urgent "...Je vais faire un aveu et désormais, ce sera ainsi, - TopicsExpress



          

urgent "...Je vais faire un aveu et désormais, ce sera ainsi, chaque fois qu’on s’en prendra indirectement ou directement à ma famille. Oui, c’est vrai, je l’avoue. Oui, je le reconnais. J’ai demandé pardon au président Bédié. C’était la seule fois de ma vie que je le faisais. Mais ce n’était pas pour qu’il accepte de faire de ma fille la candidate du Pdci-Rda aux législatives de 2011 à Cocody. La seule fois de ma vie où j’ai demandé pardon au Président Bédié, c’était le mardi 21 décembre 1999. Ce jour-là, il était encore le Président de la République de Côte d’Ivoire et je l’ai trouvé dans sa chambre. Il préparait le message qu’il devait adresser le lendemain à la Nation, à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Je me suis mis à genoux, je dis bien, à genoux devant le Président Bédié, il ne peut démentir ce que je dis aujourd’hui. Je lui ai tenu les pieds, le suppliant presque, pour lui dire : M. le Président, libérez les dirigeants du RDR, Henriette Diabaté, Hamed Bakayoko et tous les autres que vous avez fait emprisonner en novembre 1999, à la suite d’une manifestation organisée pour réclamer des réformes démocratiques en vue des élections de 2000. Je lui ai dit : faites comme le Président Houphouët-Boigny, profitez de votre passage devant l’Assemblée nationale à l’occasion de votre message à la nation, pour libérer, devant le peuple de Côte d’Ivoire, tous ces dirigeants du Rdr. Vous leur diriez, bientôt c’est la fête de noël, bientôt c’est la Tabaski (cette année-là, ces fêtes coïncidaient presque), bientôt, c’est l’an 2000, le nouveau millénaire. Profitez de cela M. le Président et dites-leur, rentrez chez vous, allez retrouver vos familles, on va travailler tous ensemble pour la Côte d’Ivoire, notre patrie commune. Le Président Bédié m’a dit textuellement : « Non, non, tu vas voir ce que je vais faire… » Et je lui ai dit, toujours à genoux devant lui : non, M. le Président, votre image est à terre, et en Côte d’Ivoire et à travers le monde ; vous devez vous ressaisir. Franchement, si vous faites ce geste, vous rentrerez dans l’histoire. C’ est ce que le Président Houphouët-Boigny a fait quand il a libéré les prisonniers de Yamoussoukro. Il les a amenés à l’Assemblée et il a dit : « nous avons commencé à construire la Côte d’Ivoire, allez, rentrez chez vous et mettez votre pierre dans cette construction… » Le Président Bédié m’a, de nouveau, répondu : « Oui, oui, tu vas voir mon discours… » La suite, on la connaît…et je n’en dirai pas plus !" Georges Ouégnin Ambassadeur
Posted on: Sun, 25 Aug 2013 23:32:11 +0000

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