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mardi, 24 septembre 2013 18:45 La présidentielle et les changements au sein du DRS inquiètent les milieux d’affaires algériens Ali Idir Les changements opérés par le président Bouteflika au sein du DRS inquiètent les chefs d’entreprises algériens. Depuis quelques jours, les décisions du président de la République de réduire les pouvoirs des services de renseignements alimentent les craintes des patrons sur une instabilité au sommet de l’État, dans un contexte marqué par un flou total sur les intentions présidentielles et la réalité des rapports de force entre les différents clans du pouvoir. « Ces changements sont-ils réellement dus aux luttes de clans entre Bouteflika et Toufik ou bien s’agit-il, comme le disent certains journaux, d’une réorganisation de l’armée et du DRS d’un commun accord entre le président et le chef du DRS ? », s’interroge le PDG d’un groupe privé sous couvert de l’anonymat. À cette question, personne ne peut apporter une réponse convaincante. Dans la presse, de nombreuses lectures ont été fournies depuis la révélation par TSA de ces changements. Parfois, elles sont contradictoires. Les rumeurs sur la mise à la retraite d’autres officiers supérieurs de l’armée et du DRS et l’opacité avec laquelle Bouteflika agit aggravent le sentiment d’inquiétude qui a gagné les milieux économiques. Déjà très mauvais depuis quelques années, le climat des affaires en Algérie se détériore davantage en raison des informations sur l’instabilité au sommet de l’État. C’est connu : les patrons ont horreur de l’incertitude surtout à sept mois d’une élection présidentielle décisive. « Il y a des journaux qui disent que tout va bien là-haut, entre Bouteflika et le DRS. Mais les décisions prises par le chef de l’État ressemblent à un démantèlement du DRS, ce qui signifie que rien ne va plus entre les deux clans », analyse le patron d’une entreprise privée. Un autre chef d’entreprise pense que Bouteflika a opéré ces changements en réaction aux enquêtes de corruption lancées par le DRS et qui ont éclaboussé son entourage. « Bouteflika est en train de régler des comptes. Il veut nettoyer le terrain pour préparer la présidentielle de 2014 et s’assurer ainsi qu’à sa famille l’immunité totale », estime ce patron d’un autre groupe privé. « Est-ce que les généraux Tartag et Attafi ont été réellement remplacés ? Et Boustilla, est-il toujours en poste. J’ai entendu que le chef de la marine est sur le départ », s’interroge un troisième PDG d’un groupe privé. L’incertitude va au-delà des changements opérés au sein du DRS. Elle est également alimentée par les rumeurs sur l’intention du chef de l’État de briguer un quatrième mandat en avril 2014 ou de prolonger l’actuel de deux ans. Là encore, c’est la rumeur qui domine en l’absence d’informations officielles sur le contenu du projet de révision de la Constitution. « Il ne reste que sept mois avant l’élection présidentielle. Pourquoi le président ne dévoile pas ses intentions ? », s’interroge le même patron. Le silence des candidats potentiels, comme Ali Benflis ou Mouloud Hamrouche, accentue les doutes des patrons. « Visiblement, ils n’ont reçu aucune garantie. Et puis, qui pourrait leur donner des garanties maintenant que le DRS n’est plus aussi puissant », conclut-il.
Posted on: Wed, 25 Sep 2013 08:26:16 +0000

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