 25 juillet 2013 11 h 59 min / 17 comments Zéphirin Diabré a répondu à Tolé Sagnon. Le président de la Coalition contre la vie chère (CCVC) disait lors du meeting organisé le 20 juillet 2013 qu’il fallait craindre que Blaise Compaoré soit remplacé par un néolibéral. « Je n’ai ni peur ni honte de dire que je suis néolibéral », a martelé le Chef de file de l’opposition à l’occasion d’un point de presse ce 25 juillet 2013 sur la marche-meeting du 28 juillet prochain. Les journalistes n’ont pas manqué de demander la réaction de Zéphirin Diabré sur les propos de Tolé Sagnon le 20 juillet qui disait, entre autres, de se méfier des forces politiques et de prendre garde à ce qu’un « néolibéral » ne remplace le président du Faso. Sans prendre de gants, le Chef de file de l’opposition a répondu, soulignant néanmoins qu’il n’aime pas les conflits personnels mais « adore les conflits idéologiques ». Cela dit, Zéphirin Diabré a confirmé défendre le néolibéralisme. « Le monde dehors est néolibéral » « Je n’ai ni peur ni honte de dire que je suis néolibéral », a-t-il martelé avant de souligner que le monde est dominé par ce courant idéologique et qu’il est difficile d’envisager le développement du Burkina en l’excluant. Il admet qu’il faut certes savoir compter sur ses propres ressources. Mais ce n’est pas suffisant, à son avis. « Il va falloir aller dehors pour chercher de l’aide. Et dehors, le monde est néolibéral ! », fait-il remarquer. « Et moi, je suis capable d’aller chercher ces fonds pour venir contribuer à l’effort national », a-t-il assuré. Au demeurant, il explique que si l’opposition arrive au pouvoir, ce ne sera pas son idéologie qui sera forcément mise en œuvre mais plutôt la politique qui sera consensuelle au sein de l’opposition, qui abrite de nombreux courants idéologiques. Pour le reste et pour le moment, l’heure est à dire non au sénat et à la modification de l’article 37, a appelé Zéphirin Diabré. Plus une question politique, mais nationale Jean Hubert Bazié, président du parti L’Espoir, a d’ailleurs remarqué qu’il ne fallait pas discuter « du venin, de la couleur et de la longueur du serpent avant de l’attaquer ». Justement, l’opposition attaque encore la rue le 28 juillet prochain. Le Chef de file de l’opposition a appelé les citoyennes et les citoyens à « dépasser les querelles politiques et idéologiques » et à sortir pour une marche-meeting à Ouagadougou contre les « projets funestes » du pouvoir. Appréciant « l’expression courageuse » de la lettre des évêques, Zéphirin Diabré a décrété que la question du sénat et de l’article 37 « n’est plus une question politique. C’est une question nationale ».
Posted on: Thu, 25 Jul 2013 18:03:40 +0000

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